J’ai commencé à m’intéresser à la Science Chrétienne lorsque j’ai quitté l’armée en 2004. Je suis devenu membre de L’Eglise Mère et d’une église filiale, et j’ai suivi le Cours Primaire. Au fil des ans, j’ai servi dans divers comités d’église et j’ai récemment été Second Lecteur.
En 2017, j’ai eu des difficultés à accommoder avec mes yeux. Je portais les lunettes de lecture qui m’avaient été prescrites à l’armée, lors de l’examen physique auquel j’avais dû me soumettre au moment de prendre ma retraite. Je n’avais jamais renouvelé l’ordonnance. J’ai décidé de me rendre chez un opticien affilié à une chaîne qui se vantait de vous examiner rapidement la vue avant de vous vendre de nouvelles lunettes.
J’ai rempli les formulaires requis, et une personne m’a dit qu’elle allait photographier la partie intérieure de mes yeux avec un appareil spécial pour que le médecin puisse examiner les images. J’ai demandé pourquoi cela était nécessaire, et elle m’a répondu : « Par mesure de précaution ». J’ai poliment refusé, et elle m’a fait patienter dans une salle d’examen.
Très peu de temps après, le médecin est entré et s’est présenté. Il était très poli, très professionnel, et il a commencé tout de suite à m’examiner. En gardant mes anciennes lunettes, j’ai lu sans problème avec l’œil droit les lettres projetées sur le mur. Mais j’ai eu du mal à lire les lettres avec l’œil gauche. Le docteur a testé des lentilles de différentes puissances selon diverses combinaisons. Visiblement perplexe, il a déclaré que quelque chose n’était pas normal.
Il voulait que l’on prenne des photos pour examiner la partie interne de mes yeux. J’ai accepté. Les images ressemblaient à une radiographie ; il les a fixées sur un panneau lumineux. Après les avoir examinées de près, il a dit que l’œil droit paraissait normal et sain, mais que le gauche se remplissait de sang à cause d’une rupture de vaisseaux. Il ne savait pas d’où venait le problème et il a déclaré que je devais voir mon médecin traitant sans attendre pour qu’il me prescrive un traitement.
Je lui ai expliqué que je n’avais pas de médecin traitant, que j’étais scientiste chrétien et que je me guérissais par la prière. Il m’a dit qu’il comprenait, mais il a néanmoins souhaité m’envoyer consulter une spécialiste des yeux qu’il connaissait. Je dois avouer que cela m’a fait peur. J’ai essayé de prier, assis sur son fauteuil, mais j’avais du mal à me concentrer à cause de cette nouvelle perturbante. Il m’a donné le nom de la personne en me conseillant de la contacter tout de suite. Une fois le problème résolu, m’a-t-il dit, nous pourrions alors envisager de changer de lunettes.
De retour chez moi, j’ai aussitôt appelé un praticien de la Science Chrétienne. Nous avons parlé de la nécessité de maîtriser la peur. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Seul, le pouvoir de la Vérité peut empêcher la crainte de l’erreur et prouver la domination de l’homme sur l’erreur. » (p. 380) En réfléchissant à cette phrase, j’ai pris nettement conscience du pouvoir de la Vérité, Dieu, et du néant de l’erreur, c’est-à-dire tout ce qui est opposé à Dieu, le bien. Un bref instant, j’avais songé à appeler la spécialiste ou à retourner voir l’optométriste de l’armée. Mais après avoir parlé avec le praticien et compris que je pouvais faire confiance à Dieu, la Vérité, pour guérir cette erreur, j’ai décidé de prier sérieusement pour éliminer ma peur, en travaillant uniquement avec la Science Chrétienne et en rejetant les suggestions médicales.
Nous avons prié tous les jours, niant la mauvaise pratique mentale agressive, ou influence erronée d’un prétendu entendement opposé à Dieu. Grâce à ces prières quotidiennes, j’ai compris que je n’avais jamais été touché par la moindre prétention de maladie et que rien ne pouvait me détourner de la Vérité. Puisque nous étions tous créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme il est dit dans le premier chapitre de la Genèse, je ne pouvais refléter que l’image spirituelle parfaite de Dieu, image qui voit éternellement. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy définit métaphysiquement les « yeux » comme le « discernement spirituel – non matériel, mais mental » (p. 586).
J’ai étudié tous les jours la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et j’ai continué de remplir mon devoir de Second Lecteur à l’église. Le dimanche suivant l’examen de mes yeux, je me suis rendu compte que ma vue était revenue à la normale et que je pouvais lire sans problème avec mes anciennes lunettes.
Une année exactement après la date de mon examen, j’ai aperçu le chat de notre ferme, un gros chat noir, couché dans l’allée. En me penchant pour le soulever, j’ai remarqué une plaie inquiétante au-dessus de son œil gauche. Il a tourné la tête pour me regarder. A l’endroit où l’œil aurait dû se trouver, je n’ai vu qu’un voile rouge. Je l’ai aussitôt porté jusque dans la maison. J’ai dit à ma femme que notre chat était blessé et qu’il semblait avoir perdu son œil ! Sans regarder l’animal, elle m’a fixé droit dans les yeux, en déclarant avec une assurance tranquille : « Le chat n’a jamais perdu un œil ; il est intact, il n’a aucune blessure. » Elle savait que notre chat était en réalité spirituel, que c’était une idée complète de Dieu. La vérité de son affirmation, prononcée d’une voix calme et paisible, a balayé mes craintes. Tandis que je tenais le chat, elle a nettoyé la blessure. Il gardait les yeux clos et ronronnait doucement. Quand nous avons eu fini de le soigner, il a sauté par terre et disparu au-dehors.
Un peu plus tard dans la journée, j’ai vu qu’il était assis dans l’allée. Quand je me suis approché pour le caresser, il a levé la tête vers moi pour me regarder avec ses deux beaux yeux verts, en parfait état. Rempli de gratitude, j’ai remercié Dieu. J’ai entendu une petite voix en moi qui disait : « De même que je prends soin des yeux du chat et des moineaux dans les airs, sache que je prends soin de tes yeux. » Cela m’a aussitôt rempli de joie.
Cette semaine-là, je suis retourné voir l’ophtalmologue pour changer mes lunettes. J’ai accepté qu’on me photographie à nouveau les yeux. Quand nous avons revu mon dossier, le médecin m’a demandé comment s’était passé mon rendez-vous avec la spécialiste qu’il m’avait recommandée. Je lui ai expliqué que j’avais préféré m’en remettre à la prière pour guérir. En comparant les anciennes photos avec les nouvelles, il a été surpris. Il a constaté avec joie que mes deux yeux étaient normaux, parfaits en tous points, qu’ils ne présentaient aucune trace de rupture ou de saignement.
En poursuivant l’examen, il m’a demandé de lire les lettres de la ligne du milieu sur le mur. Je l’ai fait sans problème, et je lui ai dit que je pouvais même lire les plus petites sur la ligne tout en bas. Inutile de dire que nous étions tous deux très heureux du résultat de cet examen et de l’efficacité de la Science Chrétienne.
J’étais rempli d’une gratitude profonde et d’une joie infinie, sachant que « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (psaume 46:1).
Michael R. Morrow
Grafton, Illinois, Etats-Unis