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« L’eau vive », la grâce intarissable de l’Amour

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 7 septembre 2020


L’eau est pour nous un élément vital, sans lequel la vie humaine n’existerait pas. Dans certaines parties du monde, des femmes et des enfants parcourent à pied d’énormes distances chaque jour pour en rapporter. Même dans les régions d’abondance, certains transportent une bouteille d’eau avec eux pour ne pas en manquer durant la journée.

D’un point de vue spirituel, l’eau peut représenter l’essence même de la vie. Dans les Ecritures, c’est souvent le symbole de la Parole de Dieu qui soutient et nourrit l’humanité. Christ Jésus fait référence à « l’eau vive », la source de la vigueur spirituelle qui n’est jamais rare ni stagnante, mais pure et éternelle.

Selon un commentaire biblique, « l’eau vive » est « l’énergie spontanée de la grâce intérieure indéfectible ». Comme Dieu est l’Amour immortel, et que nous sommes Son expression même, cette vitalité illimitée de la grâce nous préserve en tant que Son expression directe.

L’amour sans limites de Dieu nous est révélé par l’esprit du Christ, que Mary Baker Eddy décrit comme « une influence divine toujours présente dans la conscience humaine » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. xi). Grâce à cette influence Christ, nous sommes capables de percevoir l’Amour infini qui comble, nourrit et conserve notre être.

Il se peut qu’à certains moments nous ayons soif de compagnie, et besoin de santé ou d’argent pour payer nos factures. Toute joie semble nous avoir quittés et nous ne nous attendons plus au bien. Mais notre Père céleste, Dieu, dispense tout bien à Sa création, y compris l’inspiration divine grâce à laquelle surmonter un point de vue stérile sur la vie.

La Bible nous dit que Dieu « du rocher … fit jaillir des sources, et couler des eaux comme des fleuves » (psaume 78:16), et elle nous invite à connaître cette abondance infinie : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux » (Esaïe 55:1). A mes yeux, les « eaux » indiquent ici le pouvoir nourricier perpétuel de l’Amour éternel.

Comment puiser dans l’amour de Dieu qui nous soutient quand nous nous sentons vides, privés de ce dont nous avons besoin, et que notre puits d’amour semble asséché ? C’est à ce moment que nous pouvons creuser notre puits plus profondément ; en d’autres termes, renforcer notre compréhension du pouvoir de l’Amour dans notre vie. Ce n’est pas une tâche ardue ! L’effort mental qu’il nous est parfois nécessaire de maintenir pour comprendre et affirmer l’omniprésence de l’Amour se nourrit de notre désir sincère. Ce désir nous incite à consacrer un temps de silence pour communier avec l’Amour – pour ressentir la proximité de l’Amour – accueillir ses tendres qualités, et nous réjouir des preuves de cet Amour qui nous entourent.

Christ Jésus exprimait et pratiquait constamment l’amour de l’Amour. Lors de sa rencontre avec une femme samaritaine, l’acte de puiser l’eau d’un puits devient une métaphore vibrante sur la présence de l’Amour qui donne la vie (voir Jean 4:1-30). Jésus a marché dans la chaleur et la poussière des chemins, et il arrive au puits de Jacob, vieux de plusieurs siècles, mais il n’a rien pour puiser de l’eau. La femme est en train de remplir sa cruche au milieu de la journée, à l’heure où peu de gens sortent sous le soleil du désert. Jésus lui demande à boire. Elle l’interroge avec scepticisme, car les Juifs ne sont pas censés avoir des relations avec les Samaritains. Mais la réponse de Jésus part d’une plus grande profondeur de pensée : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

La réponse de la femme est pragmatique : Comment pourrait-il le faire alors qu’il n’a même pas un seau pour puiser ? Mais Jésus oriente ses pensées vers le point de vue spirituel en lui expliquant : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » Voilà qui pique la curiosité de cette femme ! Le Christ, exemplifié par Jésus, éveille son désir de connaître Dieu. Elle répond qu’elle veut cette substance spirituelle afin de ne plus jamais avoir soif.

« Une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » – quelle promesse ! Cependant Jésus ne fait pas asseoir cette femme par terre pour lui exposer la vérité concernant la relation entre Dieu, le Père, et l’homme, Son idée. Il ne lui fait pas non plus la leçon sur l’immoralité de son mode de vie. Il lui demande simplement d’aller chercher son mari, ce qui met en lumière le fait qu’après avoir eu cinq maris, elle vit à présent en concubinage avec un homme. L’amour du Christ expose ce qui a besoin d’être purifié en elle avant qu’elle puisse comprendre l’amour constant dont Dieu l’aime. La femme court au village pour répandre la nouvelle concernant cet homme extraordinaire : « Ne serait-ce point le Christ ? »

N’est-ce pas souvent de cette façon que nous apprenons à connaître l’amour que Dieu a pour nous ? Lorsque nous sommes assoiffés – que nous nous sentons seuls, dépassés, malades ou en détresse – le Christ met dans nos cœurs la grâce même à laquelle nous aspirons. En réalité, l’amour incessant de Dieu à notre égard est présent en nous et toujours accessible. Il n’est jamais flétri, dévasté ou épuisé. On pourrait dire que nous sommes à 100 % « hydratés » par l’Amour. De même que Jésus a répondu au besoin de la femme au puits, le Christ vient à notre conscience pour nous offrir une vérité pure et limpide : la sollicitude et la protection de Dieu. Et puisque notre identité émane de l’Amour, nous sommes aimés, aimants et aimables.

Comme la femme près du puits, il se peut que nous ayons à reconnaître la nécessité d’une purification. C’est une leçon que j’ai apprise, il y a des années, quand j’étais à l’université. A l’époque, bien avant l’existence des banques en ligne, mes parents m’envoyaient chaque mois une certaine somme en espèces. Un jour, cet argent m’a été volé dans ma chambre d’étudiante. Non seulement je n’avais plus rien pour le mois, mais j’avais le sentiment d’avoir été violée dans mon intimité. Après avoir déposé une plainte auprès de l’administration de l’université, je me suis mise à prier sérieusement.

Même si je n’étais pas celle qui avait commis ce délit, je savais qu’il me fallait traiter la vive réaction que j’avais eue face à cette situation qui me privait de ressources et d’amour. Je désirais ardemment comprendre plus clairement que l’homme créé par Dieu – c’est-à-dire chaque personne sans exception – est en réalité honnête et aimant, et dispose amplement de tout ce dont il a besoin. J’ai discerné peu à peu que nos « bouteilles d’eau », nos réservoirs de pensée, sont remplies par l’Amour infini. Il ne peut y avoir de lieu où l’honnêteté est absente puisque la Vérité, autre synonyme de Dieu, est omniprésente.

Au cours des six mois suivants, jusqu’à la fin de l’année scolaire, je me suis vraiment efforcée d’être totalement honnête et aimante en pensées et en actes, et de rejeter tout preuve supposée de l’existence de la malhonnêteté ou de l’absence d’amour dans la création de Dieu. J’ai bien mieux compris que mes besoins et ceux de la voleuse étaient comblés par l’Amour.

A la fin de l’année scolaire, l’argent m’a été retourné, accompagné d’une note disant que la personne avait également prié au sujet de l’honnêteté. Mais ce qui était le plus précieux à mes yeux, c’était la façon dont le Christ m’avait éveillée à la perception de la source divine du bien. J’ai vu l’impossibilité pour une idée de l’Amour d’être jamais privée de tout ce qui est bon, qu’il s’agisse de ressources ou d’un sens plus profond de l’honnêteté. Et j’ai mieux compris la nature de l’ « eau vive » du tendre amour de Dieu que Jésus offrit à la femme samaritaine.

Nous sommes sans cesse alimentés par les eaux vivifiantes de l’Amour infini. Les paroles d’un cantique le formulent ainsi :

Vois l’eau vive qui sans cesse
Jaillit de l’Amour divin
Et répand mille richesses
Vainc la peur et le besoin.
Qui peut faiblir quand la source
Désaltère tous les cœurs,
Quand la grâce est la ressource
Offerte par le Seigneur ?
(John Newton, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 71, traduction © CSBD)

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