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Te reverrai-je un jour ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 28 octobre 2019


Cette question m’est fréquemment venue à la pensée durant les mois qui ont suivi le décès de mon mari. Au milieu de la gestion accablante de la succession, et du désir ardent de trouver la paix, cette interrogation était à la fois séduisante et dérangeante. J’ai été profondément réconfortée par les Leçons bibliques hebdomadaires que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, qui me nourrissaient constamment d’idées spirituelles et pures, des idées qui m’encourageaient à ressentir la sollicitude toujours présente de Dieu, et Sa tendre nature d’époux. Ma conviction que la vie est éternelle, intouchée par la maladie ou la mort, progressait certainement, mais grandissait également une curiosité assez peu délicate concernant le fait de savoir si le chemin de mon mari et le mien se croiseraient de nouveau après mon propre décès.

Bien que Mary Baker Eddy utilise le terme « l’au-delà » plusieurs fois dans ses écrits en référence à un moment consécutif à la transition appelée la mort, les enseignements de la Science Chrétienne sont clairs sur le fait que la mort est, en fait, une irréalité, ainsi que Christ Jésus l’a prouvé. Il a ressuscité les autres avant de ressusciter lui-même, mettant en lumière son message concernant la vie éternelle, et ses disciples ont continué de partager ce message après l’ascension de Jésus. L’apôtre Paul a déclaré que « le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23)

C’est un passage des questions et réponses bien connu, dans Ecrits divers 1883-1896, qui m’avait incitée à envisager ce qui pourrait m’attendre dans l’avenir. Le passage commence ainsi : « Après le changement appelé la mort, rencontrons-nous ceux qui nous ont quittés – ou bien la vie continue-t-elle en pensée seulement comme dans un rêve ? » Et voici une partie de la réponse : « Lorsque nous serons passés par l’épreuve appelée la mort, ou que nous aurons détruit ce dernier ennemi, et que nous aurons atteint le même plan d’existence consciente que ceux qui nous ont quittés, alors nous pourrons communiquer avec eux et les reconnaître. » (p. 42)

Je me suis rendu compte que je me demandais si mon mari et moi pourrions peut-être reprendre notre relation là où nous l’avions interrompue. Et je désirais ardemment voir mon mari en bonne santé et heureux à nouveau. De façon notable, j’ai également découvert que j’espérais secrètement qu’il ait perdu certaines habitudes ennuyeuses. Alors, notre future vie ensemble serait parfaite !

En analysant ces rêveries nostalgiques, j’ai détecté la suggestion subtile selon laquelle une partie du bien serait morte en même temps que mon mari, ou aurait même été absente de son vivant. A la lumière de mes prières, j’ai vu l’absurdité de cette pensée, et je me suis efforcée d’affirmer que le bien ne finit jamais, ne diminue jamais, et n’est jamais fragmenté, parce que le bien est Dieu, et Dieu est éternel. Le bien dans ma vie n’était jamais venu par le biais d’un mortel ou ne m’avait jamais été enlevé par la fin inévitable de l’existence mortelle. La nature et les dispositions inchangées de la divinité étaient aussi constantes et pleinement présentes dans mon expérience en ce moment, qu’elles l’avaient été lorsque mon mari était avec moi, ou à tout autre moment d’ailleurs.

M’enfonçant plus profondément dans la vérité, j’apprenais qu’il n’y a pas de séparation de l’homme – l’enfant bien aimé de Dieu, de l’Esprit, qu’Il a créé à Son image et à Sa ressemblance – d’avec Dieu, ou de l’homme d’avec l’homme, puisque toute la création est spirituelle et incluse dans une totalité ininterrompue. Il était important que je nous considère, mon mari et moi, comme spirituels et absolument sans défaut, de manière à me débarrasser de cette perception de la séparation comme étant une réalité.

Peu de temps après avoir entrevu ces idées, la curiosité a cessé, de même que les derniers vestiges du chagrin. J’ai compris plus profondément que j’avais, ici et maintenant, et de façon illimitée, tout ce dont j’avais besoin – c’est-à-dire que l’attention que Dieu me porte m’apporte toujours les idées spirituelles et l’inspiration dont j’ai besoin dans chaque détail de mon expérience, du plus petit au plus grand. Je n’avais à aucun moment à deviner si je trouverais la plénitude à l’avenir. Je ne pourrais jamais être moins que complète puisque j’étais la ressemblance spirituelle de Dieu, et j’étais satisfaite de toutes les qualités d’époux que mon cher Père céleste me prodiguait à chaque instant.

Depuis cette époque, j’ai eu d’innombrables exemples de la tendre attention de l’Amour divin au moment précis où j’en avais besoin. Je sais que la même attention est portée par l’Amour divin à mon mari. La croissance spirituelle est un aspect essentiel du dessein aimant de Dieu pour l’homme, et nous la vivons de la manière la plus naturelle lorsque nous obéissons au Principe divin du bien, qui est Dieu.

Ce que j’ai réalisé, c’est que le bien, dont j’attendais qu’il s’exprime dans un avenir plus ou moins lointain, est en réalité disponible pour moi dès maintenant, de multiples façons, et en continu. J’ai vu que je ne suis jamais séparée du bien. Et la même chose est vraie pour mon mari.

Cela fait deux ans qu’il est décédé, et je peux dire en toute honnêteté que tout chagrin et toute mélancolie ont disparu depuis longtemps. Ce que je continue d’apprendre, c’est que chaque moment de mon existence est gouverné par Dieu ; l’Amour divin prend soin de chaque détail de ma vie ; chaque besoin est pourvu par l’Esprit. Il en a toujours été ainsi, et il n’en sera jamais autrement.

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