Cet entretien a été initialement enregistré sous forme de podcast le 10 août 2020, et a ensuite été adapté pour Le Héraut de la Science Chrétienne.
Rita : Cette année, nous avons vu un nombre record de personnes s’inscrire au chômage en raison de la pandémie et, même s’il y a eu une certaine amélioration, nombreux sont ceux qui n’ont toujours pas les fonds nécessaires pour satisfaire à tous leurs besoins. J’aimerais donc commencer par vous demander : Qu’est-ce qui, dans votre étude et votre pratique de la Science Chrétienne, peut aider à résoudre cette situation ?
Mark : Tout d’abord, mon cœur va vers tous ceux qui luttent contre ce problème. Cependant, dans tous les domaines de notre vie, il semble que nous soyons essentiellement confrontés à deux choix lorsque nous avons à aborder un problème et à le résoudre. Le premier choix consiste à essayer de résoudre les problèmes en partant d’une base matérielle et limitée. Dans ce cas, nous ne pouvons nous appuyer que sur nous-mêmes, sur notre propre intelligence et sur nos ressources limitées, et les options ainsi que les idées qui s’offrent à nous sont limitées, ce qui peut être très stressant et assez peu fructueux. L’autre choix, qui me semble être bien meilleur et toujours fructueux, est une approche spirituelle – se tourner vers le créateur de l’univers, le créateur de notre vie, pour découvrir ce que fait pour nous ce créateur, que nous appelons Dieu, et ce qu’Il a déjà fait pour nous.
Toute l’abondance de la bonté de Dieu répondant à chaque besoin humain est juste à portée de main, si nous sommes prêts à regarder au-delà de nous-mêmes, vers notre créateur. Notre créateur tient à notre disposition des idées illimitées pour nous permettre d’avancer, quelle que soit la situation, et de recevoir un bien abondant, des ressources abondantes qui répondent à tous nos besoins. Cela me rappelle ce que dit un proverbe, tiré des livres sapientiaux de la Bible : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » (Proverbes 3:5, 6)
La première option nous conduit à tenter de jouer à être Dieu, plutôt qu’à laisser Dieu être Dieu pour nous. Après tout, Dieu nous a créés, et Il continue de prendre soin de Sa création.
Il est clair que lorsque nous essayons de tout décider par nous-mêmes, c’est difficile. Comme vous l’avez dit, nous essayons alors de prendre la place du créateur, ou Dieu. Mais comment fait-on alors pour laisser Dieu être Dieu ?
J’ai découvert que la Bible peut nous y aider. La Bible regorge d’exemples d’individus qui se sont tournés vers Dieu dans des situations désespérées et qui ont été protégés d’une manière qui dépasse la simple façon humaine de considérer les choses. J’aime d’ailleurs la façon dont Jésus a entamé son ministère qui a duré trois ans. La première chose qu’il a commencé à prêcher, d’après l’Evangile selon Matthieu, était : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » (4:17)
Je pense qu’il annonçait que le royaume des cieux est en réalité présent ici-même, mais que pour le voir, pour en faire l’expérience, il faut se repentir. Le terme grec correspondant à « repentir », est metanoeō, qui signifie : changer sa pensée. Je pense qu’il disait donc : Si vous voulez voir ce royaume – le fait que Dieu est ici-même et qu’Il prend soin de toutes choses – vous devez changer de façon de penser. Nous pouvons donc changer de façon de penser et nous tourner vers Dieu et Son univers spirituel.
Dieu, ainsi que le dit la Bible, est Esprit. Donc, puisque nous avons été créés par Dieu, nous sommes spirituels. Par conséquent, en ce qui concerne cette question financière, cette question économique, cela signifie qu’il existe une économie divine, l’économie de Dieu, qui est abondante. Il y a beaucoup de ressources pour tout le monde.
Notre vision limitée nous indique qu’il n’existe qu’une économie humaine, laquelle peut être impactée par n’importe quoi – une pandémie, un changement de loi, un changement de gouvernement. D’une certaine manière, l’économie humaine occupe tout l’espace. Et pourtant, à portée de main, il y a le royaume des cieux. Il existe une économie divine, stable, au sein de laquelle Dieu donne à Ses enfants tout ce dont ils ont besoin à chaque instant. Mais, comme Jésus l’a dit, nous devons nous repentir. Nous devons changer notre façon de penser afin d’adopter une approche spirituelle.
Une partie du changement dans notre façon de penser consiste à comprendre que nous sommes des créatures spirituelles de Dieu. Ainsi que la Genèse, dans la Bible, nous le dit, nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu (voir Genèse 1:26, 27). Nous possédons donc tout ce que Dieu donne.
En fait, cela me fait penser à un récit rapporté dans le livre Nous avons connu Mary Baker Eddy, édition augmentée, tome I, par une femme qui a partagé un propos de Mary Baker Eddy relatif à une période où elle manquait d’argent, lorsqu’elle a initié le mouvement mondial de la Science Chrétienne au cours du XIXe siècle.
Cette femme a écrit concernant Mary Baker Eddy : « Je me souviens qu’elle dit : "Au début, quand j’ai fondé cette Cause, j’avais besoin d’argent, mais j’ai depuis appris que Dieu est avec moi, qu’Il me donne tout et que je ne peux manquer de rien." Un peu plus tard, elle [Mary Baker Eddy] ajouta, tel que je m’en souviens : "Quand vous vous tenez debout face à un miroir et que vous regardez votre reflet, il est identique à l’original. Eh bien, vous êtes le reflet de Dieu. Si Ses mains sont pleines, vos mains sont pleines, si vous Le réfléchissez. Vous ne pouvez pas connaître la pénurie. Je sais maintenant qu’Il donne vraiment tout, à chacun d’entre nous." » (p. 309)
Et je dois dire que j’ai maintenant appris aussi qu’Il nous donne effectivement tout, et plus encore.
Pouvez-vous partager une expérience personnelle durant laquelle vous avez constaté que Dieu a répondu à votre besoin ?
En fait, je pourrais parler toute la journée d’expériences où je me suis tourné vers Dieu et où j’ai trouvé des solutions qui allaient bien au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. Je pense à l’une d’elles qui, selon moi, illustre vraiment la différence entre la volonté humaine, les plans humains, et le fait de se tourner vers Dieu pour faire Sa volonté et découvrir quels sont Ses plans. Et je pense que cette expérience particulière illustre également comment cela fonctionne lorsque nous commençons à nous tourner vers Dieu et à nous attendre à Dieu.
Il se peut que nous ne réussissions pas toujours du premier coup, mais au final, nous pouvons trouver les solutions dont nous avons besoin, ressentir les bénédictions de Dieu, en apprendre davantage sur la façon de se tourner vers Dieu et de cesser d’obstruer le chemin, ce que nous semblons faire très souvent par une pensée limitée et une volonté humaine. Parce que Dieu est l’Amour infini, Il nous guide toujours, ainsi qu’un berger aimant le fait avec ses brebis.
Cette expérience remonte à plusieurs années. Ma femme et moi vivions à la campagne, et l’idée nous est venue de retourner vivre en ville parce que nous sentions que nous pourrions aider davantage de personnes. Cela ressemblait à une idée venant de Dieu. Nous avons mis notre maison en vente, mais, mois après mois, rien ne se passait. Et donc, après que de nombreux mois se sont écoulés, nous nous sommes tous les deux tournés vers Dieu, et nous avons dit : « Ok, nous avions l’idée de déménager, mais rien ne semble se passer. Qu’avons-nous besoin de savoir ? Quelles idées peux-Tu avoir qui nous manquent peut-être ici ? » Et, alors que nous priions, nous nous sommes rappelés que nous avions planifié, avant de décider de vendre, de repeindre la maison, de placer des volets à l’extérieur, et ainsi de suite. Une fois prise la décision de vendre la maison, nous y avions renoncé.
Pendant que nous priions à ce sujet, nous avons alors pensé : « Pourquoi ne pas mettre en œuvre ce projet, et bénir les gens qui achèteraient notre maison, plutôt que de penser d’une manière économique humaine limitée ? » Nous n’avions pas beaucoup d’argent à cette époque. Nous avons donc pensé qu’il faudrait peut-être attendre.
Eh bien, ce n’est pas la bonne approche. Encore une fois, Dieu est illimité. Il s’agit de bénir. Il s’agit de donner. Il s’agit de puiser dans des ressources illimitées. Nous avons donc pensé que nous devions avancer, et pas seulement stopper les progrès de notre vie, mais faire avancer ces idées que nous avions reçues. Nous sommes donc allés de l’avant, et nous avons repeint la maison. C’était fascinant, parce que cette maison était en vente depuis plus d’un an. Le lendemain du jour où j’ai peint la dernière porte, nous avons reçu deux offres, et nous en avons accepté une. C’était incroyable.
Et ce n’est pas toute l’histoire. La phase suivante concerne notre déménagement en ville. Nous avions quelques mois pour l’organiser. C’est dans ces cas-là que vous apprenez des leçons. Car j’ai commencé avec un peu de volonté humaine, et j’ai dit à ma femme : « Je serais content de vivre dans le nord ou le sud de la ville, mais je ne veux pas vivre dans la vallée. » Elle était d’accord. Nous avons donc regardé les maisons qui étaient en vente. Nous avons dû en voir environ cinquante. Sauf que si Dieu vous guide, pourquoi devriez-vous en visiter un tel nombre ? D’autant que nous n’avions toujours rien trouvé.
Cela nous a donc poussés, ma femme et moi, à nous tourner vers Dieu – et plus particulièrement moi, parce que j’étais celui qui avait dit que je ne voulais vivre que dans la partie nord ou la partie sud de la ville. Et j’ai demandé à Dieu : « Qu’est-ce que je dois savoir ? » Et il m’est apparu assez clairement que j’avais organisé tout cela. Je n’avais pas laissé l’organisation à Dieu. Je pensais que je savais mieux.
J’ai donc réalisé au travers de mes prières ce jour-là que je devais lâcher prise et laisser Dieu diriger, laisser Dieu nous placer au meilleur endroit pour nous, et avoir confiance. De la même façon que les personnages de la Bible l’ont fait – Jésus, ainsi que les prophètes. Ils ont placé leur confiance en Dieu. Je suis donc allé voir ma femme et je lui ai dit : « Tu sais quoi ? Je me rends compte que c’était une erreur de ma part de tout déterminer ainsi, et de dire que je voulais seulement vivre dans certains endroits. Je suis prêt à vivre n’importe où – à vrai dire dans n’importe quelle ville, où que ce soit. Nous devons tout laisser entre les mains de Dieu. » Et, bien entendu, elle était heureuse d’entendre cela.
Et là, cela a été incroyable. Dès le lendemain du jour où je me suis tourné vers Dieu, mon père m’a appelé et m’a raconté une expérience qu’il avait eue et qui était très intéressante. Il conduisait vers le centre-ville. (La direction du centre-ville, depuis sa maison, c’est le sud.) Mais il m’a dit : « Je me suis retrouvé à rouler vers le nord sans savoir pourquoi. » Et alors qu’il circulait dans les rues, il est passé près d’un restaurant. Comme il avait été restaurateur, il connaissait la plupart des restaurateurs de la ville, et il savait que ce restaurant venait juste d’être racheté. Il a pensé : « Eh bien, puisque je suis là, autant m’arrêter pour voir si le propriétaire est présent. Je serais content de le rencontrer et de discuter un peu avec lui. » Et c’est ce qu’il a fait. Il a fini par m’appeler pour me dire que ce restaurateur avait une maison à vendre dans la vallée. Il avait essayé de la vendre sans succès, et l’avait donc retirée du marché.
Nous sommes allés voir la maison le lendemain. Tout au long de notre période de recherche, où nous avions visité ces cinquante maisons, nous avions imaginé à quoi ressemblerait la maison parfaite pour nous. Lorsque nous sommes entrés dans la maison, la configuration était parfaite, et nous l’avons finalement achetée. Un autre petit détail : nous avons découvert qu’au cours de l’année écoulée, les propriétaires avaient investi beaucoup d’argent dans la maison et apporté de nombreuses améliorations, exactement au moment où nous avions décidé de mettre en œuvre notre projet et d’apporter des améliorations à notre ancienne maison.
Dieu préparait cette maison pour nous et préparait notre maison pour la personne qui avait acheté la nôtre. C’est ainsi que Dieu agit. Tout est abondance. Tout le monde est béni. De nouveau, c’est cette économie divine, illimitée, qu’il nous faut regarder d’un point de vue spirituel, le fait que le royaume des cieux – harmonie, bonté, abondance – est toujours à portée de main. Et cela me rappelle une chose que Jésus a dite : « …je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » (Jean 10:10)
Cela me fait penser à quelque chose que Mary Baker Eddy a dit dans un de ses écrits : « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, celles-ci pourvoient à vos besoins quotidiens. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 307). Ce que j’aime vraiment, c’est que vous avez cessé de décider comment les choses devaient se dérouler et que vous avez écouté. La citation continue ainsi : « Ne demandez jamais pour demain : il suffit que l’Amour divin soit un secours toujours présent ; et si vous attendez, sans jamais douter, vous aurez à chaque instant tout ce dont vous avez besoin. » Donc, les idées sont toujours là. Il suffit de s’arrêter, de se tourner vers Dieu, et d’écouter.
C’est tout à fait juste. Et j’aime cette partie : « ...si vous attendez, sans jamais douter... » Cela peut être difficile. Mais, là encore, si on se tourne de nouveau vers la Bible, on voit qu’il y a des histoires qui nous incitent à ne jamais douter. Et même si nous échouons à cause d’un peu de volonté humaine, peut-être d’un peu d’égoïsme, d’un peu de limitation, Dieu nous montrera que nous devons simplement regarder la situation différemment – spirituellement.
Peut-on aborder les autres choses susceptibles d’obstruer notre chemin ? Par exemple la jalousie. Peut-être voyons-nous parfois que certaines personnes possèdent des choses que nous aimerions avoir, ou peut-être pensons-nous parfois que nous ne sommes pas assez bons, et que nous ne méritons pas le bien auquel nous aspirons ? Quelles sont les choses qui nous empêchent de voir la vie abondante dont Jésus a parlé, le bien que Dieu nous dispense constamment ?
Tout d’abord, nous sommes dignes de recevoir tout bien. Qu’est-ce qui m’autorise à dire cela ? La raison pour laquelle cela a du sens, c’est que nous sommes tous, en réalité, de précieux enfants de Dieu. Et en y réfléchissant, est-ce que chacun d’entre nous ne ferait pas à peu près tout ce qu’il peut pour ses enfants ? Eh bien, Dieu aime Ses enfants au moins autant qu’un parent humain, et assurément, ainsi que je l’ai constaté, plus qu’un parent humain. C’est de Dieu dont nous parlons. Il nous fournit tout ce dont nous avons besoin. Pour cette raison, nous pouvons dire que nous méritons tout bien.
Quant à penser au fait d’être jaloux ou envieux de ce que quelqu’un d’autre possède, c’est là encore une façon limitée d’envisager les choses. Jésus n’était certainement pas riche selon la définition que le monde propose de la richesse – par exemple la possession de beaucoup de choses matérielles. Pourtant, il était sans aucun doute l’homme le plus riche qui ait jamais foulé cette planète. Sa relation à Dieu était riche. Et je considère ma relation à Dieu comme une richesse que personne ne pourra jamais m’ôter. Je sais que Dieu sera toujours là pour moi et pour chacun, qu’Il répondra abondamment à chaque besoin. Je ne pourrais pas être jaloux de quelqu’un et de ses richesses.
En fait, les richesses matérielles peuvent disparaître en une minute. Ce genre de richesses que le monde offre peut causer beaucoup de misère aux gens, comme nous l’avons vu maintes et maintes fois. Mais, de nouveau, si nous envisageons les choses d’un point de vue spirituel, notamment notre relation avec ce Dieu Tout-puissant – le réconfort que cette relation apporte, la paix qu’elle apporte, le contentement qu’elle apporte, la satisfaction qu’elle apporte – nous voyons que ces biens sont incommensurables, et qu’au sommet de tout cela, il y a l’abondance du bien conféré par Dieu.
En choisissant de regarder les choses d’un point de vue spirituel, nous pouvons aborder ces questions avec beaucoup d’inspiration et de sagesse, ainsi que nous le voyons dans la première épitre à Timothée, dans la Bible : « C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. » (6:6-11) Je pense que ceci est tout à fait juste.
Il y a une chose que j’ai apprise au fil des ans, c’est que chacun de nous possède un bien qui lui est propre et qui est unique, car nous sommes tous uniques pour Dieu. Et donc, parfois, nous pensons qu’il n’y a qu’un seul gâteau et que tout le monde essaie d’en obtenir une part. Mais j’ai appris, d’une certaine manière, que nous avons tous notre propre gâteau individuel. Et que ce qui est pour quelqu’un d’autre n’est pas pour nous. Donc, en comprenant que ce que Dieu donne à chacun de nous est uniquement et directement pour nous - nous qui sommes Son expression unique - cela permet de ne pas désirer ce qu’un autre possède.
Oui, et cela permet de comprendre comment l’économie divine fonctionne. Dans l’économie de Dieu, tout le monde bénéficie de l’abondance. Dieu ne prend pas à l’un pour donner à l’autre. Et je pense que c’est illustré dans ce que j’ai partagé concernant la maison que nous avons trouvée. Ils ne pouvaient pas vendre la maison, et ils avaient essayé pendant des mois. Apparemment, c’était notre maison. J’ai vécu ma vie ainsi, et c’était merveilleux.
Lorsque nous commençons à adhérer à cette idée de concurrence – il n’y a pas grand-chose de disponible et nous devons lutter pour l’obtenir – notre vision des choses devient humaine et limitée. Mais si nous réalisons que lorsque nous désirons un emploi particulier, soit il s’agit de notre emploi à ce moment-là, soit ce n’est pas le cas – car c’est le travail de quelqu’un d’autre. Or, nous ne voudrions pas occuper l’emploi d’un autre. Nous souhaitons occuper notre emploi – l’emploi qui est exactement taillé à notre mesure pour ce moment précis, afin que nous puissions apprendre tout ce que nous avons à apprendre, afin d’être en contact avec tous ceux avec qui nous devons être en contact, et afin d’exprimer nos talents et bénir. J’ai constaté qu’il en est toujours ainsi.
Quand vous pensez à notre époque actuelle, où tant de personnes sont sans travail, et où il semble que de nombreux endroits ferment et ne rouvrent pas, que tant de gens cherchent le même type de travail, si nous faisons le choix de la spiritualité qui consiste à reconnaître que Dieu est infini, qu’Il ne dépend pas des circonstances matérielles, qu’Il donne un but, de la joie et des ressources à 100% à chacun de nous, est-ce que cela ouvrira des opportunités à chacun ?
Exactement. C’est ce que Jésus enseignait. Le royaume des cieux, l’abondance, est à portée de main. Il est ici. Mais vous devez changer votre façon de penser. Et le problème, c’est que si nous regardons les actualités, ou la façon dont nous avons été éduqués, nous commençons à couper des parts de gâteau et il n’y en a pas assez pour tout le monde. Mais Jésus a parfaitement compris le concept d’économie divine, l’économie de Dieu, où l’abondance règne. Et, comme vous le disiez plus tôt, il s’agit d’idées.
Songez au moment où Jésus était entouré de plus de cinq mille personnes (voir Matthieu 14:15-21). Il venait de prêcher, puis il a dit à ses disciples de nourrir les gens qui se trouvaient là. Les disciples ont répondu, en substance : « Comment diable allons-nous faire ça ? » Et Jésus a dit : « Qu’avez-vous à disposition ? » Et ils ont répondu : « Quelques poissons et cinq pains. Comment allons-nous nourrir cinq mille personnes avec ça ? » Mais Jésus comprenait que ce qui bénit l’un bénit tous, et Mary Baker Eddy a mis cela en évidence dans son livre, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, où elle explique très bien les enseignements de Jésus et met en évidence l’abondance de Dieu. Elle écrit : « Dans la relation scientifique de Dieu à l’homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons – l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » (p. 206)
Dieu n’allait pas donner juste assez pour en nourrir quelques-uns. Il allait nourrir tout le monde, donner à chacun le bien qu’il mérite en tant qu’enfant de Dieu. Et Jésus savait qu’il y avait une tout autre façon de voir les choses. Qu’a-t-il fait ? Il s’est tourné vers Dieu et Lui a rendu grâces. Il a remercié Dieu de prendre soin de tout le monde, parce qu’il savait que Dieu le ferait. Et il a dit à ses disciples de distribuer la nourriture à cette foule de plus de cinq mille personnes. Et il y a eu douze paniers pleins de la nourriture qui restait.
L’offre est infinie ; le bien est infini. Mais nous devons changer notre façon de penser limitée pour embrasser l’économie divine illimitée, généreuse, gouvernée par Dieu.
Vers quoi les gens peuvent-ils se tourner pour trouver cette perspective spirituelle, pour mieux comprendre Dieu et leur relation à Dieu, ainsi que les véritables lois spirituelles de l’univers ? Vers quoi peuvent-il se tourner pour trouver tout cela ?
Comme je l’ai mentionné, tout est contenu dans la Bible. Nous voyons, exemple après exemple, comment les gens s’appuyaient sur Dieu, qui est Esprit, qui est Amour. Il s’agit assurément d’une approche spirituelle. La Bible contient réellement l’inspiration dont nous avons besoin.
Pour ne citer que quelques autres exemples, il y a dans la Genèse la merveilleuse histoire où Dieu a utilisé Joseph pour prendre soin de l’Egypte et des pays environnants durant la famine. Il y a l’exemple, dans l’Exode, de Dieu prenant des enfants d’Israël durant quarante ans dans le désert, leur fournissant tout ce dont ils avaient besoin. Il y a l’exemple, dans le second livre des Rois, de la veuve qui n’avait rien et dont les créanciers allaient prendre les deux fils pour en faire des esclaves. Dieu a pris soin d’elle et de ses fils.
Il y a tant d’histoires inspirantes. Il y a aussi celle de Jésus changeant l’eau en vin durant le mariage, lorsque le vin manquait. Mary Baker Eddy accomplit un jour quelque chose de similaire. Elle vivait à Concord, dans l’Etat du New Hampshire, qui subissait une période d’intense sécheresse due au froid. Il n’avait pas plu depuis un mois. Un fermier local qui livrait le lait chez elle dit à sa cuisinière que ses vaches commençaient à manquer de lait parce que son puits était vide.
On rapporta cela à Mary Baker Eddy qui répondit : « Oh si seulement il savait. […] L’Amour remplit ce puits. » Le mot « Amour » est ici un autre nom pour Dieu. Elle disait donc que c’est Dieu qui remplit son puits. Le fermier est revenu le lendemain et a dit à la cuisinière que son puits était plein d’eau, alors qu’il n’avait pas plu. Vous voyez donc que ce n’est pas seulement à l’époque biblique que Dieu prenait soin de nous. Cet incident, soit dit en passant, se trouve dans le livre Nous avons connu Mary Baker Eddy, Vol. II, aux pages 202 et 203.
Et, comme je le disais, la Bible contient vraiment l’inspiration dont nous avons besoin. De nouveau, Mary Baker Eddy a découvert le sens spirituel profond des Ecritures, et donc, pour moi, son livre, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, a élucidé la Bible afin qu’elle puisse être abordée de façon pratique, et afin que nous réalisions que les lois qui étaient mises en œuvre dans la Bible, celles que Jésus a mises en évidence pour nous, sont des lois que nous pouvons mettre en pratique dans notre vie.
J’ai mis en pratique ces règles et ces lois que j’ai trouvées dans la Bible et qui sont si clairement décrites dans Science et Santé et dans les autres écrits de Mary Baker Eddy. Notamment la façon dont nous pouvons nous tourner vers Dieu, ainsi que la façon dont nous pouvons prier. J’ai étudié ce livre pendant des années et des années afin de mieux comprendre ces lois et ces règles, et de mieux comprendre la façon de les mettre en pratique dans ma propre expérience. Et j’ai trouvé que cela fonctionne, et c’est ce que Jésus nous a montré. Nous pouvons donc suivre ses enseignements, en particulier le Sermon sur la montagne, qui se trouve aux chapitres 5, 6 et 7 de l’Evangile selon Matthieu. Obéir à ce qu’il dit est suffisant pour réussir, pour vivre dans l’abondance, pour vivre une vie heureuse et épanouie.