Au début du mois de novembre 2017, j’ai commencé à avoir des problèmes de santé qui m’ont fait peur. J’ai tenté de réfuter les pensées qui me venaient, sachant qu’elles n’émanaient pas de Dieu, mais j’ai fini par vouloir diagnostiquer ce problème. A la mi-décembre, des symptômes plus violents m’ont laissé penser que j’avais un problème cardiaque.
Bien que j’aie eu plusieurs guérisons importantes au fil des années grâce à la Science Chrétienne, la peur m’a m’envahie face aux symptômes. J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour prier avec moi. Il m’a donné un traitement par la prière, qui a contribué à apaiser ma crainte. Il m’a rappelé cette déclaration des Psaumes : « Fortifiez-vous et que votre cœur s’affermisse, vous tous qui espérez en l’Eternel. » (31:25) Cela m’a réconfortée et m’a redonné espoir.
Bien que les symptômes soient parfois agressifs, j’étais en mesure de vaquer à la plupart de mes tâches habituelles. Dans les moments de grande crainte, cette belle promesse que l’on trouve dans la première épitre de Jean me rappelait que « la crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte » (4:18). J’y puisais l’assurance que l’amour de Dieu est plus puissant que n’importe quel problème. Je comprends à présent que ce grand fait de l’être opérait dans ma pensée alors même que j’étais toujours aux prises avec la peur.
En janvier, j’avais prévu d’aller aider un membre de ma famille qui habite dans une autre ville. J’ai décidé de m’y rendre, forte de la détermination du praticien, qui a continué à me soutenir par le traitement en Science Chrétienne.
Une nuit pendant ce séjour, les symptômes ont été particulièrement éprouvants. Plus d’une fois au cours de la nuit, j’ai été au téléphone avec le praticien, mais le matin je me sentais capable de faire face à toutes les activités prévues. Les semaines qui ont suivi ont été difficiles, mais avec le recul, je comprends que j’étais en train d’apprendre la grande valeur de la persévérance.
Je suis très reconnaissante de l’aide du praticien, qui a fait preuve d’une compassion pleine d’amour et qui a su avec fermeté réveiller ma pensée quand j’en avais besoin, ce qui était souvent le cas. Je me souviens l’avoir appelé un matin de bonne heure car j’avais très peur. Il m’a demandé : « Etes-vous debout ? » « Non, je suis dans mon lit. » « Alors levez-vous ! » m’a-t-il demandé. Ce que j’ai fait, j’ai mis mon manteau et je suis sortie pendant que nous parlions. Au bout d’un moment, il a dit quelque chose qui m’a fait rire. Même si ce n’était pas la fin du problème, c’était un moment important qui a contribué à briser l’emprise de la peur.
J’ai fait un autre grand pas en avant un soir en étudiant Unité du Bien de Mary Baker Eddy. Dans le chapitre intitulé : « Semailles et moisson », elle pose la question suivante : « Les sens physiques ont-ils connaissance de quoi que ce soit de réel ? » Et elle donne une réponse très directe : « Tout est aussi réel que vous le rendez, et pas davantage. Ce que vous voyez, entendez, ressentez, est un mode de conscience, et ne peut avoir d’autre réalité que celle que vous lui accordez. » (p. 8)
Ce fut une illumination ! Ces paroles directes m’ont profondément touchée, et j’ai entrevu la vérité de cette déclaration. Il était clair que le problème était entièrement mental. En quelques minutes, les symptômes ont disparu, et je me suis sentie en pleine forme. Bien que la guérison ne soit pas encore totale, ce moment décisif m’a permis de reconnaître et de revendiquer ma domination spirituelle.
J’ai continué à travailler avec le praticien. Peu de temps après, mon mari et moi avons été invités à une soirée. Au cours de cette soirée, je me suis rendu compte que j’étais tout à fait libérée. Je me sentais parfaitement bien. Cela a été la fin du problème, et les symptômes cardiaques ne sont jamais réapparus.
Je ne serai jamais assez reconnaissante pour cette guérison et pour le fait qu’elle me rappelle sans cesse le pouvoir de la Vérité et le néant de la matière.
Ginger Stevens
Lake Oswego, Oregon, Etats-Unis
