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Comprendre Mary Baker Eddy, et l’œuvre de sa vie, « sous leur vraie lumière »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 21 mai 2020


En 1893, Mary Baker Eddy écrivit à Edward Kimball, l’un de ses élèves : « Si le monde me comprenait et comprenait l’œuvre de ma vie sous leur vraie lumière, cela ferait plus pour notre Cause que toute autre chose. » (15 octobre 1893 ; L07433, La Bibliothèque Mary Baker Eddy ; © The Mary Baker Eddy Collection) Je m’étais souvent demandé ce qu’elle entendait exactement par là. Je voyais bien que le comprendre était très important, puisque cela ferait tant pour la Cause, ou la mission, de la Science Chrétienne, qui est de libérer l’humanité des limites du matérialisme.

J’ai assisté un jour à une réunion d’église, au cours de laquelle on a partagé des récits sur la façon dont vivait Mary Baker Eddy. Ces récits étaient tirés de ses écrits, de souvenirs de ceux qui l’avaient connue et des biographies qui lui ont été consacrées. Nous n’avons pas tant parlé de l’œuvre de Mary Baker Eddy que de la manière dont elle l’a accomplie, c’est-à-dire grâce aux qualités spirituelles qu’elle mettait en pratique et à sa compréhension spirituelle de Dieu, qui la guidait dans tout ce qu’elle faisait.

Tout de suite après la réunion, ma conception de la pratique de la guérison par la Science Chrétienne a profondément changé. Une pensée m’est venue clairement à l’esprit : « La Science Chrétienne est la révélation complète de la Vérité. » Cette pensée m’était familière, mais elle m’est venue comme une évidence lumineuse ! Je me suis sentie plus légère, soulagée d’un poids, encore plus certaine de l’efficacité de mes prières pour les autres et moi-même.

Cette meilleure compréhension de la vie de Mary Baker Eddy – de l’élan divin qui l’animait – je la dois à cette réunion d’église qui m’a, par ailleurs, fait prendre conscience d’une croyance propre à certaines confessions chrétiennes, selon laquelle le Consolateur ne serait pas encore venu sur terre. Cette croyance suggère que la découverte de Mary Baker Eddy n’est pas le Consolateur promis par Christ Jésus. Ma pratique de la guérison ne serait donc pas fondée sur la révélation finale de la Vérité, elle ne serait qu’une philosophie humaine de plus, par conséquent peu fiable et incomplète. Le fait de voir Mary Baker Eddy sous sa vraie lumière, comme nous y invite sa déclaration inspirée, et une meilleure compréhension de Dieu ont corrigé cette fausse croyance.

J’ai également été alertée sur le fait qu’en jetant le discrédit sur le caractère de Mary Baker Eddy et sur le but de sa vie, dans les médias ou ailleurs, on pouvait déduire que sa découverte, la Science divine, était incomplète. Faute d’être pleinement contredite, cette pensée risquait d’engendrer un doute latent dans la conscience à propos de l’authenticité de cette découverte, au détriment de notre pratique de la guérison, et de la capacité de guérir rapidement et complètement par la Science Chrétienne. L’action corrective exercée par notre réunion a mis en lumière ce doute que j’avais en moi, et cette prise de conscience m’a permis de dénier désormais toute influence sur mes pensées.

Je voyais à présent qu’il me fallait contrer l’influence oppressive de cette négation de la vérité à propos de Mary Baker Eddy, qui s’exerçait dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que les commentaires désobligeants à son sujet suggèrent que nous pouvons être manipulés par des mensonges. La négation des qualités semblables à celles du Christ, en elle comme en chacun, suggère que le bien peut être caché, voire détruit par le mal, et qu’il est donc possible de cacher au monde la découverte du Consolateur. Comment contrer efficacement ce mensonge ? Jésus déclara : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8:32)

Lorsque nous connaissons la vérité au sujet de Mary Baker Eddy, nous voyons que la lumière de la Vérité, ou Christ, libère notre pensée, et nous pouvons nous opposer à chaque erreur répandue par les médias. Ce que nous savons être vrai concernant Mary Baker Eddy, tous peuvent alors le reconnaître également. Nous défendons non seulement notre propre intégrité mais le fait que chacun est capable de comprendre ce qui est réel et de refuser d’être manipulé par la fausseté et le mensonge.

En reconnaissant que le public est réceptif à la vérité, nous soutenons le travail des Comités de Publication de la Science Chrétienne. Dans le Manuel de L’Eglise Mère, on lit ceci : « Il sera du devoir du Committee on Publication de corriger d’une manière chrétienne les impostures répandues dans le public au sujet de la Science Chrétienne, les injustices commises à l’égard de Mrs. Eddy ou des membres de cette Eglise par la presse quotidienne, par des périodiques ou des publications de toutes sortes. » (Mary Baker Eddy, p. 97) Cette récognition favorise également la réceptivité du public aux idées exposées dans les conférences de la Science Chrétienne, lesquelles incluent des faits sur la vie de Mary Baker Eddy. On lit aussi dans le Manuel : « Il est du devoir du Conseil responsable de l’organisation des Conférences d’inclure dans chaque conférence une réponse exacte et juste aux propos avancés en public condamnant la Science Chrétienne, et de rendre témoignage à la vie du Pasteur Emérite. » (p. 93)

Pourquoi s’attendre à une telle réceptivité ? Parce que la vérité dissipe l’ignorance ou fausse suggestion, comme la lumière dissipe les ténèbres. En réalité, le mal et le mensonge n’ont pas de substance. Le fait de reconnaître la révélation de la Science Chrétienne met la vérité en action dans notre pratique. Pour ressentir le plein rayonnement de la Science divine, nous devons nous attacher à la vraie idée concernant sa découvreuse, en comprenant que c’est grâce au Christ qu’elle a pu percevoir le Consolateur qui guérit. Du reste, elle recommande aux scientistes chrétiens de ne suivre leur Leader « que pour autant qu’elle suit le Christ » (Message à L’Eglise Mère de 1901, p. 34).

« La vraie lumière et la vie » de Mary Baker Eddy reflétaient la Lumière et la Vie, autrement dit Dieu, la source de son inspiration, de sa force et de sa capacité à mener à bonne fin tout ce qu’elle entreprenait. Lorsque nous embrassons l’humanité dans nos prières, nous savons que, en vérité, aucune pensée erronée au sujet de notre Leader bien-aimée n’a le moindre pouvoir d’empêcher quiconque de reconnaître sa découverte et ce qu’elle signifie pour tous.

C’est un travail qui fait appel à notre désintéressement. Dans Non et Oui, Mary Baker Eddy écrit ceci : « La vraie prière, ce n’est pas demander l’amour à Dieu ; c’est apprendre à aimer et à inclure tout le genre humain dans une même affection. » (p. 39) Il nous faut inclure toute l’humanité dans une même affection, défendre le droit légitime de tous à voir Mary Baker Eddy et l’œuvre de sa vie sous leur vraie lumière. Cela contribuera à remplir la mission de la Science Chrétienne : libérer l’humanité des limites du matérialisme. Accomplissons cette tâche si importante !

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