Avant de commencer à étudier la Science Chrétienne, j’étais une personne très craintive. J’étais à l’aise avec une personne en tête-à-tête, mais j’étais terrifiée à l’idée de faire quoi que ce soit en public. J’évitais de faire partie de comités car je savais que je ne prendrais jamais la parole. Je refusais de me lever pour faire un discours de remerciements, et je n’aimais même pas faire des annonces. J’aurais aimé pouvoir m’exprimer lors d’une réunion publique, mais je n’y arrivais pas. J’étais même timorée en conduisant. J’enviais les gens intrépides et confiants.
Dans la Bible nous lisons : « La crainte suppose un châtiment » (I Jean 4:18). Je connaissais cela trop bien. Lorsque je vivais au Moyen-Orient, où il y avait des actions terroristes, ma grand-mère m’a envoyé un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Je l’ai lu et j’ai découvert que la relation que nous avons avec Dieu en tant que Son reflet spirituel nous garde en sécurité, et de ce fait je ne craignais plus de sortir.
Néanmoins, je devais encore me débarrasser des craintes que j’éprouvais dans d’autres domaines. J’avais entendu dire que des personnes avaient été guéries en lisant Science et Santé, et je savais que cela m’avait guérie, alors j’ai commencé à étudier le livre sérieusement. Cette fois-ci, cela m’a amenée à réfléchir plus profondément. J’ai pris conscience de l’existence d’un univers spirituel que je ne connaissais pas auparavant et où j’avais ma place. C’est là où je vis vraiment ! En réalité, je ne suis pas une mortelle craintive, mais l’enfant bien-aimée et immortelle de Dieu. Ma véritable identité est spirituelle et ne fait qu’un avec Dieu, l’Esprit, de toute éternité, de sorte que je ne fais jamais rien seule.
Percevoir la réalité de l’omniprésence de l’Esprit, c’était comme se réveiller d’un mauvais rêve. Quand j’ai découvert que la perfection et la plénitude m’étaient données par Dieu, j’ai commencé à être plus confiante. Petit à petit, l’estime a pris le pas sur le doute de moi-même, car j’ai compris que chacun d’entre nous exprime, sans limitation, les qualités de Dieu. Alors, oui ! Je pouvais prendre aisément la parole dans n’importe quelle situation lorsque cela s’avérait approprié.
Cette promesse de Science et Santé m’a donné la confiance nécessaire : « Tout ce qui est gouverné par Dieu n’est jamais pour un instant dépourvu de la lumière et de la puissance de l’intelligence et de la Vie. » (p. 215) Cela signifie que je pouvais faire confiance à la lumière de l’intelligence divine pour me montrer ce que je devais dire et faire, et que son pouvoir me donnerait la force de surmonter la nervosité. Alors où la peur pouvait-elle se nicher ?
C’était le commencement de la fin de cette peur. Finalement, j’ai pu rejoindre un cercle de conférenciers et participer à toutes les missions. J’ai même gagné, au pied levé, un concours d’éloquence. J’ai travaillé dans une grande entreprise de vente au détail, j’ai gagné des concours de vente et on m’a demandé d’apprendre aux autres comment vendre. J’ai présenté des orateurs lors d’occasions spéciales, j’ai servi dans des comités et organisé des événements particuliers. Je suis maintenant une conférencière professionnelle, et j’adore mon travail.
Il n’est jamais trop tard pour être guéri. J’étais d’âge mûr avant de vaincre cette peur par la prière, mais j’ai certainement rattrapé le temps perdu !
