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Comment est le bébé ? Il est parfait !

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 20 janvier 2020


Je ne me serais jamais attendu à pareille nouvelle. Lors d’un examen de routine, le médecin a annoncé à ma femme, enceinte de notre deuxième enfant, qu’il était fort probable que notre fille naisse avec une grave anomalie congénitale.

Au désespoir, ma femme m’a aussitôt appelé de sa voiture. Je me suis senti accablé comme jamais auparavant. J’étudie la Science Chrétienne depuis toujours, mais à l’époque, ma femme connaissait la Science Chrétienne depuis relativement peu de temps. Nous avons échangé des idées sur ce qui est vrai concernant les enfants de Dieu – le fait que chacun de nous est le reflet spirituel d’un Dieu qui est bon.

Après avoir raccroché, j’ai été assailli par une vague de crainte et d’incertitude pareille à un tsunami. Pris par l’émotion, j’ai fondu en larmes dans un coin, au fond de la salle d’entraînement sportif où je travaillais.

Ma crainte s’est transformée en chagrin, et j’ai même éprouvé, à tort, du ressentiment envers Dieu, me demandant comment Il avait pu permettre qu’un tel malheur nous arrive. J’en suis venu à répéter tous les arguments matériels cherchant à discréditer le gouvernement de Dieu en tant que grand Je suis, Gouverneur Suprême de l’univers. « Pourquoi moi, mon Dieu ? ai-je protesté. Nous T’honorons, ma femme et moi, et nous nous efforçons de bien agir. Nous n’avons pas la force nécessaire pour élever un enfant qui demande des soins spéciaux. » Toutes les pensées qui s’imposaient à mon esprit étaient centrées sur moi et mes projets personnels pour ma famille.

Après une quinzaine de minutes où j’ai ruminé de sombres pensées, j’ai entendu une douce petite voix dans ma conscience. C’était une petite lueur d’espoir et de foi en Dieu et dans Son merveilleux dessein. Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, définit ainsi les « anges » : « Pensées de Dieu se communiquant à l’homme ; intuitions spirituelles, pures et parfaites ; l’inspiration de la bonté, de la pureté et de l’immortalité, neutralisant tout mal, toute sensualité et toute mortalité. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 581).

J’ai soudain repensé à ce passage de la Bible dans lequel les disciples questionnent Jésus après avoir vu un homme aveugle de naissance (voir Jean 9:1-7). Ils lui demandent qui a péché, cet homme, ou sa mère et son père ? Jésus répond : « Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Ce message angélique, ces pensées de Dieu me venant à l’esprit, m’ont apporté une paix temporaire, mais je n’en avais pas fini avec les craintes et les doutes concernant la dureté de l’existence, ses souffrances et ses injustices. J’ai demandé à mon patron la permission de m’absenter le restant de la journée pour rentrer chez moi. Je voulais prier pour avoir une meilleure compréhension spirituelle.

Quand je suis arrivé à la maison, j’ai prié avec ma femme pour savoir que Dieu gouvernait notre vie. Nous avons décidé de faire appel à un praticien de la Science Chrétienne que nous connaissions. J’avais besoin de l’entendre pour calmer mes craintes et le sentiment de culpabilité qui m’accablait à l’idée que j’avais peut-être « fait quelque chose de mal » pour que cela arrive (même si au fond de moi-même, je savais que la maladie n’était pas vraie, car Dieu est la seule cause et le seul créateur véritables). Je me souviens nettement que le praticien a déclaré clairement, d’une voix calme et assurée, sans la moindre trace d’hésitation, que chaque enfant était l’enfant de Dieu. Avant que nous raccrochions, il a déclaré avec une insistance particulière : « Vous devez prendre position en faveur de la Vérité. »

Durant les derniers mois de grossesse de ma femme, nous avons poursuivi notre travail avec le praticien pour prendre position et reconnaître que Dieu est la seule cause et le seul créateur. Nos craintes se sont atténuées peu à peu. Je priais tous les jours avec ma femme, dont la force et la beauté croissantes étaient pour moi une source d’inspiration.

Je me souviens que les médecins ont soulevé la possibilité d’interrompre la grossesse, ce que nous avons tous deux écarté sans hésitation. Nous pensions que le dessein éternel de Dieu ne pouvait pas être interrompu. En tant que scientistes chrétiens, nous avions appris que Dieu ne produit pas à la fois le bien et le mal, mais, comme il est dit dans le premier chapitre de la Genèse : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. » (verset 31) Le plan de Dieu inclut toute l’humanité. Nous avons prié chaque jour pour avoir la sagesse de reconnaître et de savoir que Dieu nous avait donné la force et la grâce de recevoir le don et la bénédiction qu’Il apportait dans nos vies.

Durant des mois de prières assidues, j’ai appris à faire la différence entre les pensées humaines, matérielles, et les pensées émanant de Dieu. Les pensées mortelles, matérielles, de crainte et de doute peuvent bien nous assaillir durant toute la journée, mais les idées émanant de Dieu n’apportent que la paix. J’ai affirmé la vérité concernant mon être en tant qu’enfant parfait du Dieu Tout-Puissant. J’ai vu dans cette même lumière ma femme et notre enfant aimante et bien-aimée. Lors des examens de routine ultérieurs, nous avons refusé tout examen complémentaire, notamment par ultrasons. Nous n’avions pas besoin que des probabilités viennent ruiner notre confiance en Dieu comme étant la source de tout être.

L’un de nos cantiques préférés, dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne, commence ainsi :

Entendement, divin Potier,
   Puissants sont Tes travaux !
La pensée est, pour l’Ouvrier,
   L’argile sans défaut.
(Mary Alice Dayton, no 51, traduction © CSBD)

Le soir précédant la date prévue de l’accouchement, j’étais rempli d’amour, de confiance en la présence de Dieu qui gouvernait notre vie. Ma femme et moi nous sentions en paix. Nous nous sommes réveillés de bonne heure pour nous rendre à l’hôpital et recevoir le merveilleux cadeau que représente un enfant.

Je me souviens avoir ressenti une grande paix durant les deux heures qu’ont duré les préparatifs pour l’accouchement. Au fil des ans, j’avais découvert qu’une telle paix vient d’une confiance totale en l’amour de Dieu, et de la capacité de demeurer calme et serein, en sachant que la bonté de Dieu nous environne.

Quand les infirmières ont emmené ma femme dans la salle d’accouchement, je me suis retrouvé seul avec mes pensées pour la première fois depuis des mois. Les craintes matérielles que j’avais eues quelques mois plus tôt, au fond de la salle du centre sportif, sont revenues en force. Je me suis vite souvenu de ce conseil de Science et Santé de « gard[er] la porte de la pensée » (p. 392), ce qui signifie ne pas accepter des pensées contraires à ce qui est spirituellement vrai, mais affirmer ce qui est spirituellement vrai. C’est essentiel à toute guérison en Science Chrétienne. Mes craintes se sont alors dissipées.

Je me souviens avoir réaffirmé un grand nombre de fois le seul fait, à savoir que cette enfant serait une bénédiction de Dieu. Nous savions que Dieu nous avait remplis de Sa grâce et de Son amour éternel, nous armant pour être les parents les plus aimants et les plus attentifs, et les meilleurs soutiens qu’elle pourrait souhaiter. Elle serait une bénédiction pour notre famille et pour le monde en tant que pur reflet de la beauté et de la bonté de Dieu.

Quand on m’a demandé de venir dans la salle d’accouchement, je n’avais rien d’autre à l’esprit que cette vérité concernant notre existence en tant qu’enfants de Dieu. Je voyais Dieu se refléter dans la présence utile de la demi-douzaine de membres du personnel médical, rassemblés dans cette salle pleine de monde et cependant paisible. J’ai eu le sentiment d’un travail d’équipe et j’ai ressenti l’unité de l’Entendement divin.

L’accouchement s’est bien passé, et je me suis retrouvé avec notre chère petite fille dans mes bras pour la première fois. Ma femme était calme et pleine d’amour quand elle m’a demandé : « Comment est-elle ? » Et je n’ai pu que répondre : « Elle est parfaite ! » tandis que des larmes de joie coulaient sur mon visage. Le personnel médical a confirmé qu’elle était en parfaite santé, ce qui était une merveilleuse nouvelle. Mais à ce moment, quoi qu’il arrive, nous étions déterminés à ne voir en notre enfant qu’une idée de Dieu. Notre fille continue d’être une bénédiction pour toute la famille jour après jour.

Grâce à cette expérience, ma femme et moi avons acquis une compréhension plus claire de la perfection de tous les enfants de Dieu, et cela nous a aidés à faire face à d’autres difficultés. Nous continuons de travailler et prier pour discerner, au-delà des apparences physiques, la perfection, la beauté et le succès véritables. Nous continuons de travailler pour voir que chaque personne est spirituelle, née de l’Esprit, sous tous ses aspects, et que Dieu l’aime et la chérit profondément.

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