Je suis très heureux de faire part d’une guérison physique que j’ai récemment obtenue grâce à la Science Chrétienne.
Une nuit, je me suis réveillé avec des démangeaisons aux avant-bras. Au cours de la journée précédente, cela m’avait gêné par moments, alors que je vaquais à mes tâches quotidiennes, mais je n’y avais guère prêté attention.
Cette nuit-là, cependant, j’ai remarqué que j’étais couvert de boutons, et ma peau était enflammée. En fait, tout mon corps était endolori.
J’avais alors de bonnes raisons de penser qu’une certaine personne de ma connaissance était l’auteur d’une attaque mentale contre moi. Mais je savais qu’il me fallait rejeter cette pensée, car cela ne venait pas de Dieu. J’ai appris en Science Chrétienne que la haine, ou le mal, n’est ni une personne, ni un lieu, ni une chose ; elle n’a ni réalité ni pouvoir, car il n’y a ni intelligence, ni entendement, ni vie en dehors de Dieu. En réalité, Dieu est bon, et Sa nature est décrite par ces sept synonymes dérivés de la Bible : Entendement, Amour, Vérité, Esprit, Ame, Principe, Vie. Selon la Bible, Dieu nous a créés à Sa propre ressemblance. Il était évident pour moi que la ressemblance de Dieu, le reflet de l’Amour divin, ne pouvait ni être blessé ni nuire à personne.
Tandis que je raisonnais ainsi dans mes prières, les aspects douloureux et menaçants de la maladie ont disparu, et les démangeaisons ont diminué. Mais quand les éruptions cutanées ont disparu, de nouveaux boutons ont commencé à apparaître.
En étudiant différents écrits de la Science Chrétienne un soir, j’ai vu clairement que la matière et la maladie n’avaient ni pouvoir ni réalité. Dieu, l’Esprit divin, ne peut avoir d’opposé, la matière – qu’on l’appelle matière « en bonne santé » ou matière « malade ». L’Esprit divin est infini et ne renferme pas même une particule infinitésimale de matière, car la matière ne peut exister dans l’Esprit. Toutes les créatures de Dieu sont spirituelles, elles reflètent la bonté et la perfection de l’Esprit. Il est naturel de connaître cette vérité spirituelle. En fait, nous la connaissons déjà, car Dieu la connaît, et nous sommes les bénéficiaires de Ses pensées et de Sa grâce infinie.
Ces pensées m’ont apaisé. Malgré la persistance des éruptions cutanées, les démangeaisons ont cessé.
Deux jours plus tard, je me suis rendu compte que je ne m’étais pas encore totalement débarrassé de l’erreur de croire que la haine était réelle et qu’elle provenait d’une autre personne, d’une personnalité mortelle. J’ai donc demandé à Dieu avec ferveur de me montrer comment me défaire de cette notion. Je savais que ce travail était nécessaire, car admettre une telle chose revient à nier que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est admettre l’existence d’un moi qui s’est séparé de Dieu, le bien, et qui peut agresser ou être agressé. Cette croyance est l’ennemi au sujet duquel Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, écrit ceci : « Même en croyance vous n’avez qu’un seul ennemi (mais cela n’est pas, en réalité) et ce seul ennemi c’est vous-même – la croyance erronée que vous avez des ennemis, que le mal est réel, qu’en Science il existe autre chose que le bien. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 10)
Après ma prière fervente à Dieu, un passage biblique, dans le premier chapitre de Habacuc, est venu éclairer ma compréhension, tel un rayon de lumière spirituelle : « Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. » (verset 13)
A ce moment, j’ai compris que, de même que Dieu, qui voit tout, est trop pur pour voir le mal ou pour l’associer à quelqu’un en faisant de lui une victime ou un agresseur, j’en étais moi aussi incapable, en tant que Son reflet. La perception de cette idée a complètement guéri la maladie. Ma peau est redevenue normale et l’est restée.
Elie Bakala Bazemba
Kinshasa, République démocratique du Congo
