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Allez-y, « donnez un verre d’eau froide »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2020

Paru d'abord sur notre site le 15 juin 2020.


J’aime beaucoup la manière dont Mary Baker Eddy, l’auteure de ce livre inspiré qu’est Science et Santé avec la Clef des Ecritures, définit le fondement spirituel et la pratique de la Science Chrétienne, quand elle déclare : « Un christianisme plus élevé et plus pratique, qui démontre la justice et subvient aux besoins des mortels dans la maladie comme dans la santé, se tient à la porte de cet âge et frappe pour qu’on lui ouvre. Ouvrirez-vous la porte ou la fermerez-vous à cet ange visiteur qui vient dans la quiétude de l’humilité, comme il vint jadis au patriarche en plein midi ? » (p. 224)

Il y a quelques mois, je me suis rendu à Boston pour une conférence de travail d’une semaine. Au moment d’embarquer dans l’avion, je ne me sentais pas très bien. J’étais l’un des derniers passagers à monter à bord, étant donné la place qui m’avait été attribuée. Tandis que je me frayais un chemin jusqu’au dernier siège libre de cet avion plein à craquer, j’ai été assailli par des pensées négatives, des craintes et une sensation de malaise. Pour ne rien arranger, j’avais oublié d’emporter de quoi lire pour m’occuper. J’ai fouillé dans la poche arrière du siège, en m’attendant à y trouver des magazines de divertissement classiques ainsi que les instructions de sécurité. Mais à ma grande surprise, il y avait le dernier numéro du Christian Science Journal. Je l’ai ouvert sur un article intitulé « Il y a forcément plus ! » (Mark Swinney, août 2019, également publié dans le Héraut de décembre 2019). C’était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment précis, car l’article a élevé ma pensée et mon attention spirituellement et les a tournées vers Dieu.

Presque aussitôt, j’ai reconnu et apprécié tout le bien environnant. Ce changement dans ma conscience a révélé la vraie harmonie. Les deux personnes entre lesquelles j’étais assis se sont avérées d’une très grande gentillesse et d’humeur joyeuse. Le reste du vol a été confortable. Cela a donné le ton à ma semaine d’apprentissage et de développement professionnel, dans le cadre de ma conférence de travail.

Depuis mon retour, j’éprouve beaucoup de gratitude pour la générosité de l’auteur de l’article et de la personne qui a été guidée à laisser ce Journal à cet endroit précis, dans l’avion. Je ne peux m’empêcher de penser aux conseils, ou plus précisément à cet appel à l’action que l’on trouve dans Science et Santé : « Des millions d’esprit sans préjugés – humbles chercheurs de la Vérité, voyageurs fatigués et altérés dans le désert – attendent et veillent pour obtenir le repos et le boire. Donnez-leur un verre d’eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action. » (p. 570)

Le magazine dans l’avion a étanché ma soif spirituelle au moment où j’en avais le plus besoin, et je l’ai laissé au même endroit pour que quelqu’un d’autre puisse en profiter. Cette preuve de l’amour guérisseur de Dieu m’a amené à réfléchir plus sérieusement à la bénédiction que représente le fait de connaître la Science Chrétienne depuis toujours, et à la façon dont je pourrais la partager avec les autres.

Presque aussitôt, j’ai reconnu et apprécié tout le bien environnant.

La connaissance du fondement de l’amour tel qu’il est établi en Science Chrétienne est le plus beau cadeau que mes parents pouvaient me faire. Malgré tout, il nous faut parfois vaincre une résistance à l’acceptation de la vérité spirituelle. Si vous êtes comme moi, vous avez connu des moments où les opinions d’un monde matériel peuvent, par manque de vigilance, nous détourner d’une confiance permanente en Dieu et dans les vérités énoncées par Christ Jésus. Durant toute ma vie, quand j’ai fait face à des tentations de ce genre, j’ai puisé un formidable réconfort dans ces propos audacieux que l’on trouve à la page 227 de Science et Santé : « La Science Chrétienne lève l’étendard de la liberté et crie : “Suivez-moi ! Echappez à l’esclavage de la maladie, du péché et de la mort !” Jésus traça le chemin. Citoyens du monde, acceptez la “liberté glorieuse des enfants de Dieu”, et soyez libres ! Tel est votre droit divin. » J’aime l’idée qu’être à l’abri de la maladie, du péché et de la mort est notre droit divin.

Mon père rit toujours quand il raconte comment il a connu la Science Chrétienne. Lorsqu’il était à l’université, et qu’une opération chirurgicale avait mis fin à sa carrière de joueur professionnel de baseball, il a visité le centre religieux du campus. Il cherchait un endroit spirituel où étudier tranquillement, espérant acquérir une meilleure compréhension de Dieu. Tandis qu’il faisait le tour du grand bâtiment, il a découvert un très grand nombre de salles qui accueillaient la plupart des pratiques religieuses dont il avait entendu parler. Cependant, à cause des vacances, toutes les portes étaient verrouillées… à l’exception d’une seule. On pouvait lire sur le panneau apposé sur cette porte : « Organisation de la Science Chrétienne ». Il dit qu’il ne voulait pas y entrer. En fait, mon père a fait au moins deux fois le tour de toutes les autres salles du bâtiment avant de retourner à celle réservée à l’Organisation de la Science Chrétienne et de pousser la porte.

Quand j’ai pressé mon père de me dire quel écho la Science Chrétienne avait trouvé en lui, il m’a répondu qu’il avait toujours eu le sentiment profond que Dieu était forcément bon et aimant, non pas ce Dieu vindicatif et d’humeur changeante que son église lui avait enseigné dans son enfance. Quel choc cela a dû lui faire de découvrir une religion fondée sur l’Amour divin ! J’imagine aisément qu’il a dû être soulagé de ce poids qu’il portait comme un joug autour du cou lorsqu’il a eu connaissance des enseignements de la Science Chrétienne.

Alors pourquoi ne chercherions-nous pas des occasions de faire connaître ce message à d’autres ? Je ne peux m’empêcher de penser à toutes les formes que ce « verre d’eau froide » peut prendre. C’est parfois inviter une connaissance ou un voisin à nous accompagner à un service religieux du dimanche ou à une réunion de témoignage du mercredi ; ou peut-être laisser un exemplaire du Christian Science Journal ou du Héraut dans la poche arrière d’un siège d’avion ; ou encore donner un exemplaire, ancien ou neuf, de Science et Santé à quelqu’un qui a besoin d’un soutien ; ou tout simplement laisser la porte ouverte dans un lieu public où les gens se rassemblent au nom de la Science Chrétienne ! C’est ce qu’une personne a fait pour mon père, il y a une trentaine d’années, alors qu’il désirait ardemment avoir une compréhension plus sainte de la vie en Dieu.

Mais que penser de la fin de la phrase : « ... ne craignez pas les conséquences » ? Pourquoi lit-on dans Science et Santé qu’il ne faut pas craindre de partager ? De nos jours, ces craintes ou ces inhibitions peuvent traduire un désir d’intégration, une peur de la stigmatisation, des stéréotypes ou de la méconnaissance que la société peut avoir des gens de foi, des croyants spirituels, ou de la religion organisée. Cette appréhension vient peut-être aussi du fait que nous pensons avoir besoin d’une stratégie bien définie avant de partager avec quelqu’un. La bonne nouvelle est que nous n’avons pas besoin de tant nous inquiéter au sujet des détails ! Avec un cœur humble et réceptif, nous pouvons faire confiance à Dieu pour nous inciter à aller de l’avant, et laisser l’intuition spirituelle guider nos actes. Nous profitons aussi de cet empressement à faire connaître la Vérité : « … béni est celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d’autrui. » (Science et Santé, p. 518)

Grâce à une vigilance et à une étude de la Science Chrétienne quotidiennes, je suis mieux préparé à répondre « à l’appel » et davantage attentif aux besoins d’autrui. C’est un honneur pour moi de faire connaître les vérités de la Science Chrétienne à d’autres quand je suis guidé dans cette voie.

Nous pouvons tous être attentifs à la présence de Dieu dans notre vie, refléter Sa bonté et la partager.

J’aime beaucoup ces paroles d’un cantique de l’Hymnaire de la Science Chrétienne :

Partageant Ton allégresse,
   Fidèles et confiants,
Nos cœurs loyaux Te connaissent,
   Vie, Amour, toujours présent.
(Elizabeth C. Adams, no 58, trad. © CSBD)

Ne nous contentons pas de partager notre allégresse au moment qui nous convient le mieux, mais donnons-la librement !

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