En entrant dans le hall d’un immeuble, j’ai vu ce message sur un panneau d’affichage : « Soyez indulgents, le monde entier manque de personnel. » J’ai aussitôt pensé : « Il n’y a pas de pénurie en Dieu, chaque besoin est entièrement satisfait. » Puis j’ai prié à propos du manque apparent de main-d’œuvre dans le monde, y compris à proximité de chez moi, dans ma propre région. J’ai affirmé que l’humanité ne peut pas manquer de personnel, car Dieu, l’Amour divin, subvient aux besoins de tous.
Depuis, je prie plus souvent à ce sujet, en reconnaissant que le bien dont l’Amour divin nous comble ne peut pas être bloqué ou diminué, mais qu’il se manifeste forcément parce que la loi divine de l’Amour est toujours à l’œuvre. Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, affirme ceci : « ... à toute heure l’Amour divin dispense tout bien à l’humanité entière. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 494)
Je connais un homme qui a dû assumer de grandes responsabilités. Ayant endossé un rôle important de leader, il avait beaucoup de choses à accomplir. Il connaissait ses lacunes et voyait bien qu’il ne pourrait faire face à ces nouvelles exigences sans l’aide de quelqu'un. On peut dire qu’il était à court de personnel. Or, il avait été témoin de l’action de Dieu dans son existence, et ce ne fut donc pas une surprise lorsque Dieu mit sur son chemin une personne prête à travailler à ses côtés. Cet homme s’appelait Moïse, et celui qui l’aida à répondre aux exigences de son nouveau travail était Aaron, son frère.
Dieu répondit à ce moment-là au besoin précis de Moïse, et Il peut de nos jours répondre au besoin de main-d’œuvre. Cet exemple biblique renvoie à un concept que Mary Baker Eddy appelle « la loi divine selon laquelle il est invariablement pourvu à la demande » (Ecrits divers 1883-1896, p. 45). Cette loi de Dieu dissipe la croyance matérielle selon laquelle il peut y avoir une carence de bien. La loi divine de l’Amour est à l’œuvre, maintenant même.
J’ai eu une belle occasion de prouver que Dieu pourvoyait à une pénurie de personnel lorsque je servais dans la marine américaine. J’étais aumônier principal à bord d’un navire s’apparentant à un petit porte-avions, conçu pour transporter à terre les Marines américains et leur équipement. Il disposait à l’époque d’un équipage de marins et de Marines d’environ mille personnes. Normalement, un autre aumônier travaillait avec moi, mais il a dû partir prématurément, et il n’y avait pas de remplaçant disponible dans l’immédiat.
La loi de Dieu dissipe la croyance matérielle selon laquelle il peut y avoir une carence de bien.
Je me revois en train de marcher sur le pont du navire aux premières heures du matin, regardant sa structure impressionnante, tout en priant et en affirmant que Dieu était aux commandes, qu’Il contrôlait la situation et fournissait le soutien et les compétences nécessaires pour répondre aux besoins de l’équipage. C’était la responsabilité de Dieu, et non la mienne. Je priais de la même manière lorsque chaque matin l’ensemble de l’équipage se réunissait pour prendre connaissance des informations importantes pour la journée. J’aurais pu facilement être intimidé par le nombre de personnes présentes à ces réunions, mais j’étais rassuré de savoir que Dieu avait mis en œuvre un plan pour l’équipage et pour moi-même, et je m’attendais à ce qu’il soit révélé. J’étais reconnaissant envers le personnel administratif à mon service, ultra compétent, qui rendait cette période difficile plus sereine et plus stable.
J’ai continué à prier avec persévérance. Parfois, ce genre de carence peut durer des mois, mais je n’ai pas tardé à apprendre qu’un aumônier était disponible pour aider temporairement aux tâches du ministère à bord, et ce juste avant une nouvelle période de navigation en mer durant laquelle la présence d’un deuxième aumônier serait essentielle. J’ai vu la manifestation des ressources de l’Amour divin, y compris dans notre capacité à répondre à toutes les exigences du ministère survenues pendant cette période.
En trouvant douze personnes disposées à devenir ses disciples, Christ Jésus nous prouva par un autre exemple que les ressources apparaissent quand on en a besoin. Pourtant, il sut anticiper des besoins supplémentaires en « travailleurs » quand il dit à ses disciples : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson. » (Matthieu 9:37, 38) Dieu pourvut à ce besoin, car Jésus put nommer soixante-dix autres personnes pour aller exercer ce ministère dans les « champs » de l’humanité – de tous ceux qui étaient prêts pour la moisson, le cœur désireux de recevoir son message au sujet du royaume de Dieu et de la puissance divine tout proches. De par sa profonde compréhension, Jésus savait que « votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Matthieu 6:8).
Nous pouvons tous démontrer l’aspect pratique de la loi divine de l’Amour, le fait que Dieu nous comble de tout bien dans nos vies. Pour y parvenir, considérons ces propos de Mary Baker Eddy : « Lorsque l’erreur se présente à vous, n’épargnez pas la réprimande ou l’explication qui détruit l’erreur. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 452) Le mot « erreur » représente tout ce qui est discordant – tout ce qui est à l’opposé du bien. Ainsi, si nous manquons de ce qui est nécessaire, nous pouvons, en priant, réfuter toute représentation matérielle limitée avec le fait spirituel selon lequel la loi divine de l’Amour nous comble de bien en toute situation. Cette conviction spirituelle nécessaire, chacun peut l’avoir... aujourd'hui !
