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Ouvrir le cadeau divin de la vraie liberté

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2020

Paru d'abord sur notre site le 26 octobre 2020.


Beaucoup chérissent Noël comme un trésor annuel d’amour familial autour du repas traditionnel, dans une ambiance festive.

Mais il y a dans Noël un élément essentiel qui représente bien autre chose. C’est l’occasion de reconnaître et de rectifier certains aspects de notre vie qui ne sont pas aussi roses : par exemple, une forme d’égoïsme, certains excès, la jalousie ou un mauvais caractère, qui risquent de gâcher la fête de Noël. La Bible dit au sujet de Marie et de la naissance virginale qui est au cœur de l’histoire de Noël : « Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1:21)

La promesse du salut qui nous délivre du péché est l’assurance que nous finirons par nous libérer de toutes les pensées et actions qui nous empêchent de reconnaître que nous sommes les joyeux enfants de la Divinité, pleinement comblés par l’amour de Dieu. Cette liberté promise est le cadeau de Noël originel que Dieu a fait à toute l’humanité, et qu’Il a enveloppé dans les paroles et les actes de Jésus. Celui-ci a guéri aussi bien les malades que les pécheurs en connaissant leur être véritable en tant qu’enfants impeccables d’un Créateur parfait, et en le leur révélant. Cette vraie nature est merveilleusement bien décrite dans ces paroles bibliques qui s’appliquent à tous : « L’esprit de Dieu m’a créé, et le souffle du Tout-Puissant m’anime… Je suis pur, je suis sans péché, je suis net, il n’y a point en moi d’iniquité. » (Job 33:4, 9)

Notre nature créée par l’Esprit n’est donc absolument pas sensible à la maladie ou au péché. Parfois, cependant, cette idée même, qui nous est devenue familière, peut devenir une sorte zone aveugle si jamais nous sommes tentés, par commodité, de rejeter le péché en n’y voyant qu’un simple mensonge à notre sujet.

C’est là précisément ce que la Science divine révèle au sujet du péché ; un mensonge selon lequel nous sommes matériels. Mais si nous croyons à ce mensonge particulier, savoir que nous sommes gouvernés par quelque trait de caractère négatif, il est important de l’admettre pour nous-mêmes, comme le souligne dans ses écrits Mary Baker Eddy, la découvreuse de cette Science. Dans son ouvrage fondamental, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, elle fait une distinction entre la façon dont on prouve l’irréalité de la maladie et l’irréalité du péché. Alors que pour détruire la maladie, il faut refuser d’y attribuer la moindre réalité, « pour prouver scientifiquement que le péché est une erreur ou qu’il est irréel, il faut d’abord voir ce que le péché prétend être, et ensuite le détruire » (p. 461).

« Prouver scientifiquement » signifie mettre en lumière dans sa vie ce qui est divinement vrai. Et c’est bien cela le grand cadeau que Noël célèbre chaque année : l’avènement du Messie dont la vie et les guérisons allaient révéler la lumière éternelle du Christ, la vraie idée de ce que nous sommes tous, en tant qu’enfants de Dieu éternellement aimés. Depuis sa naissance, qui est unique en soi, jusqu’à sa résurrection et son ascension, en passant par l’œuvre de guérison inégalée qu’il a laissée en exemple, Jésus a mis en lumière cet ordre véritable de la création, révélant que chacun de nous est sans cesse l’objet de l’amour inépuisable de Dieu.

Mais de même que le fils prodigue de l’une des célèbres paraboles de Jésus, nous pouvons perdre de vue cet amour à cause de choix peu sages et égocentriques, puis avoir besoin de prendre conscience avec humilité des voies dans lesquelles nous nous sommes égarés. Cette prise de conscience apaisée nous ouvre le cœur au pouvoir de transformation de l’amour spirituel qui inspirait les guérisons de Jésus, permettant au « Christ vivant » de paraître, ainsi que le proclame le chant de Noël que l’on aime tant, « O Bethléhem » de Phillips Brooks (Hymnaire de la Science Chrétienne, no 222). Alors, comme le fils prodigue, nous apprendrons, nous aussi, que l’amour de notre Père-Mère céleste ne s’arrête jamais.

Laisser entrer ce Christ vivant qui nous transforme, c’est un cadeau que nous acceptons pour nous-mêmes, car c’est le point de départ essentiel pour nous défaire de certains défauts qui nous empêchent d’avoir conscience du grand amour que Dieu a pour nous. Ce changement de pensée nous élève au-dessus de la fausse conscience d’être faits de matière sans moralité, et non d’Esprit. C’est également un cadeau glorieux que nous offrons à ceux qui croisent notre existence, car nous exprimons plus clairement notre vie spirituelle véritable qui reflète avec éclat l’amour de Dieu pour tous.

Il se peut que nous ayons à lutter avec force contre un sens matériel de notre nature pour nous libérer et accepter notre impeccabilité spirituelle innée, en tant que reflet de Dieu. Mais dès que nous admettons que quelque chose en nous a besoin de rédemption, nous pouvons chérir la promesse de Noël qu’une telle rédemption prévaudra, car Dieu aime tellement le monde aujourd’hui, autant qu’Il l’aimait lorsque Son amour donna naissance à ce cadeau qu’était Jésus.

Tony Lobl
Rédacteur adjoint

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