Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Mary Baker Eddy : Parler par expérience

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2020

Paru d'abord sur notre site le 30 avril 2020.


« La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu – une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. Sans m’arrêter à ce que d’autres peuvent dire ou penser à ce sujet, je parle par expérience. »

Ceci est la première phrase du premier chapitre de Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 1). Chaque fois que je lis les mots « je parle par expérience », j’ai l’impression que l’auteure, Mary Baker Eddy, a posé son bras autour de mes épaules et qu’elle me dit qu’elle s’est trouvée exactement là où je me trouve actuellement. Ses paroles m’assurent que mes prières, si elles sont basées sur le Principe divin et les règles expliquées dans Science et Santé, me conduiront vers une compréhension spirituelle de Dieu et de Son idée, l’homme (c’est-à-dire chacun de nous), qui se traduira par une guérison.

La première moitié de la vie de Mary Baker Eddy a été semée d’embûches. Pourtant, les difficultés auxquelles elle a été confrontée – maladie chronique, veuvage peu après ses vingt ans, séparation d’avec son unique enfant, un second mariage difficile qui s’est terminé par un divorce – l’ont tournée plus promptement vers Dieu. Et en s’appuyant sur Lui de plus en plus, en cherchant des réponses dans la Bible, elle a été préparée à un évènement glorieux. 

En 1866, après avoir été gravement blessée, et après s’être trouvée, écrit-elle, « dans l’ombre de la vallée de la mort », elle a ouvert sa Bible et lu le récit d’une des guérisons opérées par Jésus. Dans un moment d’illumination spirituelle, elle a entrevu que sa vie – et tout être réel – est en Dieu, l’Esprit infini, et que « la Vie, la Vérité et l’Amour sont tout-puissants et toujours présents ». (Science et Santé, p. 108) Cela signifie que tout ce qui témoigne d’une vie dans la matière est faux et n’a aucun pouvoir. Grâce à cette réalisation, elle a été instantanément guérie.

Par la suite, elle s’est mise au travail pour comprendre comment sa guérison s’était produite. Elle s’est consacrée à une étude approfondie des Ecritures. Au fur et à mesure que sa compréhension spirituelle du Principe divin de la guérison augmentait, elle a minutieusement testé ce qu’elle apprenait en guérissant les autres, et elle a constaté que la Vérité est aussi puissante pour guérir aujourd’hui qu’elle l’était dans les premiers temps du christianisme. En reconnaissant cette Science Chrétienne comme étant le Consolateur promis par Jésus, elle a pu guérir, par exemple, la tuberculose et le cancer dans leurs phases terminales, rendre la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds.

Bien que confrontée à une grande résistance de la part de la société et du clergé, elle a été divinement poussée à partager sa découverte en enseignant aux autres à guérir, et en écrivant Science et Santé. Donc, aujourd’hui, tous ceux qui reçoivent le Principe divin expliqué dans ce livre d’étude ont le pouvoir de prouver les enseignements de Christ Jésus de façon pratique dans leur vie et, ainsi, les guérisons physiques opérées par le Christ, la Vérité, se poursuivent.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy nous emmène avec elle dans son voyage. Elle nous dit : « Les recherches et les expériences médicales de l’auteur avaient préparé sa pensée à la métaphysique de la Science Chrétienne. » En se référant aux années qui ont précédé sa découverte, elle ajoute : « Tout appui matériel l’avait trompée dans sa recherche de la vérité ; elle peut maintenant en comprendre les raisons et voir les moyens par lesquels les mortels sont divinement poussés vers une source spirituelle pour y puiser la santé et le bonheur. » (p. 152) Elle explique que les nombreuses révisions du livre d’étude reflètent ses efforts pour mieux comprendre la Science divine et en donner une expression plus claire. (voir p. 361)

Dieu guide notre action – et celle de chaque lecteur – dans cette mission de guérison.

Tout au long du livre, racontant ses luttes et ses triomphes avec une profonde humilité, elle brosse un tableau limpide de sa vie en tant que Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Grâce à cela, le lecteur peut réaliser et apprécier le labeur, le sacrifice de soi et l’amour désintéressé qui se trouvent derrière chacun des mots qui est imprimé. Mary Baker Eddy savait que le projet de Dieu pour son livre était de bénir et de guérir l’humanité, et elle a éprouvé une grande joie en le mettant à la disposition de son prochain. En partageant son expérience dans ce livre, elle montre clairement que sa découverte de la Science Chrétienne (la Science divine du Christ) était dictée et guidée par Dieu, qu’elle était une révélation destinée à délivrer l’humanité de tous les types de souffrance. Cela signifie que, aussi laborieux et long que puisse paraître notre propre chemin, nous pouvons savoir avec confiance que Dieu guide également notre action – et celle de chaque lecteur – dans cette mission de guérison, lorsque nous nous tournons vers Lui de tout notre cœur. 

Mary Baker Eddy aide également le lecteur à comprendre la place qu’elle occupe dans l’histoire en tant que femme, auteure, et enfin Leader d’un mouvement religieux en plein essor (alors qu’à l’époque les femmes n’avaient même pas le droit de vote !) Elle fait allusion à elle-même dans Science et Santé comme à « la première à interpréter les Ecritures dans leur signification véritable » (p. 534), et ailleurs comme à « un scribe recevant des ordres » (Ecrits divers 1883-1896, p. 311), pointant ainsi l’autorité divine qui se trouve derrière ses écrits.

Indubitablement, c’est le fait d’avoir reconnu qu’elle était celle que Dieu avait appelée à « proclamer Son Evangile à ce siècle » (Science et Santé, p. xi) qui a soutenu sa dévotion sans faille à son travail – lequel consistait à expliquer et à enseigner la Science Chrétienne malgré la défiance de la société. A ceux qui se sont demandé pourquoi elle s’était retirée de la société, plus tard dans sa vie, elle a répondu : « Si ses amis pouvaient savoir comme l’auteur a eu peu de temps pour se faire connaître au dehors autrement que par ses publications laborieuses – et combien de temps et de dur travail sont encore nécessaires pour établir les œuvres grandioses de la Science Chrétienne – ils comprendraient pourquoi elle vit si retirée du monde. D’autres ne sauraient la remplacer, même s’ils étaient disposés à le faire. C’est pourquoi elle demeure à son poste sans se faire voir, ne cherchant pas à se grandir, mais priant, veillant et travaillant pour la rédemption de l’humanité. » (Science et Santé, p. 464)

Il n’est peut-être pas surprenant que les efforts visant à maintenir Mary Baker Eddy dans l’ombre de l’histoire humaine se présentent de différentes manières : l’accent mis sur sa personnalité plutôt que sur sa mission ; la diffamation de son caractère ; et la supposition irréfléchie qu’elle était un simple leader spirituel parmi d’autres, facilement remplaçable. Dans Ecrits divers, elle précise que le message et le messager sont inséparables. Elle écrit : « La Science Chrétienne est mon seul idéal ; or l’individu et son idéal ne peuvent jamais être séparés. Si l’un des deux est mal compris ou calomnié, il éclipse l’autre par l’ombre que projette cette erreur. » (p. 105)

Pour parler de ma propre expérience, à l’époque où j’étais élève de l’école du dimanche de la Science Chrétienne, je n’aimais pas entendre parler de la vie de Mary Baker Eddy, et particulièrement des difficultés qu’elle avait traversées. Je ne parvenais pas à comprendre que, tout comme l’or est raffiné par la pression, la pensée et le caractère de Mary Baker Eddy ont été raffinés avec amour tout au long de sa vie pour lui permettre de remplir la mission que Dieu lui avait confiée. Ma résistance à reconnaître et à apprécier tout ce qu’elle avait dû traverser pour mener à bien sa découverte n’était pas naturelle. Cette résistance a dû être dissoute, parce qu’elle m’empêchait d’accepter et de démontrer pleinement les enseignements et le pouvoir de guérison de la Science Chrétienne.

Lorsque j’ai suivi le Cours Primaire avec un professeur de Science Chrétienne, cette résistance a disparu, et j’ai lu avec intérêt une biographie détaillée de Mary Baker Eddy. Cela m’a permis de ressentir une connexion profonde et indestructible avec elle, qui n’a jamais disparu. J’ai également lu Science et Santé avec un regard nouveau. Mon amour pour l’auteure de Science et Santé n’a fait que croître au fil des ans. Cet amour n’est pas centré sur sa personnalité, mais il est l’expression d’une profonde gratitude pour l’amour désintéressé qu’elle a largement exprimé sans aucun autre but que de bénir l’humanité. Elle indique clairement par ailleurs que sa découverte n’a pas été un accomplissement personnel : « D’où me vint cette conviction céleste – conviction contraire au témoignage des sens physiques ? Selon Saint Paul, c’était "le don de la grâce de Dieu, qui m’a été accordée par l’efficacité de Sa puissance". » (Science et Santé, p. 108)

En appréciant ce que Mary Baker Eddy a accompli grâce à « l’efficacité de Sa puissance », en mettant en pratique les enseignements contenus dans Science et Santé, et en étudiant la Bible sans relâche, j’ai eu d’abondantes preuves de la bonté de Dieu.  J’ai été guérie de maladies, de problèmes financiers très lourds, de problèmes relationnels, et j’ai eu de nombreuses opportunités de servir la cause de la Science Chrétienne.

Je pense que Mary Baker Eddy connaissait sa place dans l’histoire, c’est pourquoi elle a choisi de clore la préface de Science et Santé avec ces mots extraits de la première épître de Paul aux Corinthiens : « Pénétrée de l’esprit d’amour du Christ – comme quelqu’un qui “espère tout... supporte tout”, et qui est heureux de porter la consolation aux affligés et la guérison aux malades – elle remet ces pages entre les mains de ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité.

« Mary Baker Eddy » (p. xii)

Par ces mots, elle a souligné que l’amour désintéressé doit être au cœur de toutes les pensées et de toutes les actions. Et, pour moi, cette déclaration finale invite le lecteur à remplir sa propre mission, telle qu’elle lui est désignée par Dieu, et qui consiste à contribuer au salut de l’humanité à travers l’étude et la pratique de la Science Chrétienne.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / août 2020

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.