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Un enfant guéri d’une blessure au pied

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2020

Paru d'abord sur notre site le 11 mai 2020.


Un dimanche, après le service religieux à l’église, mon mari a joué avec notre fille, alors âgée de deux ans. A un moment, il l’a fait tournoyer dans l’air, et quand il l’a reposée sur le sol, le pied de la petite a heurté violemment le béton. Elle n’a d’abord pas semblé blessée, mais après cela, à chaque fois qu’elle a voulu faire un pas, elle a gémi et s’est assise par terre.

Nous nous sommes mis tout de suite à prier pour elle, sans attendre d’être revenus à la maison. Il n’y avait aucun signe apparent de blessure, mais au bout d’une heure, elle ne marchait toujours pas. Nous avons donc appelé un praticien de la Science Chrétienne une fois chez nous. Le praticien m’a rappelé que lorsque je jouais au football à l’université, les blessures ne me faisaient pas peur. Je terrassais l’erreur (tout ce qui est contraire à Dieu, le bien) dans ma prière et dans mes actes, et je devais faire exactement la même chose à présent, sans craindre pour ma fille. Cela m’a fait rire et redonné du courage.

Après avoir reposé le téléphone, j’ai ouvert ma Bible au hasard et je suis tombée sur la phrase suivante : « Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Cela a aussitôt fait surgir un sentiment qui couvait en moi depuis une heure : mon mari était en partie responsable de la blessure de notre fille, par manque de prudence ou d’attention. J’ai relu la phrase dans son contexte, dans le livre de Jérémie : « Voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel : je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Eternel ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Eternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » (31:33, 34) J’ai vu que « depuis le plus petit jusqu’au plus grand » pouvait s’appliquer à ma fille et à mon mari – Dieu les voit pareillement innocents et purs.

Depuis la naissance de notre fille, nous avions à cœur d’obéir à l’instruction de notre Leader, Mary Baker Eddy, concernant l’éducation des enfants (d’après ce qu’elle a dit à ses secrétaires un jour de 1909) : « ... Si vous aviez un enfant trop jeune pour comprendre, comment lui apprendriez-vous à ne pas pécher ?

« Tant qu’il serait trop jeune pour comprendre les mots, je lui parlerais mentalement et dirais : “Tu ne peux pas pécher.” Et je le lui répèterais chaque jour. Et puis quand il serait devenu plus âgé, je le lui dirais à voix haute. Cette façon d’agir, accomplie fidèlement, lui apporterait bien plus que là où il en serait autrement. » (Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy : Christian Healer, Amplified Edition, p. 251, [Mary Baker Eddy – Une vie consacrée à la guérison spirituelle, édition augmentée])

Il est intéressant de noter que ce sage conseil est inspiré par la Bible : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu. » (I Jean 3:9)

Chaque fois que nous communiquons ce message à nos enfants, nous reconnaissons en même temps qui est leur véritable Parent. Je me suis alors interrogée : Je reconnais cela pour ma fille tous les jours, mais est-ce que je sais que cela est vrai aussi pour mon mari ? Et pour moi ? Est-ce que je crois que nous avons le même degré de pureté que notre chère petite fille ? Dieu ne voit pas en nous des grands-parents, des parents ou des enfants, Il ne voit que Ses enfants. Est-ce que j’écoute mon Parent divin qui m’apporte chaque jour cette douce assurance que je ne peux pas pécher ?

J’avais toujours pensé que l’attention aux autres et le désintéressement faisaient partie des plus grandes qualités de mon mari. Or, la colère et des sentiments moralisateurs m’avaient fait croire pendant un moment qu’il avait cessé de les exprimer. La pureté est un élément que j’ai apprécié et constaté de plus en plus chez mon mari tout au long de notre mariage, et cela s’est traduit par des guérisons importantes, des vues plus claires du Christ et davantage de félicité spirituelle !

Avec un regard neuf, je me suis réjouie à ce moment de cette pureté présente dans la paternité exprimée par mon mari. J’ai pensé à la guérison de l’aveugle par Jésus, et à la façon dont je pouvais m’approprier ces paroles bibliques dans le cas présent : « [Johanna] lui f[it] cette question : Rabbi, qui a péché [cette petite fille] ou ses parents, pour [qu’elle se blesse au pied] ? Jésus répondit : Ce n’est pas qu’[elle] ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en [elle]. (voir Jean 9:2,3)

L’œuvre de Dieu s’est assurément manifestée chez notre fille. Le soir même, elle se tenait debout et marchait. Et quand nous l’avons sortie de son petit lit, le lendemain matin, elle a quitté sa chambre en courant. Ce que cette guérison m’a apporté de plus précieux, c’est une compréhension plus profonde de notre incapacité à pécher car, tous, nous sommes nés de Dieu.

Johanna Bless
Saratoga, Californie, Etats-Unis

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