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Lorsque nous nous retrouvons

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 7 février 2022


Que nos écoles, nos bureaux, nos églises aient déjà rouvert leurs portes, qu’ils soient en train de le faire ou qu’ils espèrent le faire bientôt, l’opportunité nous est offerte de prier, sincèrement et de façon consacrée. Où que se trouve notre nation ou notre pays en cette période, de nombreux sujets importants méritent d’être pris en considération, notamment : Quelles sont les exigences officielles auxquelles nous devons nous conformer ? Et : Comment démontrons-nous l’harmonie entre toutes les personnes concernées ?

En priant pour mon église locale et pour ma région, les deux précieux livres qui constituent le pasteur de l’Eglise du Christ, Scientiste : la sainte Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, m’ont guidée et m’ont apporté beaucoup de réconfort. Je trouve que ces livres ne cessent d’illuminer la parole de Dieu, qui est « une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. » (psaume 119:105)

Par exemple, la Bible relate que lorsque les disciples ont continué de diffuser le message de Jésus après son ascension, plusieurs communautés autour de la Méditerranée ont tenté d’organiser des églises pour y exprimer la foi qu’elles chérissaient. Et, ce qui n’est pas si différent d’aujourd’hui, plusieurs congrégations se sont senties déstabilisées, et se sont divisées sur la façon de se constituer. A Rome, le thème de la circoncision était une des questions centrales. Parmi les Juifs qui embrassaient cette nouvelle foi, il y en avait certains qui pensaient que pour prouver leur foi, les hommes qui voulaient faire partie de l’église devaient suivre cette règle qui avait été dictée à Abraham. Il y en avait d’autres qui estimaient que cette condition ne devait plus être appliquée. C’étaient des hommes qui avaient un grand désir de pratiquer leur nouvelle foi chrétienne et qui jugeaient qu’ils devaient être acceptés dans l’église tels qu’ils étaient. Ce fut donc une période assez agitée.

Ce morceau d’histoire biblique m’a été utile car il m’a montré que la question de la division au sein des communautés n’est pas nouvelle. La désunion n’est propre ni à nous ni à notre époque. La dissension est fondamentalement une suggestion de l’entendement mortel, que Paul nomme « l’affection de la chair » (Romains 8:7). La division dont nous sommes témoins aujourd’hui est en fait l’entendement charnel répétant le même vieux mensonge au sujet des enfants de Dieu, et se présentant sous une nouvelle forme. C’est un peu comme un comédien dans une pièce de théâtre, qui change de costume pour tenter de ressembler à une personne entièrement différente. Mais en fait, toute la pièce est une représentation fantaisiste. Ce n’est pas la réalité.

Pour atteindre la réalité de l’harmonie, il est important de savoir que chacun est véritablement un enfant de Dieu, et non la cause de la discorde, non l’origine de la dissidence, de la maladie ou de la détresse. C’est parce que nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu, un Dieu que la Bible définit comme l’Amour même. Par conséquent, nous n’avons aucune capacité réelle d’engendrer la désunion. Comme l’a prouvé le ministère de Jésus, l’homme de Dieu mérite d’être l’objet de la compassion, et non de la colère ou de l’amertume.

La Bible montre à plusieurs reprises que traiter les autres avec la compassion du Christ transforme et guérit. J’ai été particulièrement frappée par le récit, dans l’Evangile selon Jean, d’une femme qui avait été conduite jusqu’à Jésus par des responsables religieux parce qu’elle avait été surprise en flagrant délit d’adultère (voir Jean 8:2-11). Ils considéraient qu’elle était impure et offensante. Jésus, plutôt que de la condamner, ou de condamner qui que ce soit, a dit aux accusateurs de la femme : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. » Il a principalement demandé à chacun de regarder dans son propre cœur. Cette douce introspection a effacé l’agitation et la tension. De plus, la femme qui se tenait devant Jésus a entendu le doux appel à se réformer, et à faire l’expérience d’une connexion individuelle avec le Christ.

Peut-être cette histoire était-elle familière à l’apôtre Paul, lorsqu’il a écrit aux diverses églises de la Méditerranée sur la manière de résoudre les conflits au sein des églises. Il leur a dit de façon directe que la circoncision, « c’est celle du cœur, selon l’esprit » (Romains 2:29) – qu’elle est donc une activité spirituelle, et non une opération physique, ou une cérémonie. Mais que signifie réellement la réponse de Paul ?

Après avoir chéri cette phrase de la Bible pendant plusieurs jours, j’ai compris grâce à ce concept que chacun de nous devait être ouvert au Christ et disposé à retirer de son cœur toute pensée ou tout sentiment qui ne serait ni pur, ni saint, ni aimant. Notre désir de faire la volonté de Dieu, le bien, nous libère de la mauvaise volonté, que ce soit envers les gens, les lieux ou les choses. De plus, le verset biblique confirme que nous n’avons pas à accomplir cela tout seuls. Nous sommes aidés par l’Esprit, par Dieu, à chaque étape du chemin.

Il m’est également venu à l’esprit que ce concept de purification inspiré par la spiritualité n’était pas dépassé. Il est même plus impératif que jamais.

Ces vérités m’ont apporté un réconfort très attendu durant ces dernières années. Par exemple, on m’a demandé de participer à une discussion de groupe, et on m’a informée qu’il y avait de fortes divergences d’opinion parmi les participants. En préparant cette rencontre, j’ai vu que ce n’était pas notre travail de diriger les autres ou de faire que tout tienne ensemble.  Je n’avais pas à façonner le comportement des autres. A l’inverse, je pouvais savoir avec confiance que le Christ était déjà présent avec le groupe, communiquant avec chaque individu de manière merveilleuse. Mon unique travail consistait à surveiller les idées que je chérissais dans mon cœur, et à laisser Dieu m’aider à éliminer tout ce qui n’était pas aimant et n’exprimait pas l’amour. Ce concept a été libérateur !

Environ une heure avant l’évènement, j’ai pris le temps de me remettre sérieusement en question. En toute humilité, j’ai découvert que mes pensées avaient besoin d’un nettoyage métaphorique. J’ai incliné doucement ma tête et j’ai demandé à Dieu de m’aider à remplir mon cœur uniquement de Son amour. Il m’est alors apparu qu’en tant qu’enfant de Dieu, je pouvais seulement entendre et voir ce qui est vrai au sujet de la création de Dieu, que je ne pouvais donc pas être impressionnée par des suggestions de discorde. Peu importe ce qui semble se passer humainement, les qualités spirituelles de bonne humeur et de clarté sont toujours présentes. J’ai compris que cette inspiration était une vérité spirituelle enracinée dans la Science divine « qui détruit toute discordance » (Science et Santé, p. 130).

Cela m’a apporté beaucoup de réconfort, et je suis allée à mon rendez-vous en m’attendant à un résultat harmonieux. Pendant la discussion de groupe, j’ai affirmé mentalement la vérité spirituelle. Je n’ai donc pas été surprise qu’au fur et à mesure, la conversation prenne un tour à la fois cordial et productif.

Lorsqu’on regarde vers l’avenir, il est encourageant de faire le point sur les vérités spirituelles qui aident notre localité et le monde, que les nations soient de retour dans les arènes sportives, les bureaux, les dortoirs, ou qu’elles attendent toujours de retrouver une activité. Peu importe où nous nous trouvons, nous pouvons toujours prier pour trouver une façon harmonieuse de nous rassembler et d’aller de l’avant.

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