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RÉCITS DE GUÉRISONS

La victoire sur une maladie grave, et une nouvelle raison d’être

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2023

Paru d'abord sur notre site le 5 septembre 2022


Ce passage des Psaumes m’est venu à l’esprit lorsque je me suis tourné vers Dieu à un moment où je pensais que je risquais de mourir : « Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les œuvres de l’Eternel. » (118:17) Lors de l’été 2005, je ne parvenais plus à saisir les objets et j’avais du mal à marcher. Une faiblesse générale m’accablait et je me sentais très mal en point. Mon état s’étant aggravé, je ne pouvais plus exercer ma profession d’avocat.

Ayant été élevé dans la Science Chrétienne, mon instinct me poussait à me tourner vers Dieu pour être guéri, même si j’avais très peur. Je n’avais jamais rien vécu de tel. Heureusement, j’avais suivi l’enseignement du Cours Primaire quelques années auparavant, et j’ai contacté mon professeur de Science Chrétienne pour qu’il m’aide par la prière.

En priant, je suis parti de zéro pour décider si je croyais vraiment en Dieu. J’ai acquis la conviction que Dieu était réel et présent, que l’univers n’existerait pas sans Dieu, et qu’Il était forcément bon, et non pas à la fois bon et mauvais ; sinon le chaos mettrait fin à toute existence. Puis, à un moment donné, je me suis demandé si je ne souhaitais pas un diagnostic médical. Il m’a fallu trois longs mois avant d’être certain que je ne voulais pas de diagnostic. J’allais rechercher uniquement dans l’Esprit, et non dans la matière, la plénitude que Dieu m’avait donnée. C’était une étape cruciale.

J’ai repensé à mes guérisons antérieures. Avant de poursuivre mes études universitaires à la faculté de droit, j’ai eu une guérison de ce qui, selon un ami, était de l’impétigo. L’infection s’était répandue sur mon corps pendant des mois, ce qui était pénible et douloureux. Finalement, je me suis rendu compte que je devais corriger mes pensées à propos de plusieurs personnes de mon entourage, c’est-à-dire aligner mes pensées sur Dieu, l’Amour divin. J’ai consciencieusement examiné mes pensées, et j’ai corrigé les pensées négatives que j’entretenais au sujet des autres par ce qui était spirituellement vrai les concernant. De manière remarquable, cette vigilance mentale consciencieuse a fait disparaître le problème en une semaine, démontrant le lien direct entre la pensée et le corps, comme l’enseigne la Science Chrétienne.

Mais cette nouvelle maladie m’a paru d’un tout autre niveau de difficulté. Ma femme, Kris, qui est également scientiste chrétienne, m’a apporté un soutien indéfectible et n’a pas eu du tout peur pendant la durée du problème. Je serai toujours reconnaissant de son aide et des prières dévouées de mes proches.

Malgré l’apparente gravité de mon état, j’ai continué à prier avec assiduité, niant la réalité de la maladie et remplissant ma pensée de vérités spirituelles. Je lisais constamment la Bible et j’ai lu plusieurs fois en entier Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Voici les deux passages corrélatifs de ces livres que j’ai souvent étudiés : « Faites-les valoir [vos talents] jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19:13), et : « Il faut que la patience ‘‘accomplisse parfaitement son œuvre’’ » (Science et Santé, p. 454). Ces passages m’ont donné le courage de tenir bon, c’est-à-dire de ne pas céder au mensonge de la maladie et de persister à connaître la vérité spirituelle.

Chaque jour, Dieu me soutenait avec grâce par une pensée-ange qui me permettait de faire face à la journée. Au début, j’affichais ces messages sur le miroir de la salle de bain, puis je les ai notés dans un carnet où j’écrivais aussi les traitements de la Science Chrétienne que je faisais pour moi-même.

Je m’appuyais fréquemment sur la profonde vérité de ma perfection en tant qu’idée de Dieu. J’ai pris de plus en plus conscience de l’importance de déclarer notre perfection spirituelle et du fait que c’est la prière qui part d’un point de vue radical qui guérit vraiment. De même que le chiffre huit, par exemple, ne varie jamais et ne perd jamais sa perfection intégrale spécifique, je ne pouvais pas perdre ma perfection en tant qu’idée de Dieu, le bien. Mary Baker Eddy écrit dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées : « La Science Chrétienne est absolue ; elle n’est pas en deçà du point de perfection, ni en marche vers la perfection ; elle est à ce point même et c’est de là qu’elle doit être mise en pratique. » (p. 242)

J’en suis venu à comprendre de mieux en mieux que je vivais dans l’Esprit, et non dans la matière, et que la maladie n’est qu’une fausse image mentale projetée sur le corps. Parfois, j’entendais Dieu parler directement à ma pensée. Un jour, alors que j’étais dans la baignoire, et que je me sentais mal au point de ne pas même vouloir ouvrir les yeux, j’ai entendu : « Tu n’es pas en danger. » Je savais que cette pensée venait de Dieu, car je ne l’aurais jamais formulée de cette façon.

Indépendamment de ce problème de santé, de nombreuses difficultés apparues pendant la même période menaçaient de submerger mes pensées. L’une d’entre elles concernait les retards incessants dans la rénovation de notre maison. Cependant, grâce à Dieu, j’ai pu surmonter la frustration et le stress, et finalement bénir ceux qui étaient impliqués dans ce travail.

Le menuisier responsable du projet, qui était à l’origine d’un retard important, m’a confié peu avant le jour d’Actions de grâces qu’il n’avait ni vu sa fille adolescente, ni eu de ses nouvelles depuis plus de six mois. Il ne savait pas où elle vivait, ni comment la contacter. Je lui ai promis de prier à ce sujet. J’ai affirmé que les idées de Dieu ne peuvent jamais être séparées, que sa fille pouvait entendre la voix de Dieu, et qu’une idée de l’Amour n’est jamais perdue. Le jour d’Actions de grâces, sa fille l’a appelé et ils ont renoué le contact. Avec gratitude, il a reconnu que mes prières avaient porté leurs fruits.

J’ai également été capable d’éliminer toute rancœur qui subsistait à l’égard de mon ancien associé, lequel avait été autrefois mon meilleur ami. Quelques années auparavant, il avait brusquement mis fin, sans me demander mon avis, à notre collaboration juridique qui durait depuis 13 ans, et je m’étais senti trahi. J’ai sincèrement prié pour lui pardonner, et un jour j’ai ressenti un sens indescriptible de l’amour de Dieu envers lui et moi. A peu près à la même date, il m’a envoyé un e-mail pour s’excuser.

J’ai appris à faire de plus en plus confiance à Dieu. Un soir, avant de me coucher, j’ai eu l’impression que je ne passerais pas la nuit. Je me souviens avoir remis tout mon être entre les mains de Dieu et Lui avoir fait confiance de tout mon cœur. Quand je me suis réveillé le matin, je me sentais mieux et j’étais encore plus confiant dans l’Amour divin pour aller de l’avant. Un passage de Science et Santé que j’ai médité exprime bien l’effet de cette confiance accrue : « Quand nous parvenons à avoir plus de foi dans la vérité de l’être que dans l’erreur, plus de foi en l’Esprit qu’en la matière, plus de foi en Dieu qu’en l’homme, alors aucune supposition matérielle ne peut nous empêcher de guérir les malades et de détruire l’erreur. » (p. 368)

Deux jours après Noël, tandis que je priais, je me suis soudain senti en sécurité. J’ai eu la conviction que tout allait bien. A ce moment-là, j’avais atteint ce point où plus aucun symptôme ne pouvait m’impressionner. Au début, la condition physique n’avait pas changé, mais je savais que la guérison avait eu lieu dans ma pensée. Une fois la peur éliminée, la maladie n’avait plus de fondement, et tout ce qui en restait a disparu progressivement.

J’ai continué à prier, et lorsque les symptômes réapparaissaient, je retrouvais ce sentiment réconfortant d’être en sécurité en Dieu. Je me sentais de mieux en mieux, et environ quatre mois après avoir éprouvé ce net changement de pensée, j’étais complètement rétabli. J’étais émerveillé ! J’ai acquis la conviction que tout le monde peut être guéri de n’importe quel problème grâce à la Science Chrétienne.

Mais la guérison physique n’a été qu’un élément de cette promesse des Psaumes qui s’est accomplie dans mon cas. J’ai aussi connu un renouveau en ce qui concerne ma raison d’être. Peu de temps après ma guérison, la personne chargée de superviser le travail des aumôniers de la Science Chrétienne dans les prisons d’Etat et les prisons fédérales au Texas m’a demandé de relancer l’activité du comité des prisons dans la région de Houston. Ce qui a été fait et, depuis lors, grâce au travail dévoué des membres, des détenus ont découvert leur bonté innée en tant qu’enfants de Dieu à travers des guérisons et des bienfaits multiples.

J’ai enseigné à l’école du dimanche, dans mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, j’ai été directeur de l’école du dimanche et, plus tard, deux fois Premier Lecteur pendant plusieurs années. J’ai bel et bien été transformé et à même de « raconter les œuvres du Seigneur ».

La Science Chrétienne est le Consolateur promis qui répond à tous les besoins, aussi grands soient-ils. J’en suis vraiment reconnaissant.

Jeffrey Gresham Tinkham
Houston, Texas, Etats-Unis

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