Dans l’Evangile selon Marc, nous lisons : « C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. » (Marc 1:3) Mary Baker Eddy donne cette définition du « désert » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Solitude ; doute ; ténèbres. Spontanéité de pensée et d’idée ; le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel révèle les grands faits de l’existence. » (p. 597) Ces énoncés me rappellent l’époque où j’ai eu à trouver ma voie, à quitter une carrière médicale pour embrasser l’étude et la pratique de la Science Chrétienne.
Travailler dans le domaine médical ressemblait de plus en plus à une traversée du désert pour moi. Je nourrissais une insatisfaction croissante et des doutes concernant ce que j’avais étudié pendant des années. Je me sentais seule, et même craintive. Après avoir appris ce qu’enseigne la Science Chrétienne, je ne savais pas quoi faire de mes nouvelles idées. Mais au moins, je pouvais comprendre pourquoi je doutais de mon activité médicale. J’ai aussi réalisé que, jusque-là, je n’avais aucune idée de qui j’étais vraiment, et encore moins que j’étais spirituelle.
J’ai appris que l’homme (le véritable être de chacun) est le pur reflet de Dieu, l’Ame, et que, par conséquent, l’homme est sans péché, il a une identité spirituelle parfaite et unique. Puisque l’homme reflète Dieu spirituellement, il n’est pas un corps matériel et il n’est pas limité par la matière ; il n’est pas sujet à l’inharmonie ou à la mort, et il est incapable de pécher et de souffrir. Tout cela semblait si merveilleux !
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