Je suis très reconnaissante pour deux guérisons que j’ai eues il y a quelques années et qui m’ont apporté une meilleure compréhension et une conscience plus grande de la présence de Dieu.
Un soir, j’ai ressenti tout à coup une intense douleur dans le dos qui m’a presque clouée sur place. J’ai réussi à me préparer pour aller me coucher, et je suis restée allongée à prier tranquillement, mais sans réussir à trouver une position confortable. Alors que je me tournais vers Dieu pour être guidée, l’idée m’est venue qu’Il était avec moi à l’instant même et je me suis appliquée à comprendre plus profondément ce que cela impliquait.
Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, a relevé plusieurs synonymes de Dieu basés sur la Bible, dont l’Amour, l’Entendement et l’Esprit. Je pensais à l’Amour divin et à ce que cette belle présence inclut : le bien-être, la paix, la guérison, la confiance, la sécurité, la bonté. L’Entendement divin, la source de toute intelligence, me donnait l’inspiration, la compréhension, la conduite à suivre, la perspicacité et la connaissance. L’Esprit divin donnait la force, la sainteté, la pureté, l’harmonie. J’ai continué à considérer avec attention la portée de chacun de ces différents noms donnés à Dieu, de même que ceux-ci : la Vie, l’Ame, le Principe et la Vérité, en laissant ma conscience se remplir des qualités bonnes et éternelles qu’ils expriment. Tandis que je me laissais envelopper par ces qualités, j’ai ressenti encore plus profondément la présence de Dieu et, avec elle, un calme intérieur. Pendant la nuit, la douleur a tout simplement disparu, et j’en ai été extrêmement reconnaissante.
Mais peu de temps après toutefois, j’ai eu la nausée. J’ai prié de la même manière et, au matin, la nausée s’était dissipée ; mais ensuite j’ai eu de la fièvre. J’ai passé une journée tranquille à réfléchir à tout ce que j’avais appris pendant la nuit et à être reconnaissante pour ma compréhension de plus en plus grande de la présence et de la puissance de Dieu. Je suis heureuse de dire qu’à la fin de la journée, j’étais complètement libérée et je le suis demeurée.
Je me suis souvenue d’une expérience marquante relatée dans la Bible. Le prophète Elie fuyait ceux qui cherchaient à le tuer et, sur le mont Horeb, il a été confronté au vent, au tremblement de terre et au feu. (voir I Rois 19:9-12) Elie a constaté que l’Eternel n’était pas dans ces éléments destructeurs, mais que le « murmure doux et léger » le guidait et le réconfortait. J’étais reconnaissante de constater que Dieu n’était dans aucun des problèmes physiques que j’avais rencontrés, et que Sa toute-présence avait fait disparaitre chacun d’eux.
Quelques mois plus tard, j’ai considéré avec attention un passage des écrits de Mary Baker Eddy : « Rendre scientifiquement impersonnel le sens matériel de l’existence – plutôt que de s’attacher à la personnalité – telle est la leçon d’aujourd’hui. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 310) J’avais lu ce passage de nombreuses fois, mais ce jour-là il a pris un sens nouveau et plus profond. J’ai perçu plus clairement que jamais auparavant que, puisque Dieu est Esprit, et que l’homme (l’identité spirituelle de chacun de nous) est créé à l’image de Dieu, comme nous l’apprenons dans le 1er chapitre de la Genèse, cette image doit être entièrement spirituelle tout comme le créateur. Dieu est Tout et, par conséquent, tout ce qui est contraire à Dieu n’existe pas en réalité et ne peut pas s’attacher à Sa ressemblance ; donc, la scène matérielle ne rapporte pas ce qui est vrai au sujet de l’enfant de Dieu. Cette prière m’absorbait totalement et j’ai appliqué cette idée à différents problèmes que je rencontrais dans ma vie ainsi qu’à ceux du monde d’aujourd’hui.
Ce soir-là, j’ai préparé une soupe pour le dîner. En filtrant le liquide bouillant, ma main a glissé et la soupe chaude s’est répandue sur l’autre main. J’avais réfléchi à la déclaration de Mary Baker Eddy, citée plus haut, concernant la séparation entre le sens matériel de l’existence et l’enfant de Dieu et, lorsque l’incident s’est produit, je n’ai ressenti qu’une légère sensation de chaleur. Je n’ai même pas regardé la main, je l’ai rincée et j’ai continué à couper les légumes pour la soupe. Je ressentais la présence aimante de Dieu dans une prière qui n’avait pas besoin de mots.
Environ une demi-heure plus tard, lorsque mon mari et moi nous sommes mis à table, j’ai ressenti tout à coup une douleur atroce à l’endroit où les doigts avaient été ébouillantés. Je n’avais pas mentionné l’incident à mon mari et je ne voulais pas perturber notre dîner, alors j’ai continué à maintenir ce sens paisible de l’omniprésence de Dieu. En quelques minutes, la douleur a disparu. Au cours de la soirée, j’ai ressenti la douleur deux ou trois fois, mais systématiquement j’ai maintenu dans ma pensée la présence de Dieu, et la douleur a définitivement disparu. Plus tard dans la semaine, j’ai remarqué que la peau était toute neuve à l’endroit de la brûlure.
Je suis si reconnaissante d’avoir une vision plus large de la nature mentale du sens matériel de l’existence, et de l’importance de céder au sens spirituel, au fait que nous vivons réellement dans le royaume de Dieu maintenant, où il n’y a pas de blessure mais où règne uniquement Son harmonie. Je suis remplie d’une profonde gratitude pour l’amour et la présence de Dieu.
Alexandra Hawley
Atherton, Californie, Etats-Unis