A une époque où il était difficile de trouver du travail, j’étais au chômage, et cela depuis un certain temps. J’étais non seulement découragée, mais j’étais jalouse à chaque fois que j’entendais dire que quelqu’un avait réussi à trouver du travail.
Un jour, alors que je me tournais vers Dieu pour prier, l’histoire de Jacob m’est venue à l’esprit. Dans la Bible nous lisons que Jacob était seul et tourmenté, qu’il a lutté avec un ange et a refusé de le laisser partir jusqu’à ce qu’il le bénisse. (voir Genèse 32:24-30)
J’avais un choix à faire : allais-je laisser une vision limitée et matérielle du problème d’emploi me décourager, me rendre jalouse et me pousser à m’apitoyer sur moi-même, ou allais-je adopter une vision spirituelle et avoir confiance en Dieu qui répond sans mesure à tous les besoins ? J’ai décidé de me ranger du côté de Dieu et de ne pas ignorer Ses messages-anges jusqu’à ce que je sois certaine de la présence divine et de Sa sollicitude pleine d’amour à mon égard.
J’ai réfléchi à cette déclaration de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Dans la relation scientifique de Dieu à l’homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec le pain et les poissons – l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » (p. 206) Le mot « tout » dans ce passage m’a interpellée. En priant pour une meilleure compréhension de la bonté infinie de Dieu, j’ai réfléchi à la question suivante : « Qu’est-ce qui bénit vraiment ? » J’ai compris que Dieu, l’Esprit divin, est la source de tout bien.
J’avais accepté la croyance subtile selon laquelle les possibilités d’emploi sont limitées par les circonstances : qui vous connaissez ; quelle formation vous avez ; si vous êtes au bon endroit au bon moment. Mais le fait spirituel est que le Principe de l’homme, l’Amour divin, est impartial et universel. Il ne dépend pas d’une personne, d’un lieu ou d’une chose.
Ma pensée a changé. Chaque fois que j’entendais parler d’une occasion qui s’était présentée à quelqu’un d’autre, je m’empressais de reconnaître que Dieu en était la véritable source. J’ai comparé cette manifestation du bien au fait de sentir la présence du vent lorsque les feuilles des arbres bougent. J’étais de plus en plus convaincue de l’activité constante de la bonté de Dieu et je reconnaissais que j’étais bénie également par elle. L’envie et le découragement ont disparu. J’étais reconnaissante pour tout le bien que je voyais autour de moi et je m’attendais à ce qu’il se manifeste dans ma vie.
En très peu de temps, j’ai trouvé un emploi d'une manière tout à fait inhabituelle, et il s’est avéré être l’emploi de mes rêves. J’ai occupé ce poste pendant 12 ans, et cela m’a donné de nombreuses occasions de renforcer ma confiance dans notre Principe divin, l’Amour, qui pour toujours nous bénit tous.
Joan McCormick
Chico, Californie, Etats-Unis