Ma mère savait que ses enfants avaient besoin de conseils pour les aider à prendre de bonnes décisions. Je l’entends encore nous dire : « Ne faites jamais rien que vous n’aimeriez pas que les autres sachent. »
Ce conseil m’a été utile en grandissant. Cependant, nous avons tous besoin de quelque chose de plus qu’une conception personnelle du bien et du mal pour nous maintenir sur la bonne voie. Il nous faut un guide toujours fiable pour être certains que nos choix sont désintéressés, c’est-à-dire bons pour le bien de tous. Mon étude de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy m’a conduite au Christ, qui est ce guide tout à fait fiable.
Le Christ, l’expression de l’Esprit divin éternel, qui était pleinement visible en Jésus, nous révèle la nature universellement bonne de notre divin Père-Mère, l’Amour infini, ainsi que la nature tout aussi bonne de notre vraie identité, en tant que création pure et sans péché de l’Amour, qui est Dieu. La volonté de Dieu est que nous nous aimions les uns les autres comme Il nous aime. Dieu nous donne le discernement spirituel pour savoir ce qui est bien, c’est-à-dire ce qui est dans l’intérêt de tous, et Il nous donne le courage de faire ce qui est bien pour la rédemption et la guérison de tous.
Prenons l’exemple de Saul de Tarse. Il obéissait aveuglément à ce qu’il pensait être la volonté de Dieu. Christ Jésus avait attiré de grandes foules en prêchant et en démontrant que Dieu est l’Amour universel, et en montrant que Sa volonté est que nous nous aimions les uns les autres comme Il nous aime. Mû par une conscience peu éclairée, Saul croyait que le christianisme était un mouvement dangereux qu’il fallait anéantir. Après la résurrection et l’ascension de Jésus, il mena avec férocité un contre-mouvement qui persécutait les disciples de Jésus, ce jusqu’à ce que la lumière éblouissante du Christ, la Vérité, inonde sa conscience et l’aveugle, pour le détourner de la voie erronée dans laquelle il s’était engagé.
Selon la Bible, Saul s’écria : « Qui es-tu, Seigneur ? » Le récit biblique poursuit : « Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. »
Dans le récit complet (Actes des apôtres 9:1-20), on apprend qu’Ananias, disciple du Christ, fut délivré de la peur que lui inspirait Saul, et reçut l’ordre divin d’aller voir ce dernier afin de lui rendre la vue. Ananias obéit, et la vision de Saul redevint parfaitement claire. Il prit conscience de son erreur et, peu après, il accepta la mission dont Dieu l’avait chargé au nom du Christ. Il se fit connaître par la suite sous le nom de l’apôtre Paul.
Ce n’est pas par choix personnel que Saul renia avec tant d’assurance son passé pour consacrer sa vie au Christ. Le Christ, la Vérité divine même, guidait sa conscience. « Le Christ, écrit Mary Baker Eddy, est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 332)
Le Christ ne fit pas seulement voir à Saul qu’il avait fait fausse route ; il le guida dans la bonne voie en lui révélant le message de Dieu à son égard, à savoir que Dieu l’aimait tendrement. Et Christ le purifia de ses errements, et le guida sur « le bon chemin » pour la rédemption et la guérison de toute l’humanité.
Saul se sentit profondément aimé par Dieu, et il sut désormais que c’était la volonté de Dieu que tous ressentent Son amour profond et suivent le Christ dans cet amour divin salvateur. Et il ne put faire autrement que d’aller de l’avant dans cette voie.
Le Christ éternel est à chaque instant à nos côtés, il nous montre que Dieu nous aime, et il dirige notre conscience. Lorsque nous sommes humbles et réceptifs, que nous sommes tout à fait prêts à être éclairés et réorientés vers des voies nouvelles quand cela s’avère nécessaire, le Christ nous amène à discerner et à suivre la volonté de l’Amour universel. Nous sommes désireux de vivre en accord avec notre véritable identité, en tant que reflet spirituel de l’Amour.
Toute pensée qui voudrait nous empêcher d’aimer les autres comme Dieu nous aime s’oppose à notre intégrité, à notre succès et à notre santé. Le Christ, la vérité, corrige et détruit cet ennemi, cette pensée erronée. C’est pourquoi il est si important de veiller à se laisser guider par le Christ. A cette fin, Mary Baker Eddy nous donne ce conseil : « Tiens-toi fidèlement à la porte du temple de la conscience, garde-la avec vigilance ; ainsi tu sauras quand approchera le voleur. » (Message à L’Eglise Mère de 1902, p. 18) Grâce à cette fidélité, notre vie exprime l’intégrité que Dieu nous a donnée. Nous aimons comme Dieu aime, et ce reflet de l’Amour divin exerce dans le monde une influence qui unifie et guérit, tout en nous protégeant.
Que de belles guérisons et de bienfaits attendent notre famille, notre ville et notre pays, lorsque nous suivons les conseils du Christ dans les plus petits détails de notre vie quotidienne comme dans les plus grands ! C’est la voie de l’Amour universel que de discerner et de suivre ce chemin où nous guide le Christ.
Nous ne sommes jamais seuls, nous ne dépendons jamais que de nous-mêmes. Le Christ est toujours là pour nous guider dans la voie de l’amour maternel de Dieu, qui nous donne de la force. Maintenant même, le Christ révèle directement à la conscience notre nature véritable et intacte, en tant qu’idée spirituelle de l’Amour, à jamais aimée et bénie.
Nous ne sommes jamais séparés de la présence infinie de l’Amour. « Car, comme le dit Paul, en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » (Actes des apôtres 17:28) La connaissance de notre unité avec Dieu, la Vérité et l’Amour divins, nous délivre de la crainte. Elle nous incite à vivre en tant que reflet de l’Amour – à aimer chaque individu en tant qu’idée pure et parfaite de Dieu, pour notre rédemption et notre guérison, et celles de tous. Quelle joie de vivre en étant guidé par le Christ !