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Apprendre que sa fille a fait l’objet de harcèlement sexuel incite cette mère à prier

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 19 août 2019


Note de la rédaction : le nom de l’auteure a été masqué par respect pour la vie privée des personnes mentionnées dans ce récit.

De nos jours, le monde est inondé d’allégations d’inconduites sexuelles dans de nombreux domaines de la vie quotidienne, que ce soit au bureau, en classe, ou dans l’arène politique. C’est comme si un nouveau cas apparaissait dans les médias presque chaque jour.

En tant que mère dont la fille a été victime de harcèlement sexuel, j’ai lutté contre ce problème et, plus important encore, j’ai prié à ce sujet. Je partage l’expérience suivante, qui s’est déroulée il y a plusieurs années, dans l’espoir qu’elle soit un encouragement, et qu’elle montre l’efficacité du genre de prière que la Science Chrétienne m’a enseignée.

Ma fille venait de décrocher l’emploi de ses rêves. Cependant, quelques mois plus tard, sa joie et son enthousiasme ont viré au chagrin et à la peur.

Un vendredi soir, elle a choisi de travailler tard sur un projet de logiciel que sa société était en train de lancer. Son supérieur l’a appelée dans son bureau sous prétexte de lui parler du projet. Au lieu de cela, il a fermé la porte et l’a embarrassée avec des remarques à caractère sexuel concernant son corps. Elle était effrayée et troublée, mais elle a décidé de ne pas en faire part au service des ressources humaines, parce qu’elle craignait des représailles similaires à celles qu’elle avait subies lorsqu’elle avait signalé un harcèlement sexuel lors d’un précédent emploi.

Elle m’a demandé de prier pour elle, et je lui ai assuré que je le ferais. Je lui ai rappelé qu’elle était entourée par l’amour de Dieu, et que l’Amour divin ne la laisserait pas sans réponse, comme elle l’avait déjà vu maintes fois dans sa vie.

J’ai prié avec insistance pendant le week-end, accordant une attention particulière à cet incident de travail spécifique au sein de mon traitement en Science Chrétienne. Peu importe la situation, ce traitement métaphysique commence toujours en établissant dans sa pensée que Dieu, le bien, est Tout-en-tout, et qu’il n’existe aucun autre pouvoir et aucune autre présence. Cette vérité commence par apaiser la crainte qu’une situation soit sans espoir ou ne dispose d’aucune bonne solution.

Dans mes prières, je me suis attachée à savoir que nous sommes tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu – ce qui signifie que nous reflétons tous, dans notre identité spirituelle actuelle, la Vérité divine, et donc, que nous exprimons l’honnêteté et l’intégrité. L’homme, c’est-à-dire l’identité spirituelle de tous les hommes et de toutes les femmes, possède la substance de l’Esprit, non de la matière. Cet homme véritable est donc gouverné, non par les instincts animaux ou les pulsions sensuelles, mais par l’impulsion de l’Amour divin. Gouverné par l’Amour, ses inclinations sont pures et bonnes. Il n’a qu’une seule motivation réelle : exprimer la pureté de l’Esprit.

Ces vérités détruisent la croyance que l’homme est un être sexuel capable d’être un prédateur ou une proie, car la vie et l’être sont entièrement spirituels.

Ma fille est retournée au travail le lundi, et elle m’a rapporté le soir même que son supérieur l’avait laissée tranquille, et l’avait traitée de manière professionnelle. Mais, de manière compréhensible, elle se sentait mal à l’aise au travail. J’ai continué à la soutenir dans mes prières, car je sentais qu’il devait y avoir une résolution de ce problème qui soit une bénédiction pour tous.

Un jour, cet énoncé de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, est venu à ma pensée : « Demander à Dieu d’être Dieu est une vaine redite. Dieu “est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” ; et Celui qui est immuablement juste fait toujours ce qui est juste sans qu’il soit nécessaire de Lui rappeler Son ministère. » (p. 2-3) Je me suis demandée : De quelle façon Dieu ferait-il ce qui est juste dans cette situation ? La réponse qui m’est venue est que Dieu fait ce qui est juste au travers de Son expression, l’homme. Par conséquent, l’homme reflète la nature divine, qui est sans péché, de sorte qu’il ne peut faire que ce qui est juste. J’ai réalisé que cela était vrai à la fois pour ma fille et pour son supérieur.

Et cela s’est avéré être le cas. Quelque temps après l’incident, le supérieur de ma fille s’est senti obligé de se rendre au service des ressources humaines pour lui faire part des choses inappropriées qu’il lui avait dites. J’étais si reconnaissante que la vérité ait été révélée. Ses aveux ont non seulement été une bénédiction pour ma fille, mais ils ont également restauré des relations de travail respectueuses avec son supérieur.

Le livre de Job dit que Dieu est « grand par la force, par la justice, par le droit souverain ». (Job 37:23) La résolution harmonieuse de la situation de ma fille illustre la nature de Dieu en tant que Vérité divine, et m’a démontré que Sa volonté, exprimée dans la justice et la miséricorde, est toujours active. Christ Jésus nous a appris à prier : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10), ce qui est l’affirmation qu’il n’y a pas de lieu où la Vérité divine ne soit pas en action. Plutôt que de condamner celui qui agit mal, la Vérité divine expose le mal qu’il a besoin de voir et duquel il a besoin de se repentir ; elle condamne le mal et libère celui qui a mal agi des filets du mal. La Vérité révèle aussi que la vraie nature de l’homme est innocente et bonne, le reflet de la nature divine, dont la compréhension spirituelle régénère le caractère humain.

Au milieu de la tempête des accusations qui font surface aujourd’hui, je suis très réconfortée de savoir que la Vérité divine est suprême et qu’elle nous débarrassera finalement de la croyance située à la racine de la sensualité et du péché, la croyance qu’il y a vie dans la matière. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé : « La désagrégation des croyances matérielles peut sembler être la famine et la peste, la misère et le malheur, le péché, la maladie et la mort, qui passent par de nouvelles phases jusqu’à ce que leur néant se révèle. Ces troubles continueront jusqu’à la fin de l’erreur, lorsque toute discordance sera engloutie dans la Vérité spirituelle. » (p. 96)

Alors que, en prière, nous persistons à voir la véritable identité de l’homme comme spirituelle et sans péché (malgré l’évidence contraire qui se manifeste parfois de façon agressive) nous hâtons la « fin de l’erreur » – non seulement la fin du harcèlement sexuel, mais aussi de la discorde sous toutes ses formes.

Voici le témoignage de la fille de l’auteure, qui corrobore celui de sa mère.

Je suis reconnaissante d’avoir l’opportunité de confirmer le récit de ma mère.

L’incident avec mon supérieur s’est produit, ainsi que l’a dit ma mère, alors que je travaillais tard au bureau, un soir. Il avait quitté les locaux, pour y revenir plus tard, ivre. Il m’a demandé de venir dans son bureau pour une réunion à deux au sujet de mon travail. J’ai obéi, et il a refermé la porte derrière nous. Il a commencé à faire des remarques sur mon physique et à me raconter ses fantasmes sexuels.

Cela a duré deux heures. J’étais paralysée par la peur, et je ne parvenais pas à me lever et à m’en aller. Lorsque l’effet de l’alcool a commencé à s’estomper, il est devenu dur et a tenté de me reprocher son comportement : ma tenue vestimentaire, mes cheveux, mon parfum. (Je ne portais ni parfum ni maquillage, et j’étais vêtue de façon stricte.) Finalement, il m’a demandé de ne pas parler de notre réunion, car elle était confidentielle et ma place dans la compagnie en dépendait.

Je suis rentrée chez moi et j’ai pleuré. J’avais tellement peur de perdre mon emploi que j’ai refusé de signaler l’incident.

Plus jeune, lorsque j’étais lycéenne, j’avais déjà eu à subir un harcèlement sexuel de la part d’un supérieur, durant un job d’été. Et j’avais appris qu’en parler à un responsable ou le signaler suivant la procédure officielle ne fonctionnait pas toujours. Ma mère m’avait conduite chez la responsable pour signaler le harcèlement – qui était en réalité une agression sexuelle – mais cela n’avait servi à rien.

Il y a eu d’autres incidents au début de ma vie professionnelle. C’était bien avant l’époque #MeToo, et bien que les actes répréhensibles aient finalement été découverts, ils m’ont toujours été reprochés.

Plus tard, au tout début de ma vie professionnelle, j’ai refusé d’entretenir une relation amoureuse avec un responsable du recrutement, et lorsque j’ai fait part de son comportement à des supérieurs, cela m’a coûté mon emploi. Après cet incident décourageant, j’ai décidé de suivre le Cours Primaire en Science Chrétienne. Il était clair que je devais comprendre plus profondément ma relation à Dieu. La Science Chrétienne nous enseigne que c’est la relation la plus importante, et qu’elle ne peut être ternie ou rompue. Savoir cela et l’accepter améliore nos relations humaines.

Durant cette période, j’ai vécu ce qu’on pourrait appeler une nouvelle naissance. J’ai acquis une nouvelle optique de la vie, parce que je voyais plus clairement la nature spirituelle de toute l’humanité, notre but spirituel, et mon individualité spirituelle. Plus important encore, le Cours Primaire m’a doté d’outils spirituels avec lesquels j’ai pu connaître mieux Dieu en tant qu’Entendement et Amour infinis, et prier au sujet de mes objectifs et de ma place dans l’existence. En conséquence, je me suis sentie poussée par Dieu à déménager de l’autre côté du pays, et à poursuivre une carrière dans un autre domaine, celui au sein duquel j’avais décroché ce nouvel emploi.

La nuit qui a suivi le harcèlement verbal dans le bureau de mon supérieur, j’étais tellement tenaillée par la peur que j’ai eu du mal à prier pour moi-même. J’ai demandé à ma mère, une praticienne de la Science Chrétienne, de prier pour moi et de soutenir mes propres efforts pour prier.

Alors que j’avais, par le passé, prié pour de nombreuses choses avec des résultats positifs, je n’avais jamais pensé à prier au sujet du harcèlement sexuel jusqu’ici. Mais je savais que les voies de Dieu sont élevées au-dessus de mes voies, et que je pouvais m’attendre à ce que l’Entendement divin révèle la vérité, et une solution, à toutes les personnes impliquées – même si je ne savais pas quelle était cette solution, ni ne pouvais l’imaginer.

Le lundi matin qui a suivi l’incident, je suis retournée au travail, et c’était comme si rien ne s’était produit. Mon supérieur ne m’a pas appelée dans son bureau, et il ne s’est pas arrêté près du mien. Durant les mois qui ont suivi, bien que j’aie conservé mon emploi et que tout se soit bien passé, l’atmosphère est restée embarrassante. Ma mère continuait de prier, et j’ai repris mes notes du Cours Primaire pour les étudier à nouveau. Je me suis souvenue des mots de mon professeur de Science Chrétienne : « Personne ne peut nous retirer une place qui nous a été donnée par Dieu. » Seul Dieu peut nous déplacer. De plus, je me suis accrochée au verset suivant du livre d’Esaïe, dans la Bible : « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Esaïe 55:7-9)

Un jour, quelque chose d’inattendu s’est produit. Mon supérieur m’a demandé de l’accompagner au bureau des ressources humaines pour que nous ayons une discussion. Lorsque nous sommes arrivés, il a dit à la directrice des ressources humaines qu’il s’était conduit de façon inappropriée avec moi, et il a décrit ce qu’il m’avait dit ce vendredi soir au bureau, quelques mois auparavant. Ensuite, il s’est excusé auprès de moi. La DRH m’a demandé si je souhaitais travailler au sein d’une autre équipe, et elle m’a annoncé que mon supérieur serait mis en probation prolongée. Il a humblement accepté ce verdict, sachant d’avance ce qui se passerait s’il reconnaissait ses actes. J’ai dit à la DRH que j’étais à l’aise pour rester dans l’équipe aussi longtemps qu’on aurait besoin de moi. A compter de ce jour, mon expérience dans l’entreprise a été harmonieuse, et ma relation avec mon supérieur également. Peu de temps après, j’ai été promue à un poste de direction. De plus, j’ai été traitée avec professionnalisme et respect dans les autres entreprises où j’ai travaillé par la suite.

Je suis très reconnaissante pour les enseignements de la Science Chrétienne, qui nous permettent d’avoir confiance dans les voies de Dieu. Le soutien indéfectible de ma mère et ses prières persistantes en Science Chrétienne, pour lesquels je suis également extrêmement reconnaissante, ont été essentiels à la résolution harmonieuse des évènements décrits ici. 

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