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L’étreinte de notre Mère, l’Amour divin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2021

Paru d'abord sur notre site le 24 mai 2021


Il existe peu de choses comparables à la pureté et à la permanence de l’amour maternel. Une mère connaît intuitivement les besoins de son enfant mieux que personne. Même lorsque ses enfants ont « quitté le nid », ses espoirs et ses prières n’ont de cesse de les accompagner, car ni le temps ni l’espace ne sauraient affaiblir son dévouement.

Peut-être que nombre d’entre nous reconnaîtront dans cette description leur propre mère. Pour certains, cependant, une telle description semblera idéaliste. Leur mère n’est peut-être plus de ce monde, et son amour n’est plus qu’un lointain souvenir. Ou peut-être qu’en raison des circonstances sans précédent depuis l’année dernière, il ne leur a pas été possible d’être vraiment présent auprès d’elle. D’autres encore regretteront de ne pas avoir noué avec leur mère ce lien chaleureux que d’aucuns ont développé.

Mais quelles que soient les circonstances ou la situation familiale, il existe un amour supérieur plus profond vers lequel se tourner pour trouver réconfort et conseils et, bien sûr, la guérison. Je veux parler de l’amour de Dieu, notre vraie Mère. Cet amour toujours présent environne chacun de nous maintenant même.

Comment ressentir vraiment cette tendre étreinte et la faire sienne ? Il s’agit pour une grande part d’élargir et de purifier notre concept de la Divinité, en échangeant une vision humaniste limitée de Dieu pour une vision plus spirituelle et plus scientifique. Les enseignements de la Science Chrétienne révèlent Dieu en tant qu’unique créateur de tout, dont l’individualité est le bien suprême toujours présent. On peut également comprendre Dieu en tant que Principe universel ou Entendement immortel gouvernant tout être véritable. Mais le synonyme de Dieu le plus cher à notre cœur est sans doute « Amour ».

La Bible rapporte ces paroles du prophète Jérémie : « De loin l’Eternel se montre à moi : je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma bonté. » (Jérémie 31:3)

La guérison du chagrin, d’un sentiment d’isolement ou de la douleur est à notre portée lorsque nous comprenons que l’Amour divin nous environne tendrement. Il ne s’agit pas d’une impression fluctuante, ou qui dépendrait de la présence à nos côtés d’une personne aimée. L’Amour est le seul pouvoir de l’univers, maintenant l’unité de toutes choses avec lui. L’Amour est également Esprit. Nous vivons et nous déplaçons dans cet Esprit infini en tant qu’expressions ou idées spirituelles, comme les gouttes d’eau « vivent » dans l’océan ou les notes d’une symphonie dans la musique.

Grâce à ce sens supérieur de l’Amour et à notre unité spirituelle avec Dieu, nous commençons à comprendre que ce ne sont pas les conditions ou circonstances matérielles qui nous définissent et qu’elles ne peuvent pas non plus s’opposer légitimement ou durablement à l’Amour, à ce sentiment d’être tendrement étreints, chéris et réconfortés par notre unique Mère. Nous voyons que notre raison d’être est de refléter la nature de l’Amour en exprimant dans notre existence la compassion, la douceur, la bonté et la grâce.

L’Amour soutient et protège

Lorsque nous comprenons mieux que nous reflétons Dieu et exprimons les qualités de l’Amour, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas des êtres désœuvrés, forcés à ne compter que sur leur propre sagesse et leurs bonnes intentions. Dieu nous soutient par Sa force ! Sachant cela, nous ressentons plus intimement que notre foyer véritable, ou lieu de repos spirituel, est établi sur le roc solide de l’Amour, de son pouvoir et de sa protection.

Un jour, j’ai souffert d’une douleur interne invalidante qui me donnait l’impression d’être seule et séparée de l’Amour. Mais en priant, en tournant ma pensée vers Dieu, j’ai pris conscience de la présence divine, douce et protectrice de l’Amour. La douleur a disparu, et j’ai été stimulée par une compréhension et une joie nouvelles, en pensant que j’avais toujours vécu dans cet Amour et que je ne pourrais jamais être en dehors.

L’Amour guide et dirige

Nous ne sommes pas dans le noir, contraints d’avancer à tâtons dans la vie, en espérant dénicher le bon travail, le bon mari ou la bonne épouse, le bon logement et les bonnes opportunités. Chaque jour, sans jamais faillir, l’Amour divin nous materne. Nous en sommes spirituellement conscients dans la mesure où nous acceptons de prier dans le calme et avec désintéressement pour entendre ces intuitions maternelles qui émanent de Dieu, et nous aident à purifier nos mobiles et à prendre les bonnes décisions. Après tout, un reflet de Dieu (telle une silhouette reflétée dans un miroir) s’anime forcément en harmonie complète avec l’original. Il ne peut jamais se tromper.

L’Amour nourrit et répond aux besoins

« L’Esprit nourrit et revêt chaque objet comme il convient à mesure qu’il apparaît dans l’ordre de la création spirituelle, exprimant ainsi tendrement la paternité et la maternité de Dieu », déclare Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 507). Il est dans la nature de l’Amour de nous bénir, de nous inspirer des idées créatives et utiles, qui rendent possibles des opportunités enrichissantes. Puisqu’il ne peut y avoir de séparation entre Dieu et l’homme, la vraie identité de chacun, nous ne pourrons jamais manquer de ce dont nous avons besoin, même si les sens matériels suggèrent le contraire. Le comprendre nous libère de la crainte. La solution harmonieuse se fera jour quelle que soit la situation, dans la mesure où nous spiritualiserons nos pensées, réalisant ainsi que l’Amour est notre source première toujours présente. L’Amour nous nourrit à travers un flux permanent d’idée justes, de talents et de dons, qui en retour répondent à nos besoins quotidiens de façon concrète.

L’Amour rachète et sauve

Si un enfant se perdait dans un centre commercial, est-ce que sa mère ne le chercherait pas partout ? De même, notre Mère Amour vient nous chercher si nous nous sommes égarés par le fait de l’ignorance ou du péché. Jésus fait allusion à ce point dans l’une de ses paraboles : « Quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. » (Luc 15:8, 9) Quand viennent les épreuves, les anges de l’Amour sont particulièrement proches, porteurs de messages d’inspiration pour éclairer notre chemin et purifier nos pensées.

Christ Jésus avait la vision la plus claire et la plus pure de la réalité. En tant que Fils de Dieu, il n’entretenait aucune erreur de pensée et ne commettait aucun péché. Il voyait véritablement Dieu et l’homme, il les voyait un dans l’être, il voyait que l’homme est l’expression éternelle de l’Amour, créé à la ressemblance de l’Esprit. Il dit : « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30). Il est venu faire part de cette vérité à l’humanité, et la démontrer par la guérison des maux et la résolution de problèmes de toutes sortes.

Ce Christ, ou Vérité qui guérit, est l’activité de l’Esprit, qui élève et oint. Exprimée par Jésus, elle vient à la pensée, aujourd’hui encore, pour dissiper les croyances sombres et négatives, les tendances haineuses et tout sentiment de solitude, et pour révéler la présence chaleureuse de l’étreinte maternelle de l’Amour. « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28:20)

Tandis que nous recherchons le Christ et revendiquons notre unité avec Dieu, nous sommes gagnés par le sentiment d’appartenir à Dieu, et de Lui avoir toujours appartenu. Nous sommes certains que Ses bras nous étreignent. Et, en retour, nous pouvons à notre tour étreindre les autres. En fait, si nous ne nous efforçons pas de les inclure dans nos pensées et de les aimer en tant qu’idées spirituelles de Dieu, possédant à Ses yeux une valeur élevée, nous nions Son amour envers nous. Comprendre Dieu, c’est être comme Lui – des luminaires d’amour comme Jésus l’a ordonné.  Mary Baker Eddy écrit : « La vraie prière, ce n’est pas demander l’amour à Dieu ; c’est apprendre à aimer et à inclure tout le genre humain dans une même affection. Prier, c’est utiliser l’amour dont Il nous aime. La prière engendre un vif désir d’être bon et de faire le bien. »  (Non et Oui, p. 39)

Lorsque nous nous éveillons à cette Science de l’être véritable, ou Science de l’Amour, et surtout lorsqu’elle est au cœur de notre vie et que nous nous l’approprions, c’est comme si nous rentrions à la maison. C’est demeurer dans une paisible conviction et une joie ineffable, sachant que l’amour maternel de Dieu ne nous abandonne pas plus que le soleil ne cesse de briller. C’est là notre source même. Le fleuve au cours bienveillant, attentif, protecteur et directeur de l’Amour ne cesse jamais de s’écouler. L’Amour est, et a toujours été, à nos côtés.

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