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Traiter la haine « virale », c’est essentiel à la guérison

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 6 décembre 2021


J’avais travaillé nuit et jour entre la mi-novembre et le début du mois de décembre pour terminer les illustrations d’un livre pour enfants. Face à une date de remise toute proche et au sentiment de ne pas être prête pour les fêtes, j’ai soudain ressenti les symptômes agressifs du virus de la grippe. J’ai demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de bien vouloir prier pour ma guérison. Je ne voulais pas laisser cette maladie affecter ma petite famille ni mon contrat avec l’éditeur.

Les paroles fortes de la praticienne demeurent aujourd’hui encore une grande source d’inspiration. Se référant à la détermination qu’avait montrée le roi Hérode pour tuer l’enfant Jésus, elle m’a dit : « Ne laissez aucune “pensée-Hérode” devenir un virus par haine du Christ ». J’ai compris qu’elle rejetait les éléments négatifs – le mercantilisme, des relations familiales tendues, le manque ou l’excès, et toute influence stressante – susceptibles d’interférer avec le sens sacré de Noël.

Cela m’a permis d’élever mes pensées au-dessus d’un sens matériel limité de ce que ressentait mon corps, jusqu’à une vision spirituelle plus étendue de Noël et de la nature spirituelle de mon travail pour les enfants. Les symptômes ont disparu instantanément. J’ai retrouvé l’énergie dont j’avais besoin pour m’occuper de ma famille, finir mon travail à temps et exprimer autour de moi la joie de Noël. Cette énergie ne m’a pas quittée durant toute la période des fêtes.

On pourrait se demander ce que la haine a à voir avec la propagation d’un virus biologique ? De récentes études établissent un lien entre le stress et l’affaiblissement du système immunitaire face à la maladie. On nous conseille de réduire le stress en dormant davantage, en faisant de l’exercice et en refusant les demandes excessives. Mais ces conclusions n’expliquent pas pourquoi la fièvre et la gêne ont aussitôt disparu sans que j’aie changé quoi que ce soit à mes habitudes – ni pourquoi cette guérison rapide a marqué un tournant dans ma vie. J’étais sujette à de mauvais rhumes chaque mois de décembre ou presque, mais grâce à cette compréhension spirituelle de Noël, je suis restée en bonne santé pendant les fêtes pour toutes les nombreuses années qui ont suivi.

La guérison immédiate et une protection durable sont la conséquence typique du traitement par la Science Chrétienne. Dans ses écrits, Mary Baker Eddy explique que c’est la Science du christianisme qui guérit la maladie, laquelle est fondée sur un Principe divin et des règles qui sont démontrables quand on les applique correctement et qu’on les suit avec humilité. L’Amour divin, ou Dieu, compris, ressenti et reflété, annule avec puissance les effets de la peur ou du mal. En ce lointain mois de décembre, les paroles de la praticienne et ma réceptivité à la pensée divine étaient basées sur une compréhension, une confiance et une compassion très grandes, ce qui a permis la guérison physique.

Noël célèbre la venue de Christ Jésus. L’idée spirituelle du Messie promis, ou Sauveur, apparut à tous ceux qui étaient prêts à la recevoir. Elle apparut dans la compassion de Jésus, dans ses enseignements et ses guérisons, et dans sa démonstration de la vie éternelle. Mais le Christ, l’idée spirituelle de Dieu incarnée par Jésus, est « sans commencement d’années ni fin de jours » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 333). Le Christ est toujours avec nous, il exprime l’Amour divin qui chasse la peur et la haine sous toutes leurs formes.

« C’est la crainte, l’ignorance ou le péché qui est la cause prédisposante et la base de toute maladie », lit-on dans Science et Santé (p. 411). L’ignorance d’Hérode et sa peur injustifiée du Christ étaient telles, qu’il ordonna que l’on tue tous les enfants de deux ans et moins, dans Bethléem et ses environs. Aujourd’hui, un scientiste chrétien veille scrupuleusement à se prémunir contre le mal et à le réfuter mentalement, sachant qu’il est illégitime car il ne vient pas de Dieu, la Vérité. Cela apporte la protection et contribue à la guérison d’une atmosphère mentale virulente qui paraît être contagieuse.

L’hostilité semble se répandre dans l’atmosphère politique actuelle. Elle peut engendrer des abus de pouvoir qui oppriment des personnes innocentes et leur nuisent. Elle se manifeste souvent par la crainte subtile de paraître faible ou ignorant, ce qui entraîne un mépris des opinions divergentes et une méfiance à l’égard des idées différentes. A l’autre extrême, un sentiment d’indignation légitime face au statu quo et aux injustices risque d’engendrer le désespoir, des accusations exagérées et la violence, qui ne feront que renforcer les divisions. Le Christ est l’antidote, « la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine » (Science et Santé, p. 332) et ce, dans tous les âges.

Pour nous protéger contre les infections de la crainte, de la maladie et de la haine, latentes dans la pensée générale, et pour guérir, il nous faut être attentifs aux influences mentales qui se présentent à notre pensée, et nous en protéger. Comme un virus informatique, la maladie contagieuse semble propager une destruction malveillante. Comment maîtriser l’influence mentale qui pourrait « reproduire » un virus dans la pensée ?

Nous pouvons comprendre que seul le Christ se répète efficacement. Il exerce sans cesse en chacun « une influence divine toujours présente dans la conscience humaine et qui se renouvelle, venant maintenant selon l’antique promesse :

Pour publier la liberté aux captifs [des sens] 
Et le recouvrement de la vue aux aveugles, 
Pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression. » 
(Science et Santé, p. xi)

En priant, nous pouvons, chaque jour, déceler l’anxiété, le ressentiment, l’autosatisfaction, l’opiniâtreté, et laisser le Christ éliminer toutes ces attitudes qui voudraient s’opposer à notre sens le plus élevé de l’Amour, lequel inclut la réceptivité, le pardon et la compassion.

Jésus réprouvait le démon, ou mal, dont il disait qu’il était « menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). Grâce au Christ, nous voyons à travers le déguisement du mal ; nous ne l’ignorons pas, nous reconnaissons que c’est un mensonge ou une illusion, une erreur collective dans la pensée.

Dans un article intitulé « Aimez vos ennemis », Mary Baker Eddy écrit : « Ne haïssez personne, car la haine est un foyer d’infection qui répand son virus et finit par tuer. Si nous nous y abandonnons, elle nous domine ; à celui en qui elle demeure elle apporte souffrance sur souffrance, à travers le temps et au-delà de la tombe. Si l’on vous a causé de graves torts, pardonnez et oubliez : Dieu compensera cette injustice et punira plus sévèrement que vous le pourriez celui qui s’est efforcé de vous nuire. Ne rendez jamais le mal pour le mal, et, par-dessus tout, ne vous imaginez pas que l’on vous a fait tort alors qu’il n’en est rien. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 12)

Actuellement, les vaccins contre la Covid sont de plus en plus disponibles. Tandis que beaucoup espèrent un bien-être permanent et généralisé, qui ne sera plus affecté à l’avenir par une contagion toxique, nous pouvons reconnaître avec confiance, dès à présent, que l’Amour divin élimine les croyances haineuses et la maladie, ainsi que les divisions qu’elles engendrent dans la population. En regardant au-delà de notre propre existence pour prier pour l’humanité, affirmons l’efficacité de cette prière. « Les bonnes pensées sont une armure impénétrable ; ainsi revêtus, vous êtes complètement à l’abri des attaques de l’erreur, quelle qu’en soit la nature, écrit Mary Baker Eddy. Et non seulement vous êtes en sécurité vous-même, mais tous ceux sur qui reposent vos pensées en reçoivent ainsi les bienfaits. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 210)

Avec Noël pour nous rappeler que Christ Jésus a été envoyé afin d’être le Sauveur du monde entier, embrassons toute l’humanité dans la foi qui calme la peur, dans la compréhension spirituelle qui détruit l’ignorance, dans l’amour pur qui est l’antidote à toute haine. Comme il est écrit dans Science et Santé : « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu – une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » (p. 1)

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