Avant de commencer à étudier la Science Chrétienne, j’ai eu pendant plusieurs années, fréquemment, de la fièvre et d’autres symptômes grippaux qui m’assommaient pendant plusieurs jours. La situation a été une fois si grave qu’en désespoir de cause je suis allée aux urgences. Souvent, j’étais incapable d’aller travailler ou de respecter mes engagements.
Après avoir commencé l’étude de la Science Chrétienne, ces manifestations sont devenues moins fréquentes, mais elles n’avaient pas complètement cessé. Je venais d’être victime d’une nouvelle crise lorsqu’un membre de mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, a appelé pour savoir si j’étais partante pour faire un petit tour à l’église ce soir-là. Nous étions toutes les deux chargées de surveiller les activités qui se déroulaient aux abords de l’église en dehors des heures d’ouverture. Je lui ai dit que je ne me sentais pas bien, et que je venais de vomir sur ma couette. Spontanément, elle m’a gentiment proposé de venir me chercher et de laver la couette chez elle, car elle habitait près de chez moi. Elle m’a dit que l’on pouvait rester ensemble ou que je pouvais me reposer en attendant que la couette soit nettoyée. J’étais très reconnaissante !
Nous nous sommes assises dans son salon et nous avons discuté pendant que la couette était dans la machine à laver. Je ne lui ai pas demandé de traitement par la Science Chrétienne, et elle ne me l’a pas proposé non plus, mais nous avons discuté, en tant que membres d’église, de sujets qui concernent le bien-être en général, certains suscitant la polémique. Par exemple, récemment nous avions toutes les deux écouté un podcast sur les problèmes de la police, et j’ai été frappée par la façon dont elle en parlait. Elle considérait chaque question avec une attention et une curiosité sincère, persuadée qu’il existait une réponse spécifique à chaque besoin et à chaque problème. J’ai réalisé avec joie que cette conversation n’exclurait personne, y compris notamment un autre membre de l’église dont j’avais craint que les opinions contraires et même blessantes aient pu heurter, me semblait-il, la sensibilité de mon amie.
Souvent j’étais tiraillée et troublée à l’idée d’éprouver de l’affection et du respect pour des personnes qui affichaient des opinions divergentes. Au fond de moi, j’étais également mal à l’aise lorsque j’entretenais des pensées et des opinions contradictoires. Pourtant, en parlant avec mon amie ce soir-là, cette impression de conflit perpétuel a disparu à la lumière d’une vision plus élevée et plus spirituelle. J’aurais pu chanter avec le psalmiste : « Du sein de la détresse j’ai invoqué l’Eternel : l’Eternel m’a exaucé, m’a mis au large. » (psaume 118:5)
Un peu plus tard, nous sommes parties à l’église pour surveiller les environs, et nous sommes restées dehors à discuter pendant un moment. Je me suis rendu compte que je n’étais plus du tout malade, malgré le froid qui régnait. Je m’attendais à avoir de la fièvre les jours suivants, mais elle a tout simplement disparu. Je sais que je dois ma guérison à ce sens lumineux de sérénité, d’unité, d’affection et d’espoir que j’ai ressenti en parlant avec ce membre d’église.
L’auteur de l’épitre aux Ephésiens écrit : « Vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » (4:21-24)
Mon vieux « monologue » intérieur, selon lequel je considérais les fils et les filles de Dieu comme étant inégaux, a disparu ce soir-là grâce à cette nouvelle conversation céleste, révélée par ce membre de l’église. La peur et la fièvre ont également disparu, tout comme le cycle sans fin de la maladie.
Cette guérison a eu lieu il y a quelques années, et je suis pleine de reconnaissance pour la liberté physique qu’elle m’a apportée. Mais ce qui est le plus précieux à mes yeux, c’est la lumière et la confiance que cette guérison m’a données concernant la réalité de notre environnement spirituel et de nos rapports avec les autres en tant qu’expressions d’un seul Principe – Dieu, le bien – qui n’est jamais en désaccord avec lui-même.
Meghan Dunn
Toluca Lake Californie, Etats-Unis
