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Pour les jeunes

S’aimer soi-même ? Est-ce seulement possible ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2023

Paru d'abord sur notre site le 3 octobre 2022


Q : Tout le monde parle toujours de la façon dont nous devrions nous aimer nous-mêmes. Mais parfois, je me demande : Comment est-ce seulement possible ?

R : Je comprends ce que tu veux dire. Parfois, il semble qu’il soit vraiment difficile de s’aimer soi-même, et je pense que c’est à cause de ce que nous racontons à notre sujet.

La plupart d’entre nous savent probablement que nous ne devrions pas dire de mensonges ou répandre des rumeurs sur d’autres personnes. Mais parfois, je pense que nous acceptons ou que nous racontons des histoires pas très gentilles sur nous-mêmes : « Je ne suis pas assez rapide. Je ne suis pas assez intelligent. Je ne suis pas assez... quelque chose. »

Certainement, il existe quelqu’un, quelque part, qui est plus rapide que toi. Il existe quelqu’un qui peut être meilleur en maths, ou plus drôle, ou quoi que ce soit d’autre. Mais crois-le ou non, tous ces « je ne suis pas » ne nous définissent pas vraiment. Ce dans quoi nous sommes mauvais, ou peu performants, ne constitue pas réellement notre identité. Et se souvenir de cela, du moins pour moi, ébranle le sentiment que m’aimer moi-même n’est pas possible.

Comment est-ce que je fais pour savoir que les mauvaises choses ne nous définissent pas ? C’est grâce à une chose que Jésus a dite et que tu peux trouver dans la Bible. J’apprécie toujours ce que dit Jésus, parce qu’il est venu annoncer la vérité, et donc il nous dit ce qui est vrai. Ainsi, on peut vraiment avoir confiance dans ce qu’il déclare.

Voici, par exemple, quelque chose qu’il a dit dans le Sermon sur la montagne : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5:16)

Pour moi, cela signifie que chacun de nous a une lumière merveilleuse et unique – notre individualité, notre cadeau au monde – et non seulement nous pouvons en avoir conscience, mais nous pouvons la faire briller avec confiance. Mais voici la partie intéressante dans ce que Jésus a déclaré – c’est dans la seconde partie. Il a dit que lorsque les gens voient le bien que nous faisons, cela ne devrait pas les amener à nous glorifier, mais à glorifier Dieu.

Peut-être que cela sonne un peu comme une déception. Lorsque nous faisons quelque chose de bien, est-ce que nous ne souhaitons pas que cela soit reconnu ? Cela ne fait-il pas partie du fait d’être aimé ? Mais ce qui est si rassurant dans le fait que toutes nos qualités pointent vers l’Entendement divin, Dieu, c’est que cela signifie qu’elles sont constantes. Elles ne dépendent pas de ce que les gens pensent de nous ou de ce que nous pensons de nous-mêmes. Et, puisque ces qualités proviennent d’une source infinie, nous ne pouvons pas en manquer, dans aucun domaine. Notre identité spirituelle est la « représentation complète de l’Entendement », comme le dit Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 591).

On peut également utiliser un autre nom pour Dieu, et dire que notre véritable identité est la pleine représentation de l’Amour. Cela permet véritablement de préciser ce que signifie s’aimer soi-même. Si nous sommes la pleine représentation de l’Amour, alors nous devons être aimants, aimés, aimables, que nous le ressentions, que nous y croyions ou pas.

Je l’ai découvert par moi-même une fois lors d’un voyage en France. Le début de ce voyage avait été difficile. J’avais laissé derrière moi une relation brisée et de la souffrance, et je me sentais mal aimé. Mais, deux semaines après le début de mon voyage, j’ai vécu une expérience incroyable, tôt le matin, sur une colline française qui surplombait l’océan.

Au début, je reprochais à Dieu toutes les choses terribles qui se produisaient, et je Lui demandais pourquoi Il n’avait rien fait à ce sujet. Mais, quand j’ai finalement épuisé tout mon stock de reproches, un moment de silence sacré s’est installé et, tout d’un coup, je me suis senti aimé. Profondément, divinement aimé. J’ai su sans nul doute que j’étais aimé. Et cet amour était plus important que toutes les choses que j’avais reprochées à Dieu ; cet amour était la raison de mon existence. J’étais guéri et je savais plus clairement qui j’étais. Je n’étais pas une personne avec des déceptions et des problèmes ; j’étais aimé.

Le reste de mon voyage – en fait, le reste de ma vie – a été transformé par ce matin paisible en France. Après tout, nous ne pouvons donner que ce que nous avons. Donc, si nous savons que nous sommes aimés, si nous savons que nous avons de l’amour, alors nous pouvons le donner librement. Et quand nous faisons cela, nous sentons que l’amour revient à nous ! On pourrait dire que connaître le fait spirituel fondamental que nous sommes aimés crée un cycle continu qui consiste à aimer et à se sentir aimé, à se sentir aimé et à aimer.

Il n’est jamais trop tard pour aimer davantage. Il n’est jamais trop tard pour admettre que tu es profondément aimé. Chaque jour, chaque matin, tu peux te rappeler : « Je suis aimé, j’aime, je suis adorable, je suis digne d’amour. » Tu constateras, comme moi, que c’est absolument vrai.

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