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Guérison de douleurs à la nuque et au genou

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2019

Paru d'abord sur notre site le 21 juin 2019.


J’aimerais exprimer ma gratitude pour deux guérisons dont j’ai tiré de précieuses leçons. La première guérison a été rapide, l’autre est survenue peu à peu. Mais ces deux guérisons m’ont apporté la preuve indéniable de la sollicitude pleine d’amour de Dieu.

Il y a quelques années, je souffrais par moments d’une raideur à la nuque accompagnée d’une grande douleur, ce qui me limitait beaucoup dans mes mouvements. Je négligeais le problème tout en bougeant la tête le moins possible, et mon état s’améliorait peu à peu au bout d’une semaine. Ce problème était récurrent depuis deux ans. Un jour, la douleur est revenue peu avant l’heure de mon cours de danse. Je ne voyais pas comment je pourrais y participer.

Je me suis souvenue qu’un praticien de la Science Chrétienne m’avait dit un jour : « Prenez le temps de prier. » J’ai donc fait une pause en me tenant près d’une fenêtre. Tout à fait calme, je regardais le beau feuillage à travers la vitre quand cette pensée m’est venue : « Je suis juste un reflet de Dieu. C’est Lui qui fait tout. Je n’ai pas à me sentir accablée ni inquiète de quoi que ce soit. Dieu prend soin de tout. Je suis juste un reflet. » Répondant à la question « Qu’est-ce que l’homme ? », dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy explique notamment qu’il est « spirituel » et « le reflet de Dieu » (p. 475). 

J’ai déjeuné et je suis partie à mon cours. Je me suis rappelé de ma nuque durant la séance. J’ai aussitôt pensé : « Je ne peux pas croire que je danse – mais je suis en train de le faire ! » J’ai été complètement libérée de la douleur et de cette raideur, et je n’en ai plus jamais souffert depuis lors. Cela m’a montré que, même si je ne pense pas avoir assez de compréhension pour être guérie, cela n’empêche pas Dieu, l’Amour divin, de me guérir. Et nous sommes tous inclus dans l’amour de Dieu, qui guérit. Comme l’écrit Mary Baker Eddy : « L’Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. » (Science et Santé, p. 13)

La deuxième guérison a été plus lente. Je me suis gravement blessée au genou pendant un cours de danse. Durant les années suivantes, mon activité a été très limitée, car je luttais contre la douleur et d’autres symptômes alarmants. Mon genou ne me portait plus correctement, et j’étais incapable d’esquisser les pas de danse les plus simples.  Faire de la randonnée m’était souvent difficile, ainsi que monter et descendre les escaliers, et parfois même marcher tout simplement ou me lever d’un fauteuil. Il arrivait qu’on me demande pourquoi je boitais. Parfois mon genou semblait aller mieux, mais cela ne durait pas. L’autre genou a commencé à me préoccuper également. Je me demandais parfois si je pourrais jamais me sentir de nouveau libre.

Trois ans après cet accident, un matin de très bonne heure, alors que je n’arrivais pas à dormir et que je ne voulais réveiller personne, j’ai parcouru le répertoire des praticiens dans le Christian Science Journal (un autre périodique de la Science Chrétienne), et l’idée m’est venue d’appeler un praticien dans une région située sur un autre fuseau horaire. Il m’a dit : « Cela n’a tellement rien à voir avec votre vie. Votre vie, c’est l’amour que Dieu vous porte. » J’ai ressenti un immense soulagement et l’amorce d’un espoir. Lorsque j’ai rappelé le praticien, quelques jours plus tard, il m’a conseillé de m’attacher à cette pensée durant toute la journée : « Vous êtes la fille bien-aimée de Dieu, en qui Il a mis toute Son affection. » J’ai reposé le téléphone, très heureuse, et j’ai pu me rendre à mon travail à pied sans avoir mal, ce jour-là.

J’ai franchi une nouvelle étape décisive deux ans plus tard. A cette époque, je reprenais des cours de danse (un grand signe de progrès !), et mon professeur et moi devions donner une représentation au studio de danse un vendredi soir. Or, le genou autrefois blessé me préoccupait à nouveau. Durant la semaine précédant l’événement, j’ai appelé le praticien plusieurs fois afin qu’il prie pour moi. Il m’a rappelé ces paroles de Jésus : « Je ne puis rien faire de moi-même. » (Jean 5:30) Il m’a dit que mes mouvements étaient ceux de Dieu et que je bougeais comme Dieu, en qui j’ai mon origine, bouge. J’aime cette idée d’être le reflet de Dieu, j’y ai souvent pensé durant toutes ces années où j’ai fait de la danse.

Je me suis donc attachée à ces idées de tout mon cœur, sans cesser de m’appuyer sur Dieu. Cela m’a réconfortée. Pourtant, durant une brève séance d’échauffement, quelques minutes à peine avant la représentation, mon genou me faisait mal et semblait se dérober. Mais cela ne m’a pas arrêtée, j’ai continué de fixer ma pensée sur Dieu et sur le simple fait d’être Son reflet. Nous nous sommes mis à danser quand la musique de la valse (ma préférée) a commencé et, dès les premiers pas, je me suis rendu compte que mon genou fonctionnait tout à fait normalement. J’ai dansé avec un sentiment de liberté, de domination, de joie, et de profonde gratitude.

Par la suite, et pendant environ deux mois, j’ai encore eu par moments des ennuis avec mes genoux. Mais c’était différent : je n’avais plus peur et ne me sentais plus bloquée. De temps en temps le praticien me rappelait l’importance de prier régulièrement pour contredire l’erreur par la vérité spirituelle. Mary Baker Eddy écrit : « Lorsque l’erreur se présente à vous, n’épargnez pas la réprimande ou l’explication qui détruit l’erreur. » (Science et Santé, p. 452) Honnêtement, je ne voyais pas vraiment comment y parvenir. Je croyais toujours qu’il me faudrait passer beaucoup de temps à lire et à attendre l’inspiration pour surmonter l’adversité.

Quand le problème ressurgissait, même si je ne disposais que d’un moment entre deux occupations, je priais pour comprendre que j’étais l’idée spirituelle parfaite de Dieu, éternellement protégée et gouvernée par Lui. Parfois, la douleur partait à la fin de la journée lorsque je faisais cela, ce qui m’a d’abord surprise. Mais c’était une leçon très utile que je devais apprendre : contredire l’erreur même si j’ai très peu de temps ou que je ne me sens pas forcément encline à le faire. J’ai aussi constaté l’utilité de cette idée dans Science et Santé : « Soutenez mentalement que l’harmonie est la réalité et que la maladie est un rêve temporel. Comprenez la présence de la santé et le fait que l’être est harmonieux jusqu’à ce que le corps soit conforme à l’état normal de santé et d’harmonie. » (p. 412)

Et puis un jour, une personne dans le studio de danse m’a demandé comment allaient mes genoux, et j’ai répondu : « Ils sont parfaits. » Et comme il disait que c’était impossible, j’ai affirmé : « Mais si, ils vont tout à fait bien ! » J’étais guérie. Cela remonte à onze ans, et depuis, je suis tout à fait libre de poursuivre mes diverses activités. Alors qu’avant je me demandais parfois si je serais jamais guérie, cette expérience m’a montré, une fois de plus, que chacun est inclus dans l’amour de Dieu, qui guérit.

Ces guérisons ont une grande valeur à mes yeux. Je suis très reconnaissante de ce que j’apprends, de l’aide bienveillante des praticiens de la Science Chrétienne et de la Vérité qui guérit et bénit toute l’humanité.

Catherine Maria Woolf
Berkeley, Californie, Etats-Unis

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