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Libéré de la dépendance aux médicaments psychotropes

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 19 juillet 2021


A la mort de mon père, en 2005, j’ai reçu un héritage assorti de conditions. Deux personnes de la famille étaient responsables de mon argent, et je ne pouvais le dépenser qu’avec leur accord. On m’imposait aussi certaines conditions pour recevoir des versements, lesquels servaient surtout à régler directement mes achats, tandis que je touchais personnellement très peu d’argent.

La première condition était que je trouve un travail à plein temps, dont je puisse apporter la preuve par des fiches de paie. Pendant des années j’avais surtout travaillé en free-lance, et je manquais très souvent d’argent. Je demandais alors à mon père de m’aider. La deuxième condition était que je voie un psychiatre et suive un traitement psychiatrique.

Mes parents n’étaient pas scientistes chrétiens, mais mon père savait que j’étudiais la Science Chrétienne, ce qu’il respectait. Bien qu’il ne soit plus de ce monde, je savais qu’il m’aurait soutenue dans mon choix de m’en remettre à la Science Chrétienne pour guérir. Mais j’étais faible, et devant l’insistance de ma famille, j’ai accepté ces conditions. J’ai trouvé un emploi à plein temps et commencé à prendre les médicaments.

Je n’ai pas tardé à devenir dépendante de ces drogues puissantes, qui provoquaient des crises de délire et me rendaient paranoïaque. J’ai démissionné de L’Eglise Mère (La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston), et j’ai cessé d’aller à l’église (je n’y suis pas retournée pendant cinq autres années).

Comme les gestionnaires de mon héritage étaient très autoritaires et surveillaient tous mes mouvements, je ne me sentais pas libre de faire ce qui me semblait bon. Je n’aimais pas mon travail et j’étais malheureuse. Je suis une artiste, mais je ne n’avais guère l’occasion de créer. Je me suis également mariée à cette époque, mais la vie de couple n’était pas facile, et j’étais très dépressive la plupart du temps.

Un jour, j’ai tout simplement cessé de « fonctionner ». Je n’avais plus envie de vivre. J’ai fini par être internée dans un asile psychiatrique, où l’on m’a bourrée de médicaments au quotidien. J’avais avec moi le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, avec quelques autres affaires personnelles. Un passage, dans ce livre, interprète la parabole de Jésus du bon grain et de l’ivraie, qu’on laisse croître ensemble jusqu’à ce qu’il soit possible de les distinguer l’un de l’autre. Voici le passage : « Le temporel et l’irréel ne touchent jamais l’éternel et le réel. Le muable et l’imparfait ne touchent jamais l’immuable et le parfait. L’inharmonieux et ce qui se détruit ne touchent jamais l’harmonieux et ce qui existe en soi. Ces qualités opposées sont l’ivraie et le froment qui en réalité ne se mélangent jamais, bien que (aux yeux des mortels) ils croissent côte à côte jusqu’à la moisson ; alors la Science sépare le froment de l’ivraie, grâce à la compréhension du fait que Dieu est toujours présent et que l’homme reflète la ressemblance divine. » (p. 300)

Cela m’a permis de voir que l’existence que je menais n’était pas la vraie vie, qui est dans l’Esprit divin et provient de l’Esprit divin, une vie gouvernée par Dieu et toujours harmonieuse. J’ai compris peu à peu que les médicaments n’étaient la solution à aucun de mes problèmes. J’ai été capable de séparer l’ivraie (la croyance à la dépendance aux médicaments) du bon grain (la vérité selon laquelle Dieu répond à mes besoins).

En dépit de nos difficultés conjugales, mon mari venait me voir tous les jours, et il chantait en s’accompagnant à la guitare, pour moi et les autres patients. Cela m’a fait un bien incroyable et, au bout de deux semaines, on l’a autorisé à me ramener à la maison.

Cependant, j’étais toujours mentalement instable, et très en colère, à cause de la façon dont me traitait un parent en particulier. Une amie praticienne de la Science Chrétienne m’a dit un jour : « Ton parent n’est pas ton patron. » Cela m’a aidée, mais il a fallu qu’elle me le répète une autre fois pour que je me réveille enfin. J’avais laissé une personne diriger ma vie au lieu d’écouter Dieu ! J’ai commencé à changer, écoutant ce que me disait Dieu, instant après instant, et Lui obéissant. Ma vie a pris une meilleure direction. J’avais encore une foule de problèmes, mais je me suis attachée à cette révélation.

On lit dans un article d’Ecrits divers 1883-1896 de Mary Baker Eddy : « Si nous pouvons contribuer à apaiser la souffrance et à faire diminuer le péché, nous aurons accompli beaucoup ; mais si nous pouvons faire comprendre au monde ce grand fait, savoir, que les médicaments ne produisent pas, et ne peuvent produire, la santé et l’harmonie, puisque “en Lui [l’Entendement] nous avons la vie, le mouvement, et l’être”, nous aurons accompli encore bien davantage. » (p. 8)

Après cette prise conscience, j’ai tout de suite cessé de prendre les médicaments, ce qui, d’un point de vue médical, n’est pas recommandé. J’ai très mal réagi. Heureusement, mon mari m’a soutenue tout au long de cette période extrêmement difficile.

Au moment où j’étais sur le point de replonger, j’ai eu cette pensée très claire qui, j’en étais sûre, venait de Dieu : « Retourne à ton association. » Il s’agissait de la réunion annuelle des élèves du professeur avec qui j’avais suivi le Cours Primaire de Science Chrétienne, des années auparavant. Ma journée d’association tombait la semaine suivante, aussi ai-je rapidement pris contact avec ceux qui l’organisaient, et je leur ai dit que je viendrais.

Ce retour à mon association a marqué mon retour à la Science Chrétienne. Bien que je sois toujours aux prises avec les mêmes problèmes, j’ai recommencé à aller à l’église et à m’imprégner de la vérité. Ainsi, j’ai peu à peu retrouvé une stabilité mentale.

Je suis devenue plus tard membre de l’église filiale de La Première Eglise du Christ, Scientiste, que je fréquentais, et j’ai aussi réintégré L’Eglise Mère. Depuis, j’ai été Lectrice dans mon église, membre du Conseil, j’ai fait partie du comité de la garderie et de celui des huissiers, et je ne l’ai jamais regretté. Je n’ai jamais repris de traitement psychiatrique ni consulté un psychiatre depuis plus de dix ans que cette guérison a eu lieu. En écoutant Dieu, la seule autorité dans ma vie, j’ai de moins en moins craint les personnes de ma famille responsables de la gestion de mon héritage.

J’ai connu bien d’autres épreuves, et la vie n’a pas toujours été facile. Mais j’ai surmonté tant de choses et obtenu de si nombreuses guérisons que je peux affirmer avec confiance que la loi d’harmonie de Dieu règne véritablement. Nous pouvons le prouver tous les jours ! Je suis éternellement reconnaissante envers la Science Chrétienne.

Nom omis par la rédaction

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