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Quel chemin vers le Jourdain ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 5 mai 2022


Face aux nombreuses questions entourant la pandémie, j’avais besoin de conseils pour savoir comment réagir. Par exemple, devais-je m’appuyer sur Dieu ou accepter les remèdes matériels ? Avais-je besoin de choisir entre aimer Dieu suprêmement, ou prêter attention aux deux camps du débat politique ?

J’avais besoin de conseils pour savoir comment agir. Pour trouver des réponses, je me suis tournée vers la Bible, et elle s’est ouverte au récit de Naaman dans le second livre des Rois. J’ai lu assez rapidement ce que je croyais être une histoire familière. Mais je ne me souvenais pas de sa fin surprenante.

Naaman était un commandant célèbre et victorieux de l’armée syrienne, mais il était lépreux. Il avait appris qu’un homme en Israël, nommé Elisée, pouvait guérir grâce à la puissance de Dieu. Alors Naaman partit pour Israël en quête de guérison. Cependant, plutôt que d’accueillir ce fameux guerrier, arrivé en grande pompe, Elisée envoya simplement des instructions à Naaman. Celui-ci devait se laver sept fois, pas dans les rivières propres du pays d’origine de Naaman, mais dans le Jourdain boueux d’Israël. Profondément offensé par la réponse et les instructions d’Elisée, Naaman se mit en colère. Mais ses serviteurs lui rappelèrent que si Elisée lui avait commandé de faire quelque chose de difficile, il l’aurait fait. Naaman les écouta et, humblement, il alla se laver comme Elisée le lui avait demandé, et il fut entièrement guéri.

Voici comment la Bible rapporte la scène qui suit : « Naaman retourna vers l’homme de Dieu, avec toute sa suite. Lorsqu’il fut arrivé, il se présenta devant lui, et dit : Voici, je reconnais qu’il n’y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n’est en Israël. Et maintenant, accepte, je te prie, un présent de la part de ton serviteur. » (II Rois 5:15) Elisée refusa le cadeau, Naaman lui offrit alors un cadeau symbolique : il ne servirait plus jamais d’autres dieux que le Seigneur.

Mais Naaman était maintenant confronté à un dilemme : avec sa nouvelle et profonde foi dans l’unique Dieu suprême qui l’avait guéri, comment répondrait-il aux exigences auxquelles il allait être confronté lorsqu’il retournerait dans son pays où, à la demande du roi, il serait encore tenu de se prosterner devant un dieu faux et impuissant ?

Naaman exprima son inquiétude à Elisée : « Voici toutefois ce que je prie l’Eternel de pardonner à ton serviteur. Quand mon maître entre dans la maison de Rimmon pour s’y prosterner et qu’il s’appuie sur ma main, je me prosterne aussi dans la maison de Rimmon : veuille l’Eternel pardonner à ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans la maison de Rimmon ! » (II Rois 5:18)

Le nouveau dessein de Naaman, libéré des entraves de la suffisance, était de reconnaître et d’adorer le Dieu unique, tout en remplissant ses devoirs envers le roi. Elisée a reconnu ce changement de cœur ; il savait que Naaman continuerait d’honorer Dieu. Et donc, la réponse naturelle d’Elisée à Naaman fut celle-ci : « Va en paix. »

Plus tôt dans le récit, lorsque Naaman avait renoncé à sa fierté et au sens qu’il entretenait d’un pouvoir personnel, et qu’il s’était plongé dans la rivière comme on le lui avait demandé, il avait été rempli de ce sentiment de liberté que l’on ressent lorsqu’on a fait l’expérience du pouvoir de guérison de Dieu. D’une certaine manière, n’était-ce pas une autre opportunité de faire une expérience semblable à celle vécue lorsqu’il s’était plongé dans le Jourdain ? Grâce à cette humilité retrouvée, Naaman pouvait rentrer chez lui et aider le roi qui croyait toujours avec ferveur en un autre dieu. Mais, dans son cœur, Naaman pouvait continuer d’honorer le seul vrai Dieu.

L’inquiétude de Naaman a résonné en moi alors que je réfléchissais à la pandémie. Quelle était la bonne chose à faire à propos de choses telles que la distanciation sociale, le masque et la contrainte vaccinale à laquelle la famille, les amis, les voisins et de nombreux gouvernements nous exhortaient d’adopter ? Quelles mesures devrais-je prendre qui pourraient me sembler étrangères, mais qui pourraient aussi aider les autres à se sentir plus en sécurité et réduiraient la crainte, tout en reconnaissant que Dieu est le guérisseur ?

J’ai découvert qu’y répondre se résumait à répondre à la question : Quel est mon dessein ? En tant que personne qui a été témoin de la puissance de guérison de Dieu et qui se consacre à la guérison par la prière seule, me demandait-on de transiger avec le fait d’aimer Dieu par-dessus tout ? Non. Je n’étais pas plus tentée de croire que des moyens matériels puissent aider ou nuire que Naaman n’était tenté d’adorer une idole en laquelle il ne croyait plus ; il était donc clair qu’en aimant mon prochain comme moi-même – tout comme Naaman continuait d’honorer et de servir le roi – je saurais, à chaque étape, témoigner de la tendresse à ceux qui m’entourent tout en honorant l’unique Dieu tout-puissant, l’Amour.

Ce message : « Va en paix », m’a libérée sans que j’aie à effectuer aucun compromis mental. Ne m’inquiétant plus des problèmes indirects qui pourraient me déconcerter ou m’entraver, je suis désormais entièrement libre de prier pour guérir la pandémie. Cette leçon intemporelle et pleine de grâce survivra sûrement à ce qui semble être une des questions pressantes de 2022.

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