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La Bible : notre guide pour renforcer notre courage

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2020


Le mois de novembre n’est plus le même pour moi depuis que les enseignements de la Science Chrétienne m’ont conduit à aimer la Bible. Avant, c’était le mois où l’hiver, qui était la saison que j’aimais le moins, commençait à s’installer. Désormais, c’est un mois au cours duquel s’installe une chaleureuse lueur de gratitude envers Dieu (Thanksgiving, le jour d’Actions de Grâces) et d’intérêt spécifique pour la Bible (la Journée internationale de la Bible). 

Méditer la Bible nourrit de fraicheur et d’élévation spirituelle tout ce qui constitue notre vie, en particulier si l’on discerne le message de guérison spirituelle qu’elle contient et que la lentille de la Science Chrétienne magnifie. Voici un changement très simple qu’elle a produit sur moi : j’ai appris à aimer l’hiver !

Mais de nouvelles perspectives bien plus vastes émanent de la Bible. Elle nous aide à discerner notre pensée et à la confronter à la norme intemporelle de la pensée chrétienne exposée dans ses pages. Une lettre de Saint Paul dit : « Nous avons la pensée de Christ » (I Corinthiens 2:16), ce qui met en évidence un point clef des enseignements de la Science Chrétienne : la véritable source de nos pensées est l’Entendement divin, Dieu, qui a été le plus clairement exemplifié en Jésus. Une autre lettre traditionnellement attribuée à Paul souligne la nature d’une telle pensée émanant de l’Entendement : « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » (II Timothée 1:7)

Quelle promesse ! Notre véritable conscience est l’Entendement qui était en Christ Jésus – sans peur, puissant, aimant, et sage. Cette belle idée spirituelle devient pratique lorsque nous comprenons et acceptons le Christ, l’idée véritable de notre unité spirituelle avec Dieu, ainsi que Jésus l’a si clairement compris. Sa vie était empreinte d’une telle conscience de cette véritable unité avec le Divin que les pronostics et les diagnostics sombres de la peur – qui se jouaient dans les esprits et les corps malades de ceux qu’il rencontrait – cédaient la place à la véritable mentalité de l’homme en tant que reflet divin de l’Entendement immortel. A la lumière de la perception spirituelle qu’il avait des hommes et des femmes qu’il rencontrait, la mentalité mortelle opposée abandonnait son emprise supposée, et les maladies qui en découlaient – la fièvre, la cécité, l’invalidité, la démence et la lèpre – étaient guéries.

Nous aussi pouvons remettre en question l’idée fausse que notre mentalité est moins que la manifestation sans peur d’un Entendement sans peur, en acquérant une perception semblable au Christ de notre identité spirituelle. En tant que reflets de « l’amour parfait » qui « bannit la crainte » (I Jean 4:18), nous sommes vraiment sans peur. Lorsque nous voyons et acceptons cette vérité spirituelle, la peur perd son emprise sur notre conscience humaine, même lorsque la cause semble si rationnelle que la peur apparaît aussi solide que du béton. 

C’est ce que j’ai ressenti alors que je redoutais une confrontation imminente il y a quelques temps. J’étais pétrifié par ce que je considérais comme une altercation inévitable et par les conséquences qu’elle aurait. Pourtant, la Bible offre un puissant exemple de libération de la peur lorsque l’on se trouve face à un conflit.

Un des patriarches hébreux, Jacob, a fait face à un défi beaucoup plus difficile que le mien lorsque son frère, Esaü, s’est dirigé vers lui avec quatre cents hommes. Jacob avait dérobé, des années auparavant, le droit d’ainesse et la bénédiction qui revenaient à Esaü, et il était terrifié par ce qui l’attendait. Ainsi que le dit le commentaire du chapitre 32 de la Genèse, dans la traduction anglaise de la Bible The Voice : « Esaü étant en chemin, il se pourrait bien qu’à la même heure, le lendemain, il soit mort, et que sa famille soit tuée ou capturée. Il a désespérément besoin de la protection et de la bénédiction de Dieu, d’où sa souffrance et son agonie tout au long de la nuit. »

En m’efforçant de tirer les leçons de telles histoires, j’ai été incroyablement aidé par le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Il met en lumière la signification spirituelle de ces récits bibliques. Dans le cas présent, il met en évidence la façon dont Jacob a décelé et surmonté la perception erronée que nous sommes matériels plutôt que spirituels.

Commentant la nuit d’angoisse et de transformation de Jacob, que la Bible décrit comme Jacob luttant avec un homme, Science et Santé décrit Jacob aux prises avec un sens erroné et matériel de ce qu’est l’homme. On y lit : « Jacob était seul, combattant l’erreur – luttant contre un sens mortel de vie, de substance et d’intelligence comme existant dans la matière avec ses faux plaisirs et ses fausses douleurs – lorsqu’un ange, un message de la Vérité et de l’Amour, lui apparut et frappa le tendon, ou la force, de son erreur, jusqu’à ce qu’il en vît l’irréalité ; et, étant ainsi comprise, la Vérité lui donna la force spirituelle dans ce Péniel de la Science divine. » (p. 308) Cette vision intérieure de ce qui était réel et de ce qui ne l’était pas a apporté à Jacob une paix inconditionnelle. Une magnifique et joyeuse réconciliation avec Esaü s’en est suivie.

Cette histoire m’a encouragé à reconnaître que, même si la confrontation que je redoutais semblait être extérieure à moi, j’avais aussi besoin de lutter intérieurement avec la question relative à ce qui est réel et déterminant, l’Esprit ou la matière. En le faisant, l’épais brouillard de la peur a commencé à se lever. Il m’est apparu que, bien que la peur semble entièrement rationnelle, sa nature sous-jacente est une acceptation que Dieu n’est pas aux commandes. J’ai vu, à l’inverse, que je pouvais avoir confiance dans le fait que le gouvernement de Dieu est « suprême, tant dans le prétendu domaine physique que dans le domaine spirituel », ainsi que l’énonce Science et Santé (p. 427).

En acquérant cette conviction, je me suis senti libre de réfuter la légitimité apparente de la peur. Une paix profonde et sainte, enracinée dans un sens spirituel de la réalité et de l’autorité de Dieu, m’a envahi. Dans cet espace mental paisible, une nouvelle façon de gérer le problème ayant provoqué la dispute est venue à ma pensée, et je me suis senti poussé à téléphoner immédiatement à la personne plutôt que d’attendre la rencontre qui devait avoir lieu. A ma grande joie, ce qui était apparu comme un problème facteur de division était devenu un non-problème, et nous avons eu un échange sympathique et harmonieux. 

Que nous soyons confrontés à des difficultés relationnelles, à la maladie ou au manque, la Bible nous montre comment nous gagnons du courage et trouvons la guérison en nous appuyant sur Dieu, la source toujours présente d’une pensée puissante, aimante et sage. Parfois, cette guérison se produit rapidement, d’autres fois, elle nécessite d’être persévérant. Mais, peu importe que la peur paraisse logique et bien concrète, le Christ peut nous élever au-dessus d’elle. Elle n’est jamais véritablement notre pensée, parce que l’Enten­dement, Dieu, est sans peur, et c’est de là que nos pensées émanent véritablement.

Tony Lobl
Rédacteur adjoint

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