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La démonstration que le Christ est toujours disponible

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2023

Paru d'abord sur notre site le 12 décembre 2022


Quand j’étais plus jeune, je pensais que la guérison spirituelle était l’apanage de Jésus et de quelques-uns de ses disciples, et que le traitement médical était le seul choix efficace en cas de maladie et d’accident. Mais ayant eu des résultats mitigés avec ce genre de traitement, j’étais ouvert à une meilleure solution.

Pendant ma dernière année à l’université, on m’a présenté la Science Chrétienne et j’ai commencé à lire Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Environ un an plus tard, j’ai été guéri pour la première fois d’un gros rhume grâce à la Science Chrétienne. Cette guérison m’a convaincu de la présence du Christ, qui nous transforme physiquement et moralement.

Voici ce que j’ai appris :

  • Le sens matériel et mortel de moi-même n’est pas réel.
  • Là-même où ce moi matériel semble se trouver, la réalité spirituelle de ma véritable identité en tant qu’expression parfaite de Dieu est présente et l’a toujours été.
  • Cette prise de conscience a pour effet une guérison physique instantanée et une transformation du caractère.
  • Le Christ est toujours présent et disponible pour chacun de nous.

Peu de temps après, quelques semaines avant que je ne suive le Cours Primaire avec un professeur de Science Chrétienne, j’ai eu l’occasion de prier pour un ami en difficulté. J’étais en troisième cycle, je vivais dans la maison d’une famille proche de l’université et donnais des cours particuliers à leur fils lycéen. Il avait été témoin de ma transformation survenue grâce à la Science Chrétienne, que j’avais connue après avoir commencé à lui donner des cours.

Mon ami était intelligent et doué, mais il se droguait et avait de mauvais résultats à l’école. Une nuit il est venu très tard dans ma chambre pour me demander de l’aide. Il avait pris de la drogue avec des amis en utilisant la même aiguille hypodermique. L’un d’entre eux venait d’être hospitalisé pour une hépatite, et mon ami présentait les mêmes symptômes. Il était effrayé et m’a demandé de prier pour lui.

J’ai partagé avec lui quelques idées porteuses de guérison, puis il est allé se coucher. Dépassé par la situation, j’ai appelé ma future professeure de Science Chrétienne et lui ai demandé si elle accepterait de prendre le cas. Elle m’a répondu que ce cas était à moi et seulement à moi, mais qu’elle me soutiendrait par la prière.

Rassuré, je me suis plongé dans Science et Santé et j’ai commencé à lire attentivement le chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne ». On y trouve des instructions claires et une source d'inspiration sur la manière de donner un traitement en Science Chrétienne. Je devais maîtriser le doute dans ma pensée et la peur dans celle de mon patient. Lorsque ces suggestions me venaient à l’esprit, je me tournais vers le livre d’étude, je lisais jusqu’à ce que je trouve une déclaration spécifique que je puisse appliquer, puis je priais avec cette idée curative jusqu’à ce que le doute ou la peur se dissipe. Il était évident que pour voir la guérison de mon ami, je devais moi-même me rapprocher de Dieu.

Au tout début du chapitre sur la pratique de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy relate l’histoire de la femme qui vénérait Jésus alors qu’il dînait chez Simon le Pharisien. Celui-ci jugeait cette femme, dont le statut la rendait indésirable à ses yeux. Conscient de cela, Jésus expliqua par une parabole qu’une personne à qui on remettait une dette importante éprouverait certainement plus d’amour que si sa dette était petite. Il dit ensuite à la femme (certains pensent qu’il s’agit de Marie-Madeleine) que ses péchés étaient pardonnés. Mary Baker Eddy conclut en observant que si les scientistes chrétiens « montrent leur attachement à la Vérité, ou Christ, par une véritable repentance et un cœur brisé, exprimé par l’humilité et l’affection humaine », alors on peut dire qu’« ils aiment beaucoup, parce qu’il leur est beaucoup pardonné » (Science et Santé, p. 364). C’était très encourageant, car je regrettais sincèrement certains comportements irréfléchis que j’avais eus quand j’étais adolescent et étudiant.

Ce passage m’a également encouragé : « Si l’Esprit ou le pouvoir de l’Amour divin rend témoignage à la vérité, c’est là l’ultime condition, le moyen scientifique, et la guérison est instantanée. » (ibid, p. 411) Mon rôle était de le savoir et de laisser l’Amour divin agir, plutôt que d’argumenter, de m’inquiéter ou de combattre personnellement la maladie. J’ai compris que pour que cela arrive, je devais voir plus clairement ma propre identité en tant que reflet de l’Amour divin, mon héritage légitime en tant qu’enfant parfait de Dieu. Bien que je ne sois pas très sûr de moi, mes prières étaient sincères et humbles, et je me sentais proche de Dieu.

Il fallait que je sois moins impressionné par les symptômes physiques, qui laissaient croire à mon ami et à moi-même que la maladie était réelle. Ma propre guérison instantanée était la preuve irréfutable que la maladie n’était pas un phénomène physique, mais juste une sombre croyance mortelle qui disparaîtrait à la lumière du Christ, la Vérité.

Après plusieurs heures de lecture et de prière dans ce sens, je me suis senti en paix. Le doute que je pourrais ne pas être capable de guérir avait disparu. J’ai lu dans le livre d’étude : « Si le scientiste atteint son patient par l’Amour divin, l’œuvre de guérison sera accomplie en une seule visite et la maladie s’évanouira en son néant primitif, comme la rosée disparait au soleil du matin. Si le scientiste a assez d’affection chrétienne pour gagner son propre pardon et une approbation semblable à celle que Marie-Madeleine obtint de Jésus, alors il est assez chrétien pour traiter ses patients scientifiquement et user de compassion envers eux ; et le résultat correspondra à l’intention spirituelle. » (ibid., p. 365) J’ai su alors que la guérison avait eu lieu.

Mon ami a débarqué dans ma chambre au petit matin. Tous les symptômes qu’il présentait avaient disparu. Il était tout à fait guéri et rempli de joie.

En outre, il a aussi changé de caractère, comme ce fut le cas pour moi. Il a mis fin à ses penchants néfastes. Il s’est mis à étudier la Science Chrétienne et à fréquenter l’église. Ses résultats scolaires se sont améliorés de façon spectaculaire et, après avoir réussi ses études universitaires, il s’est lancé dans une carrière qui lui a permis d’être utile aux autres.

Quel privilège d’étudier cette Science et d’être ainsi témoins de guérisons pour nous-mêmes et pour les autres, lorsque nous ouvrons nos cœurs et laissons le Christ, toujours présent, intervenir et guérir !

Jeffrey Clements
Evanston, Illinois, Etats-Unis

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