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Ce n’est pas mon travail

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 6 janvier 2020


Dans l’une de mes émissions préférées, il y a une séquence intitulée : « Ce n’est pas mon travail ». Le présentateur invite des experts sur le plateau et les questionne sur des sujets qui n’ont absolument aucun lien avec leur domaine d’expertise. Donc s’ils se trompent sur toutes les questions, c’est drôle et ce n’est pas grave, puisqu’ils n’étaient pas censés connaître les réponses de toute façon.

Comment cela peut-il s’appliquer à la prière ? La prière nous aide à distinguer ce qui est et ce qui n’est pas notre travail. Souvent, la lutte qui se produit lors de notre croissance spirituelle résulte de toutes les choses que nous voulons résoudre par nous-mêmes alors qu’elles ne dépendent pas de nous.

Par exemple, il y a quelques années, je me suis retrouvée, tard dans la nuit, à réfléchir à une décision qui devait être prise pour l’un de mes enfants. J’étais désireuse de faire le bon choix. Je me sentais responsable de l’avenir de mon fils, un avenir qui semblait dépendre de ma décision. Ma prière traduisait un profond désir de savoir ce qu’il était juste de faire.

Mais soudain, remarquant que j’avais concentré mon attention sur un résultat précis, j’ai mentalement pris un peu de distance. Dans mon journal, j’ai écrit : « Ce n’est pas mon travail de… » et j’y ai ajouté une liste de choses telles que « m’inquiéter, ruminer, analyser les choses de façon excessive, maîtriser les conséquences, ou me sentir responsable du succès (ou de l’échec) de quelqu’un ». J’ai donc pensé : « Et quel est donc mon travail, alors ? » Et une autre liste est venue à ma pensée : « répondre avec sagesse, écouter, être confiante, être patiente, savoir avec certitude que le bien présent constitue une base pour le bien à venir ».

La Science Chrétienne dit que la prière nous met en harmonie avec la « Science de l’être ». (voir Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 2) Plutôt que d’être l’espoir d’un résultat futur bien précis, cette prière s’efforce de savoir ce qui est déjà présent spirituellement, même si nous ne le percevons pas encore pleinement.

La mise en lumière de cette présence spirituelle découle de la compréhension des vérités fondamentales de notre être. Et pourtant, bien souvent la prière n’est pas assez profonde pour saisir ces vérités. Lorsque nous concentrons notre attention exclusivement sur un résultat, nous tentons d’utiliser la prière comme moyen d’atteindre un but. A l’inverse, lorsque nous suivons les enseignements de Christ Jésus, la prière met en lumière la nature divine de chacun de nous. Elle nous conduit dans l’harmonie de notre être véritable. Et la conséquence est un sens limpide de la direction à suivre, y compris lorsque nous ne connaissons pas encore le résultat.

De ce point de vue, il n’est pas de notre ressort d’utiliser la prière pour planifier, déterminer, résoudre un problème, en tracer les contours, ou faire que quelque chose se produise. Notre travail, en revanche, lorsque nous recherchons une approche spirituelle de la guérison, c’est de ressentir la présence du bien spirituel, là-même où nous nous trouvons. C’est d’exclure les définitions de nous-mêmes qui contiennent toutes sortes de limitations, de temps, d’opportunités et de ressources – définitions qui ont une base mortelle. Car renoncer aux limitations, à la volonté et aux efforts personnels au profit d’une plus grande connaissance de Dieu, la présence divine, nous permet de ressentir un calme et une paix profonds, peu importe ce qui est en train de se passer.

Nous pouvons en découvrir davantage concernant notre ressemblance avec Dieu dans les enseignements de Jésus. Par exemple, Jésus dit : « Je suis dans le Père, et le Père est en moi ». (Jean 14:11) Dieu agit, et Ses œuvres se manifestent à travers nous. Jésus nous a montré son unité spirituelle avec l’Amour divin, Dieu, tout au long de son ministère afin que nous puissions être en mesure de découvrir notre propre unité avec cet Amour.

Cela fait partie de notre travail que d’accepter d’être aimés sans mesure par l’unique Dieu qui est Amour infini et qui révèle continuellement que nous sommes infiniment aimés. Ce n’est pas une réalité lointaine. C’est un fait présent de notre véritable existence. Nous sommes inséparables de cette présence divine infinie de l’amour. Il en est de même de nos enfants et de ceux que nous aimons. En fait, l’amour de Dieu est toujours présent pour chacun de nous.

Ce n’est pas notre travail d’essayer de faire en sorte que les autres ressentent cet amour, de régler leurs problèmes ou de contrôler la façon dont ils pensent à nous. Cependant, nous pouvons changer notre façon d’envisager une situation. Nous pouvons également décider d’en sortir. Lorsque nous nous efforçons de vivre la lumière du Christ, cette lumière touche les autres. Mais c’est toujours l’influence divine, dans leur conscience, qui provoque un réel changement. Notre tâche consiste à suivre les indications de cette influence dans notre propre conscience et à savoir avec confiance que notre exemple, plus que des mots ou la force de volonté, suffit.

Notre unité individuelle avec Dieu est immédiate. Si l’entendement humain lutte avec la compréhension spirituelle comme avec une chose difficile à atteindre, la raison pour laquelle la spiritualité nous est accessible c’est parce qu’elle est la façon dont notre relation avec Dieu a toujours existé. Dieu, en tant que Vie et Amour éternels, est la source de notre être et n’a jamais cessé de nous soutenir. Dieu donne de l’élan à notre compréhension spirituelle. Ce n’est pas à nous de créer quelque chose qui ne soit déjà là. Mais c’est notre travail de voir ce que Dieu a déjà créé et qu’Il est en train de nous révéler.

Si nous remarquons que nos prières ont tendance à se focaliser régulièrement sur l’espoir d’un bien futur, sachons que cette tendance pourrait ajourner la réalisation de la perfection spirituelle actuelle. L’instant présent contient tout le bien dont nous aurons jamais besoin, et nous montre que nous sommes complets dès maintenant. Et cela fournit une base pour le bien futur, mais ce n’est pas notre travail de nous interroger sur l’avenir – ou de ruminer le passer. Notre travail consiste à accepter l’ampleur de la bonté divine qui s’exprime en ce moment même.

Alors que je réalisais cela cette nuit-là, j’ai cessé de m’inquiéter au sujet de la décision à prendre pour mon fils. J’ai su que le bien actuellement présent constituerait la base du bien à venir. Et mon travail consistait à célébrer ce bien et à le laisser me guider, pas à pas.

Science et Santé dit ceci à propos de ce qui constitue le travail que nous avons à faire : « La règle est déjà établie, et notre tâche est de trouver la solution. Demanderons-nous au Principe divin de toute bonté de faire Son propre travail ? Son travail est fait, et nous n’avons qu’à nous servir de la règle de Dieu pour recevoir Sa bénédiction qui nous met à même de travailler à notre propre salut. » (p. 3)

Notre travail consiste à voir ce que Dieu a déjà fait. Et ensuite, à faire l’expérience de cette état complet de plus en plus pleinement. Quelle belle promesse pour cette nouvelle année !

Larissa Snorek
Rédactrice adjointe

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