Un soir, en m’endormant, j’ai ressenti une douleur à l’épaule droite. Lorsque je me suis réveillée le lendemain matin pour me préparer à garder mon petit-fils de sept mois pendant toute la journée, j’ai ressenti une telle douleur que je pouvais à peine m’habiller ou lever le bras pour me brosser les cheveux.
Je devais surveiller l’heure, mais je ne voulais pas que cette douleur exerce une influence sur moi. Grâce à mon étude de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, j’avais appris que je suis l’image et la ressemblance de Dieu, de l’Esprit, et par conséquent spirituelle. Bien que je me sois levée à mon heure habituelle, je savais que je disposais de tout le temps nécessaire pour faire face à ce mal, en lequel je voyais un mensonge à mon sujet puisque j’étais l’enfant de la création spirituelle de Dieu. Sachant que le temps est une mesure limitée et mortelle, qui ne fait pas partie de la vision ou de la mesure de nos progrès par Dieu, je savais que Dieu m’accorderait tout ce dont j’avais besoin pour prier au sujet de ce problème.
Je me suis d’abord identifiée comme l’expression de notre Père-Mère, Dieu, en tant que Sa fille, suivant l’exemple plein d’amour de Jésus lorsqu’il guérit une femme souffrant d’une perte de sang depuis 12 ans. Cette histoire faisait partie de la Leçon biblique de cette semaine-là, publiée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne (voir Matthieu 9:20-22). La Leçon biblique avait-elle d’autres vérités à partager ?
J’ai trouvé très utiles ces promesses tirées du livre d’Esaïe : « Car je suis l’Eternel, ton Dieu qui fortifie ta droite, qui te dis : Ne crains rien, je viens à ton secours. » (41:13), et : « Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel, le Saint d’Israël ; C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, et c’est dans le calme et la confiance que sera votre force. » (30:15)
Ensuite il me fallait savoir que pour Dieu ce problème était irréel, et qu’il ne pouvait donc pas être réel pour moi, puisque je suis le reflet de Dieu. Dieu me tenait par la main droite, me disait de ne pas avoir peur, et m’apportait la confiance et la tranquillité qui étaient ma force.
Je ne sais pas si vous avez déjà agi ainsi, mais dans le passé si j’avais mal, je cherchais à savoir d’où cela pouvait venir, et à quel point c’était douloureux dans certaines positions, et ainsi de suite. Mais ce n’était pas la bonne façon de faire ! Je donnais essentiellement une audience, un pouvoir et un porte-parole à ce que Mary Baker Eddy appelle « l’entendement mortel » – l’antithèse supposée de notre Dieu plein d’amour, l’Entendement divin. Et plus j’écoutais cet entendement erroné, plus il se plaignait. Mais cette fois-ci, je n’allais pas me laisser berner. Dans la Leçon biblique de cette semaine-là on pouvait lire : « L’entendement mortel seul se condamne. Par conséquent dictez vos propres conditions à la maladie, et soyez juste envers vous-mêmes et envers les autres. » (Science et Santé, p. 391)
Donc, avec l’aide de l’Entendement divin, j’ai dicté mes propres conditions à mon épaule douloureuse. J’ai refusé de me laisser aller à me demander : « Comment est-ce arrivé ? » ou encore « Comment vais-je faire pour soulever le bébé et le porter toute la journée ? » Comme Paul me le rappelait dans la Leçon biblique : « Que votre foi [soit] fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. » (I Corinthiens 2:5) Ces deux versets m’ont aussi aidée : « Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix. » (Romains 8:6) et : « Gardez-vous de laisser séduire votre cœur, de vous détourner, de servir d’autres dieux et de vous prosterner devant eux. » (Deutéronome 11:16)
C’est exactement ce que j’ai fait. J’ai revendiqué mon droit légitime de n’avoir que des pensées spirituelles, de rester paisible et de faire confiance dans le fait que tout allait bien. J’ai également refusé de servir les dieux de l’inquiétude, du physique et du pire de tous, l’apitoiement sur moi-même. Au lieu de cela, j’ai lu avec joie cette vérité dans la section suivante de la Leçon biblique : « L’Entendement, souverain sur toutes ses formations et les gouvernant toutes, est le soleil central de ses propres systèmes d’idées, la vie et la lumière de toute sa vaste création ; et l’homme est tributaire de l’Entendement divin. » (Science et Santé, p. 209) Je savais – et je savais que je savais – que je suis tributaire de Dieu, l’Entendement divin, qui me bénit par la perfection. Dieu seul régnait en maître sur moi, Sa créature, Lui seul me gouvernait. Face à cette révélation, j’ai été poussée à allumer le feu sous la bouilloire, à m’habiller, à me coiffer et à finir de me préparer. J’étais à l’heure pour me rendre au domicile de cet adorable bébé et profiter de lui toute la journée, sans éprouver aucune douleur ni aucune gêne.
Dieu me tenait par la main, me disait de ne pas avoir peur, et m'apportait la confiance et la tranquillité qui étaient ma force.
Comment cela a-t-il pu se dérouler si rapidement ? En m’éveillant à ma véritable identité spirituelle. En mettant à terre l’entendement mortel avec des vérités – des outils spirituels – tirées de la Leçon biblique, j’ai découvert le fait spirituel éternel que le Christ et la Science du christianisme avaient déjà déclaré que toute forme de douleur, de peur ou de discorde était illégitime en présence du Dieu tout-puissant, le bien.
Plus tard je me suis réjouie de ces idées tirées de la page 61 de Rétrospection et Introspection de Mary Baker Eddy : « La Science Chrétienne déclare que la maladie est une croyance, une crainte latente, manifestée sur le corps, sous différentes formes de crainte ou de maladie. Cette crainte se forme inconsciemment dans la pensée silencieuse, comme lorsque vous vous éveillez du sommeil et que vous vous sentez malade, éprouvant l’effet d’une crainte dont vous ne réalisez pas l’existence ; mais si vous vous endormez, réellement conscient de la vérité de la Science Chrétienne, – savoir que l’harmonie de l’homme ne peut pas être plus être envahie que le rythme de l’univers – vous ne pouvez pas vous réveiller en proie à une crainte ou à une douleur quelconque. »
Aujourd’hui, cette épaule ne présente plus aucune douleur et je continue à tirer des enseignements de la Leçon biblique hebdomadaire de la Science Chrétienne, et ils m’apportent la guérison. La leçon m’aide quotidiennement, et je sais qu’elle peut aussi vous aider.
