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La guérison ravive l’amour de la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2020

Paru d'abord sur notre site le 18 novembre 2019.


Quand j’étais jeune, j’étais pensionnaire dans un internat dirigé par des scientistes chrétiens, ce qui me semblait utile à bien des égards. Mais alors que la plupart des élèves ont quitté le lycée avec de bons souvenirs, je suis parti dans des circonstances difficiles. J’entretenais une relation physique qui était devenue incontrôlable, et je me suis tourné vers des personnes qui, croyais-je, pourraient m’aider. Au lieu de cela, j’ai senti qu’elles étaient simplement choquées et déçues. Ce n’était pas ce que je recherchais. L’école a appelé mes parents pour qu’ils viennent me chercher, et, deux jours après, j’étais expulsé. Quelques mois plus tard, on m’a proposé de revenir. Mais j’étais déjà inscrit dans une autre école, et je n’y suis pas retourné. C’est ainsi qu’une période très difficile de ma vie a commencé où, dans ma nouvelle école, j’ai été maltraité sans pitié, ce qui m’a conduit à faire une tentative de suicide ratée.

Cela a pour ainsi dire fait disparaître mon amour et mon engagement envers la Science Chrétienne. J’ai arrêté d’aller à l’école du dimanche, et j’ai rejeté les personnes que j’avais connues toute ma vie. J’ai dit à mes parents que la Science Chrétienne ne ferait désormais plus partie de ma vie. Ils ont été déçus, mais ils m’ont soutenu.

Ma vie a ensuite pris une toute autre direction. Un peu après mes vingt ans, on m’a diagnostiqué une maladie musculo-squelettique. Je souffrais de façon assez régulière, et je prenais toutes sortes de médicaments pour tenter de régler ce problème. Environ trois ans après avoir été diagnostiqué, j’étais à la recherche de soutien psychologique, et j’ai intégré un groupe de soutien composé de personnes touchées par le même mal depuis vingt ou trente ans. Lorsque j’ai vu ces personnes en fauteuil roulant, évoquant leurs opérations et les traitements qu’elles avaient suivis, j’ai pensé qu’il me fallait chercher une meilleure solution. Cet état ne pouvait pas déterminer le reste de ma vie.

Mais je ne suis pas revenu vers la Science Chrétienne, jusqu’à ce qu’un jour mes parents accueillent un praticien et conférencier de la Science Chrétienne qui allait donner une conférence organisée par l’église de la Science Chrétienne locale. Mon père lui a expliqué les difficultés auxquelles j’étais confronté, et l’a accompagné à la boutique que je tenais. 

Ce qui a suivi a été une sorte d’illumination. Ma pensée s’est éclairée de façon incroyable. Nous n’avons pas parlé de Science Chrétienne durant notre conversation, mais il ne voyait clairement pas quelqu’un de malade, en proie à des troubles émotionnels. Il me voyait en tant qu’enfant de Dieu, à la lumière spirituelle parfaite de mon être véritable. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy évoque « Dieu parfait et homme parfait » (p. 259), et la perception que le conférencier avait de moi sous cet éclairage a touché et élevé ma pensée.

En conséquence, j’ai commencé à assister occasionnellement aux services de l’église. J’ai aussi décidé d’appeler une praticienne de la Science Chrétienne qui avait été présente lorsque le problème s’était produit à l’école – un problème qui occupait encore une place très importante dans ma pensée. Je croyais que ce problème occuperait également une grande place dans la sienne, mais elle s’en souvenait à peine. Cela n’avait aucune importance pour elle. Sa réponse, et les idées spirituelles qu’elle a partagées avec moi, m’ont conduit sur le chemin de la guérison. Après plus de dix ans, il m’est difficile de me souvenir précisément des idées sur lesquelles nous nous sommes concentrés. Mais je me souviens d’un cantique auquel j’ai beaucoup pensé à l’époque. Le premier verset questionne : 

Héritier du Dieu saint,
Quel est ton droit sacré ?
Quel est le plan divin
   Pour Son fils bien-aimé ?

J’adore ces deux questions. Ce droit sacré est notre héritage spirituel. J’ai réalisé que j’acceptais d’avoir hérité d’une histoire qui n’était pas ce que Dieu connaissait à mon sujet. Ce n’était pas le plan divin. Et le second verset répond à ces deux questions : 

Cœur pur et sans péché,
Fils de la Vérité,
Où le Christ a marché,
   Tu vas sans hésiter.
(Emily F. Seal, Hymnaire de la Science Chrétienne, No 382, traduction © CSBD)

C’était là le tournant décisif. Je commençais à suivre le chemin où le Christ a marché, et je pouvais sentir à quel point il s’écartait de tous les évènements précédents de ma vie. Ma santé s’est nettement améliorée. La douleur a commencé à disparaître, et j’ai été capable d’accomplir mes tâches avec une relative liberté. Je n’ai plus eu besoin de la plupart des médicaments que je prenais jusqu’alors, même s’il en restait un dont je semblais encore dépendant. Ce qui a vraiment été important à mes yeux, c’était le soutien prodigué par la praticienne de la Science Chrétienne, malgré ma dépendance à ce médicament. Je ne me suis pas senti jugé. Je n’ai ressenti aucune des choses qui me préoccupaient lorsque je songeais à revenir vers la Science Chrétienne. Et, en l’espace de quelques mois, j’ai été libéré entièrement de la douleur et de la dépendance au médicament.

Je garde un souvenir très présent du camp pour scientistes chrétiens qui s’est déroulé ce printemps-là en Angleterre à l’époque de Pâques, et de l’activité physiquement exigeante à laquelle j’ai participé, et que je ne croyais plus être capable d’accomplir. J’étais aux anges !

Mais c’est la transformation du caractère – ce que je n’ai pas perçu au début – qui a été le plus significatif. Depuis ce problème au lycée, je me sentais dépourvu de toute valeur. Je pensais que je n’avais pas d’amour à offrir, et que je ne méritais donc pas d’en recevoir en retour. A cette époque, cela m’avait parfois conduit à entretenir des relations que j’aurais dû éviter, car elles n’étaient pas très saines. Mais j’ai finalement réalisé que je pouvais me pardonner, et pardonner à tous ceux qui s’étaient trouvés dans cette situation à laquelle je m’étais accroché depuis si longtemps.

J’aime la Science Chrétienne maintenant. Et j’adore l’église. Je pourrais dire à tous ceux qui tergiversent au sujet de la Science Chrétienne, ou qui sont tentés d’y renoncer : Offrez-lui une véritable chance. Tournez-vous vraiment vers Dieu dans le silence de la prière afin de L’écouter. Vous obtiendrez une réponse.

Edwin de Leon
High Wycombe, Buckinghamshire, Angleterre

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