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Une musicienne est capable de jouer à nouveau

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2022

Paru d'abord sur notre site le 31 janvier 2022


C’était un agréable jour d’été, il y a trois ans. Je suis montée sur un empilement de pierres, derrière la maison, pour admirer le paysage en cette fin d’après-midi. Si tout allait bien dans ma vie personnelle, je n’avais pas l’impression de croître en spiritualité. Je me suis posé la question : « Est-ce que ma vie se résume à cela ? Est-ce que je n’ai pas une raison d’être supérieure ? » Tandis que je redescendais, une grosse pierre a soudain roulé sous mes pieds et je suis tombée. Mon poignet gauche était manifestement cassé.

Très secouée, endolorie, je suis rentrée à la maison, et j’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle m’aide par la prière. Je me suis demandé si je ne devais pas aller voir un médecin pour qu’il réduise la fracture. La praticienne m’a assuré, avec bienveillance, qu’elle me donnerait un traitement par la prière en Science Chrétienne quelle que soit ma décision. Je suis restée dans une cruelle indécision jusque tard dans la nuit, avant de réaliser que tout ce que j’avais à faire, c’était d’obéir à cet énoncé de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « En attendant que notre époque en progrès admette l’efficacité et la suprématie de l’Entendement, il vaut mieux que les scientistes chrétiens, lorsqu’il s’agit de chirurgie, de fractures et de luxation, s’en rapportent à la dextérité du chirurgien, tandis que le guérisseur mental s’occupe principalement de la reconstruction mentale et s’efforce de prévenir l’inflammation. » (p. 401). Le recours à la chirurgie ne m’a alors plus posé de problème.

Le lendemain, au service des urgences, le radiologue m’a expliqué qu’un os du poignet était cassé, qu’un autre était brisé en plusieurs endroits, et que les deux os du bras étaient fracturés au niveau du poignet. Un orthopédiste a réduit les fractures dans son cabinet avec l’aide d’un assistant, et il a posé un plâtre sur mon bras. 

Le plâtre me gênait. Trois nuits plus tard, désespérée, je me suis dit qu’il fallait à tout prix libérer mon bras de ce carcan de plâtre douloureux. Comme il était tard, je n’ai pas voulu déranger la praticienne, et j’ai prié pour moi-même. J’ai affirmé la présence du royaume de Dieu à mes côtés, et sa capacité à éliminer tout ce qui ne lui appartenait pas. Au bout de quelques minutes, le sentiment de claustrophobie a disparu.

Le lendemain, j’ai demandé à l’orthopédiste de me retirer le plâtre, après quoi il a décidé de cesser de suivre mon cas. J’ai continué d’utiliser l’attelle que le service des urgences m’avait fournie, puis je l’ai remplacée par une orthèse souple, quatre semaines plus tard. Au cours du mois, j’ai parlé tous les jours au téléphone avec la praticienne. Elle me communiquait de belles idées qui élevaient mes pensées.

C’étaient des moments sacrés grâce auxquels je me suis remise à l’étude régulière de la Science Chrétienne. J’ai commencé par lire la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Comme au début j’avais du mal à rester concentrée sur la Leçon pendant un certain temps, j’ai commencé à écrire des notes sur l’édition « Full-Text » pour mieux réfléchir à ce que je lisais. Je me suis aussi abonnée au site JSH-Online.com, et j’y ai écouté tous les articles et témoignages possibles. D’autre part, j’ai regardé les vidéos de plusieurs conférences de la Science Chrétienne très intéressantes, et je me suis mise à suivre les services de L’Eglise Mère en ligne.

J’étais vraiment reconnaissante à L’Eglise Mère de soutenir et d’encourager notre croissance spirituelle de toutes ces façons. Cependant, depuis l’accident, l’une de mes préoccupations majeures portait sur les conséquences que pourrait avoir ma blessure sur ma capacité à jouer du violon. Mais je n’ai jamais accepté la pensée que je ne pourrais plus jamais en jouer. Au début, et pendant de nombreux mois, j’étais incapable de mettre mon poignet dans la position adéquate pour jouer du violon. Mais je savais que la guérison est toujours possible en Science Chrétienne et que je pouvais faire confiance à Dieu pour me montrer le chemin. De temps en temps, je reprenais le violon, mais à cause de la raideur du poignet et de la gêne physique due à mes efforts, je n’avais d’autre choix que de reposer l’instrument.

Un an s’est écoulé. Et puis un jour, j’ai lu un article qui expliquait qu’il ne sert à rien de remettre à plus tard notre guérison. Dieu n’attend pas que nous ayons tiré la leçon d’une expérience pour nous récompenser par la guérison. Une lumière s’est fait jour dans mes pensées : j’ai réalisé que c’était précisément le piège dans lequel j’étais tombée. Non, il n’est jamais nécessaire d’attendre une guérison, car la bonté de Dieu est toujours disponible au moment même où elle s’avère nécessaire. Le salut, c’est maintenant, pas un jour dans le futur.

Quelques jours plus tard, j’ai reçu un e-mail d’une amie qui se désolait pour la énième fois de ce que je ne jouais plus au sein de notre petit ensemble musical. Et pour la énième fois, je suis allée chercher mon violon pour faire une nouvelle tentative. A ma grande surprise, ma main a pris tout de suite la position correcte, et j’ai pu la mouvoir librement sur la touche et les quatre cordes sans la moindre résistance, sans aucune raideur ni douleur. C’était stupéfiant ! Mon étonnement s’est rapidement transformé en une gratitude absolue envers Dieu pour Sa merveilleuse bonté à notre égard et, sans perdre de temps, je me suis préparée à rejoindre mon groupe musical. 

Lorsque je me suis remise à jouer, je ressentais parfois une certaine gêne lors d’un jeu soutenu, et j’avais besoin de m’arrêter pour reposer mon poignet. Deux semaines avant une représentation, je me suis sentie nerveuse à l’idée d’interpréter un solo important. J’ai alors réalisé que je pouvais exprimer la joie tout en jouant. Cela m’a libérée définitivement, non seulement de la crainte, mais également de toute gêne au niveau du poignet.

Je pense que la vraie guérison a porté sur quelque chose de bien plus important que mon poignet, à savoir mon retour à l’étude et à la pratique sérieuse de la Science Chrétienne. La croissance spirituelle n’est pas l’œuvre d’un seul moment. Même si j’ai connu des moments de révélation inoubliables, j’ai constaté que les progrès les plus solides et les plus durables viennent de la fidélité à notre objectif et des victoires quotidiennes sur l’erreur qui est à combattre en nous-mêmes. J’ai fait du chemin depuis trois ans, alors que je me tenais sur cet empilement de pierres, en m’interrogeant sur le sens à donner à ma vie. 

J’ai également appris que se consacrer sans réserve à Dieu et à la pratique de la Science Chrétienne ne signifie pas rester tout le temps à lire et à prier de façon solennelle ; mais quoi que nous fassions dans ce monde, Dieu doit être au cœur de toutes nos activités. J’ai mis beaucoup de temps à assimiler cette leçon et à découvrir la grâce et les bienfaits qui découlent d’une telle façon de vivre. En cherchant Dieu dans tous les détails de notre vie, nous découvrons peu à peu les bonnes choses qu’Il nous a préparées et vivons de plus en plus la vie qui est en Lui.

Joan Atkinson
Vassalboro, Maine, Etats-Unis

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