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Dépasser un concept corporel de Dieu et de l’homme

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 26 juillet 2021


Combien de fois n’avons-nous pas vu une représentation de Dieu sous la forme d’un homme, peut-être même sur un nuage ? C’est exactement ainsi qu’on Le voit dans la célèbre peinture de la création réalisée par Michel-Ange sur le plafond de la chapelle Sixtine. Il est sur le point de toucher Adam, vraisemblablement pour lui donner vie. Cette image mentale, la société l’entretient depuis des siècles.

Quand on parle de Dieu, on dit généralement « Il » ou « Lui » ; il semble donc presque naturel de Le considérer comme un être corporel, formé à l’image et à la ressemblance de l’homme. Mais ce concept de Dieu n’est pas la vérité.

Abraham, Isaac, Jacob et les prophètes de l’Ancien Testament avaient une relation personnelle avec Dieu. Sa présence leur apparut à différents moments à travers une voix, un buisson ardent, une nuée ou un feu, un tourbillon, autant d’indications d’un Être Suprême unique, d’une présence tangible, spirituelle, non matérielle. C’est en nette contradiction avec d’autres sociétés anciennes qui adoraient de multiples dieux, souvent représentés par des idoles.

Au cours de leur voyage vers la Terre Promise, les enfants d’Israël ont appris à connaître Dieu comme leur guide, leur protecteur, leur soutien et leur législateur. L’Ancien Testament nous parle à maintes reprises d’obstacles gigantesques surmontés, de nourriture disponible dans le désert, de malades guéris et de morts ressuscités par la puissance divine.

Christ Jésus a marqué histoire de l’humanité en mettant en évidence le concept de Dieu en tant que notre Père. Cette compréhension plus profonde lui a permis, ainsi qu’à ses disciples, de prouver de manière similaire, mais avec une efficacité encore plus grande, la présence de Dieu, Sa puissance et Son amour pour tous, en guérissant les malades et les infirmes, en nourrissant les foules, en surmontant les obstacles et en ressuscitant les morts.

Jésus dit : « Ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Luc 12:29-31)

L’Apôtre Paul a porté le message du Christ au-delà du monde juif. Lorsqu’il prêchait en Grèce et dans d’autres parties de l’Empire romain, alors que beaucoup croyaient en de nombreux dieux et leur donnaient à chacun un nom, une histoire, une représentation physique, il lui a fallu affronter leurs conceptions matérielles de la Divinité.

L’exemple suivant est relaté dans les Actes des apôtres : « Paul, debout au milieu de l’Aréopage, dit : Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j’ai même découvert un autel avec cette inscription : A un dieu inconnu ! Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme ; et il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. [...] car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » (17:22-25, 28)

Cette explication rejette la croyance à un Dieu en tant qu’être corporel et renforce la compréhension de l’omniprésence spirituelle d’un Dieu qui est avec chacun de nous en tout temps.

Mary Baker Eddy, une pionnière spirituelle qui a découvert la Science à la base des guérisons de Christ Jésus et écrit Science et Santé avec la Clef des Ecritures, répond ainsi à la question « Qu’est-ce que Dieu ? » : « Dieu est Entendement, Esprit, Ame, Principe, Vie, Vérité, Amour, incorporels, divins, suprême, infinis. » (Science et Santé, p. 464) Elle écrit également ceci : « La Science Chrétienne insiste avec force sur la pensée que Dieu n’est pas corporel, mais incorporel, c’est-à-dire sans corps. » (ibid., p. 116)

Science et Santé explique également que nous sommes, nous aussi, spirituels et incorporels, en tant que création de l’Esprit divin. A la réponse à la question « Qu’est-ce que l’homme », nous lisons : « L’homme n’est pas matière ; il n’est pas composé de cerveau, de sang, d’os et d’autres éléments matériels. Les Ecritures nous apprennent que l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. La matière n’est pas cette ressemblance. La ressemblance de l’Esprit ne peut être si dissemblable à l’Esprit. L’homme est spirituel et parfait, et, parce qu’il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne. » (p. 475)

Lorsque nous apprenons à rejeter la fausse croyance que nous sommes des êtres physiques sujets à la maladie et aux blessures, pour nous identifier spirituellement en tant que ressemblance incorporelle, parfaite, de Dieu, nous obtenons des guérisons. Voici un exemple tiré de ma propre expérience.

Il y a de nombreuses années, une petite grosseur est apparue sur le dessus de mon poignet gauche. Elle était bien visible, mais ne me gênait pas physiquement. Je priais à ce sujet de temps en temps, niant la réalité de sa présence dans mon être.

Un jour, des amis m’ont rendu visite et, sans connaître mon état, le mari a dit que sa fille avait une grosseur sur son poignet que seule une délicate intervention chirurgicale pourrait enlever. Sa fille me l’a montrée. La grosseur était similaire à celle que j’avais au poignet. Cela a retenu mon attention. Je me suis mis à prier avec plus de ferveur, même si à cette époque je considérais toujours que la grosseur était quelque chose qu’il fallait faire enlever.

Avec le temps, la grosseur s’est étendue, me gênant dans mes mouvements et devenant douloureuse. J’avais toujours aimé jouer de la guitare, mais à présent la grosseur m’en empêchait. J’ai donc cessé d’en jouer pendant plusieurs mois. Au cours de l’été, ma femme et moi avons pris deux semaines de vacances et, comme chaque fois, j’ai emporté ma guitare. Un soir, j’ai eu très envie d’en jouer. Je ne savais pas si c’était sage de jouer malgré la douleur, mais j’y ai réfléchi en m’inspirant de ce passage du livre d’étude de la Science Chrétienne : « Le désir, c’est la prière ; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu’ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. » (Science et Santé, p. 1)

J’ai joué et chanté pendant plus d’une heure, et par moments sans avoir mal au poignet. J’en ai éprouvé de la reconnaissance et de la joie, et je me suis senti inspiré. A mon réveil, le lendemain matin, j’ai vu que la grosseur était partie.

J’ai d’abord été surpris, et je me suis demandé comment un problème que j’avais depuis un an pouvait disparaître aussi vite. Puis une petite bosse a refait surface au même endroit le lendemain matin. J’ai alors compris que ce n’était pas la bonne façon de voir. Est-ce que je me considérais comme un être corporel, comme on voit si souvent en Dieu un être corporel à la ressemblance de l’homme ? J’avais besoin de mieux comprendre ce qui s’était passé.

En réexaminant attentivement les pensées qui m’étaient venues en jouant de la guitare, cette nuit-là, je me suis souvenu avoir pensé que l’Entendement divin est la source d’inspiration des chansons que l’on écrit et de la musique que l’on compose. En affirmant que je pouvais confier à Dieu mon désir d’exprimer la beauté et l’harmonie dans la musique, j’ai pu me défaire de la peur de la difformité, de la douleur et de la gêne. Comme j’ai cédé avec confiance à la présence de Dieu, mes préoccupations au sujet du corps ont totalement disparu. Entrevoyant le fait que ce problème ne faisait pas partie de l’Esprit divin, incorporel, je me suis aussi débarrassé de la croyance qu’il pouvait faire partie de mon moi véritable créé par Dieu, ce qui s’est traduit par la guérison du poignet.

Au cours des jours suivants, je me suis appliqué à ne pas penser au problème physique, mais à me tourner vers Dieu avec une grande confiance, sachant que j’étais Son idée spirituelle. Bientôt la petite bosse a disparu complètement, pour ne jamais réapparaître. Mon poignet est normal et ne me fait plus mal.

Ce passage à la page 14 de Science et Santé résume bien la leçon que j’ai tirée de cette expérience : « La Vie divine est entièrement séparée de la croyance à une existence matérielle et du songe de cette existence ; elle révèle la compréhension spirituelle et la conscience de la domination qu’a l’homme sur toute la terre. Cette compréhension chasse l’erreur et guérit les malades, et, si vous la possédez, vous pouvez parler “comme ayant autorité”. »

Le fait de dépasser un concept corporel de Dieu et d’apprendre à Le connaître en tant qu’Esprit infini nous permet de ne plus nous considérer nous-mêmes en tant qu’êtres physiques imparfaits. Acquérant alors un concept de l‘homme à la fois nouveau et inspiré, nous voyons que nous sommes les expressions spirituelles d’un Dieu qui est bon. Et c’est merveilleux !

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