Quand notre fils aîné était petit, il était très joyeux et il aimait rire et sauter de plus en plus haut dans son siège gonflable alors qu’il ne marchait pas encore. Mais sa joie a disparu avec l’arrivée de rougeurs qui se sont rapidement propagées sur son corps, pratiquement de la tête aux pieds. Malgré tous nos efforts pour réconforter et soigner notre adorable bébé, la situation a empiré pendant un certain temps.
En tant que scientistes chrétiens, nous avions l’habitude de recourir à la prière pour la guérison, et dans les moments difficiles nous avions connu maintes démonstrations de l’amour et de la tendresse de Dieu. A présent, en tant que jeunes parents, nous voulions que notre fils puisse profiter de ces soins qui avaient fait leurs preuves.
Nous avons constaté que ces rougeurs s’étaient manifestées auprès de parents des deux côtés de la famille, et cela avait été une gêne considérable dans leurs activités. Dans sa petite enfance, ma mère avait souffert par intermittence d’un problème similaire pendant de nombreuses années. Elle avait fini par en guérir à l’âge adulte lorsqu’elle avait découvert la Science Chrétienne (voir Lorna D. Gerbing, Le Héraut, avril 1987).
Comme la suggestion que ces rougeurs étaient héréditaires était très forte, nous avons mentalement rejeté cette prétention au sujet de notre fils, en nous appuyant sur ces vérités tirées de Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L’hérédité n'est pas une loi » (p. 178) et « Dieu est l’Entendement-Père, et l’homme est le rejeton spirituel de Dieu » (p. 336). Ces puissantes affirmations de la vérité spirituelle ont été écrites par Mary Baker Eddy, qui a cherché toute sa vie à découvrir les lois de la guérison enseignées et pratiquées par Christ Jésus, et les a fait connaître à ceux qui en avaient besoin.
Jésus guérit un homme aveugle de naissance en réfutant le concept d’hérédité matérielle. A ceux qui demandaient : « Qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit avec vigueur : « Ni l’un ni l’autre », puis il affirma que c’était afin « que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » (Jean 9:2, 3)
C’était réconfortant de partager avec notre petit garçon la prière « aux petits enfants », également de Mary Baker Eddy :
Père-Mère Dieu,
Toi qui m’aimes –
Garde-moi quand je dors ;
Guide mes petits pas
Jusqu’à Toi.
(Ecrits divers 1883-1896, p. 400)
Le fait d’insister sur l’ascendance spirituelle de notre fils en tant qu’enfant de son Père-Mère, Dieu, et d’affirmer qu’il héritait de la bonté divine par réflexion, a rapidement amélioré la situation : les rougeurs ont diminué, puis elles ont totalement disparu.
Quelques années plus tard, notre fils cadet, qui était au collège à l’époque, a eu une éruption cutanée du même genre, mais moins grave que celle de son frère. Là encore, notre ferme conviction et notre reconnaissance de sa filiation divine, sans lien avec une histoire parentale matérielle ou humaine, ont conduit à une guérison complète.
Nos deux fils sont maintenant adultes, ils ont fondé une famille, ils ont des enfants en âge de fréquenter l’université, et aucun d’entre eux n’a souffert de cette infection. La prétendue chaîne héréditaire a été brisée et, une fois de plus, la tendresse et l’amour de Dieu pour tous Ses enfants ont triomphé.
Notre fils aîné n’a aucun souvenir du problème, mais il se souvient du bien-être que lui a procuré cette guérison. Il voyage maintenant dans le monde entier pour ses affaires, il se souvient souvent de la prière de Mary Baker Eddy « aux petits enfants » lorsqu’il s’endort le soir, et il la trouve toujours réconfortante.
Holly Gerbing Harrington
Kalamazoo, Michigan, Etats-Unis
