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Lorsqu’un être aimé nous quitte

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 31 octobre 2022


Lorsque ma femme est décédée après des décennies d’un mariage uni, je me suis senti très seul et très triste. J’ai prié pour comprendre qu’il n’y a pas de mort, et que nous étions tous les deux des expressions spirituelles et complètes de Dieu, possédant toutes les qualités et tous les attributs divins, dès maintenant et pour toujours – c’est-à-dire pour reconnaître que la vie est véritablement immortelle.

Dieu m’a alors parlé ainsi : « Ma grâce te suffit. » (II Corinthiens 12:9) J’ai compris que la grâce était l’esprit du Christ, le message de guérison de Dieu. La grâce est ce que j’ai et ce que j’incarne en tant que reflet de la nature de Dieu. C’est la disposition divine ou spirituelle, la conscience qui ne répond pas à ce qui est mortel, qui ne réagit pas à ce qui est mortel, et même qui ne voit pas ce qui est mortel, mais qui reconnaît seulement la création de Dieu.

Le lendemain, le Christ m’a de nouveau parlé par ces mots : « Je ne vous laisserai pas orphelin ; je viendrai à vous. » (Jean 14:18) Je savais que cela s’appliquait aussi à ma femme. J’ai appris que le soutien que nous nous apportions et les qualités spirituelles exprimées par ma femme ne revêtaient ni une forme ni un caractère matériels. Ils étaient en fait Dieu S’exprimant Lui-même. Par conséquent, ils ne pouvaient jamais être absents. C’est pourquoi je n’avais pas besoin de rechercher la satisfaction, la compagnie ou la compassion d’une présence humaine. Tout bien est en Dieu, l’Amour divin toujours présent.

Mary Baker Eddy écrit : « La perte des objets matériels de l’affection rompt les liens dominants de la terre et indique le ciel » (Rétrospection et Introspection, p. 31), et aussi : « … la rupture des liens de la chair nous unit à Dieu, là où l’Amour soutient le cœur qui lutte » (Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy : Une vie consacrée à la guérison spirituelle, p. 18-19). J’ai perdu le sens de séparation d’avec ma femme lorsque j’ai commencé à voir les qualités que Dieu lui avait données s’exprimer autour de moi et à ressentir la direction de l’Entendement divin, Dieu, dans ma vie.

A cette époque, j’étais préoccupé par l’entretien de la maison – entretenir le jardin, faire les courses et cuisiner les repas, laver les vêtements, etc. – et l’adage : « Plus vous possédez de biens matériels, plus vous consacrerez de temps à les entretenir » était une évidence pour moi. J’ai réalisé que je devais trouver un moyen de consacrer moins de temps à ces activités, afin de pouvoir donner la priorité au travail de guérison que j’accomplissais en tant que praticien de la Science Chrétienne. En écoutant la direction de Dieu, j’ai mis ma maison en vente, contre tous les conseils de mes voisins. Elle s’est vendue au prix demandé en trois semaines.

Dans le même temps, j’ai trouvé un appartement dans une résidence qui avait un restaurant, une laverie et une variété d’autres services. Cet appartement, qui répondait pleinement à mes attentes, m’a été proposé alors qu’il n’était pas encore sur le marché. Dans les deux mois suivant le décès de ma femme, j’avais emménagé. Cela s’est avéré être l’essence même du foyer. Il y a un beau jardin (que je n’ai pas à entretenir) et une belle vue. Plus important encore, je dispose de beaucoup de temps, ainsi que des facilités et de l’intimité nécessaires pour ma pratique de la Science Chrétienne.

Savoir que tous les membres de ma famille, y compris ma femme, demeurent dans ma pensée, où ils sont toujours présents, m’a aidé à acquérir une vision claire et spirituelle du mariage. Le Manuel de L’Eglise Mère déclare qu’un « attachement purement personnel » ne devrait pas « déterminer les mobiles ou les actes des membres de L’Eglise Mère » (Mary Baker Eddy, p. 40) et le livre d’Esaïe confirme que « ton créateur est ton époux » (Esaïe 54:5). Cela inclut le fait de réaliser que notre unité avec notre Créateur est l’idée permanente qui sous-tend ce que nous appelons le mariage. Dans une lettre à une église filiale, publiée dans Ecrits divers 1883–1896, Mary Baker Eddy écrit que Dieu est « l’unique parent véritable de l’homme sur la terre et dans les cieux » (p. 151).

Notre état complet est toujours intact, parce que notre relation à Dieu n’est jamais rompue, perdue, que nous ne pouvons pas en être privés, et ne sommes jamais séparés de Dieu. Il n’y a que Dieu, l’Entendement divin et Son expression. Il n’y a rien d’autre que l’Entendement divin et ses idées parfaites et éternelles – c’est-à-dire chacun de nous.

Ces vérités m’ont procuré une grande paix et un grand réconfort. Elles m’ont permis de comprendre que ma femme et moi étions tous les deux inclus dans l’amour Christ de la présence éternelle de Dieu, et que nous avancions chacun spirituellement.

Je suis très reconnaissant envers mes amis, dont les prières m’ont élevé et soutenu pendant cette période. Je suis reconnaissant à Dieu pour Ses bénédictions, Sa direction et Sa présence constante. Et je suis reconnaissant pour les enseignements de la Science Chrétienne, qui m’ont révélé la vraie nature de Dieu.

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