C’est avec un profond sens de gratitude que j’aimerais partager certaines guérisons qui se sont produites durant les derniers mois de ma seconde grossesse, et qui ont conduit à l’accouchement rapide et harmonieux de ma fille en novembre 2017.
Lorsque j’ai découvert que mon mari et moi attendions notre deuxième enfant, j’ai été ravie. J’ai immédiatement commencé à prier pour envisager cette expérience d’une façon entièrement spirituelle, et aussi comme l’opportunité de démontrer le pouvoir de l’Amour divin sur une peur liée à mon passé. Car la naissance de mon premier enfant avait été un défi très difficile à surmonter, et même si j’étais très reconnaissante de la venue d’un merveilleux petit garçon en pleine santé, cette expérience m’avait laissée en proie à un sentiment d’échec. J’avais prié pour corriger cette vision de la grossesse et de l’accouchement, et pour la remplacer par ce qui est écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « La nouvelle idée, conçue et née de la Vérité et de l’Amour, est vêtue de blanc. » (p. 463)
Durant cette période, j’ai demandé régulièrement à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour moi. Et j’ai fait appel à une nurse de la Science Chrétienne pour m’apporter un soutien pratique et aimant pendant et après la naissance de l’enfant.
J’ai relu les notes que j’avais prises durant mes échanges avec la praticienne lors de ma première grossesse, et j’ai savouré ces vérités spirituelles remplies d’Amour divin. J’ai également commencé à lire Science et Santé du début à la fin. J’ai réalisé que je n’avais jamais lu le livre d’étude d’un bout à l’autre, et j’ai senti que ce serait un merveilleux exercice pour préparer la naissance de l’enfant. Durant les sept premiers mois, tous les examens médicaux se sont bien déroulés, presque sans contraintes, et j’étais reconnaissante pour cette harmonie.
Lorsqu’un examen de contrôle a ensuite révélé une irrégularité et un risque de complication sérieuse, j’ai appelé, sans attendre, la praticienne avec laquelle je priais. Elle m’a assuré qu’il n’y avait aucune raison d’être découragée, et que ceci était uniquement une invitation à mieux comprendre que cet enfant et moi-même étions en réalité des créations spirituelles, reflétant la substance parfaite de Dieu. Nous avons prié pour mieux comprendre que cette prétention médicale n’était qu’une croyance erronée à laquelle je n’avais pas besoin d’adhérer car elle n’émanait pas de Dieu, car Dieu nous maintenait parfaitement en sécurité, l’enfant en moi.
Je savais qu’en tant qu’idée spirituelle de Dieu, toutes les fonctions de mon être étaient en réalité entièrement spirituelles, et non matérielles. Dans le paragraphe de Science et Santé « Obstétrique scientifique » cité plus haut, on peut également lire : « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (p. 463) Je me suis attachée à l’idée que l’être et le fonctionnement étaient spirituels et parfaits, et j’ai travaillé à éliminer la crainte d’être classée par le corps médical dans la catégorie « risque élevé », qui m’aurait alors imposé d’être transférée pour l’accouchement depuis le centre de naissance familial que j’avais choisi vers un hôpital, comme cela avait été le cas pour mon premier enfant.
La sage-femme m’a demandé de contrôler certains niveaux sanguins quotidiennement et de revenir la semaine suivante pour un rendez-vous. Elle m’a assuré que si les niveaux étaient contrôlés, je n’aurais pas à être transférée hors du centre familial, mais elle m’a indiqué que je devrais sûrement continuer à faire ces contrôles plusieurs fois par jour jusqu’à la fin de la grossesse. J’ai prié avec le désir de comprendre ma nature spirituelle et j’ai trouvé l’enseignement du livre d’Esaïe particulièrement utile : « Ainsi parle maintenant l’Eternel qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! » (43:1) Si Dieu m’a formée, ainsi que mon bébé, et s’Il revendique que nous sommes Ses enfants, nous ne pouvons être que parfaits en toutes choses.
Lors du rendez-vous suivant, la sage-femme a été agréablement surprise par les résultats normaux des tests sanguins. Après une deuxième semaine de résultats complètement normaux, je n’ai plus eu besoin de prolonger les tests, et il n’a plus été question des risques de complications relatifs à ce problème.
Durant les dernières semaines de la grossesse, la sage-femme était inquiète car ma pression artérielle était trop élevée. Cette croyance a également été détruite par la Vérité, grâce à la prière. J’ai senti de façon palpable que j’étais entourée de toute l’attention de l’Amour divin, et ma pression artérielle est rapidement redevenue normale.
Alors que la date prévue pour l’accouchement approchait, une pensée ange est venue à moi, m’incitant à éliminer toute croyance matérielle relative à la grossesse, à l’accouchement, et à la croissance du bébé. Ceci incluait même les soi-disant croyances pratiques relatives à la façon dont il faut se préparer en prévision du travail, ou au moment où il faut se rendre au centre de naissance. Dans Science et Santé, on peut lire : « L’évidence de l’immortalité de l’homme deviendra plus apparente à mesure que l’on renoncera aux croyances matérielles et que l’on admettra les faits immortels de l’être. » (p. 428)
La praticienne et moi-même avons prié avec le fait immortel établissant qu’il n’y a en réalité pas de processus de naissance matériel – il n’existe que le merveilleux déroulement d’une idée spirituelle, à jamais complète et parfaite. La « délivrance » allait être opérée par Dieu, car Il en contrôlait tous les aspects. J’ai contemplé à nouveau l’idée d’un fonctionnement spirituel en relation avec la naissance et l’accouchement, et j’ai pensé à la façon dont les qualités de mouvement juste, de sérénité, de calme, d’endurance, étaient toutes dispensées par l’Entendement divin.
Les mois de profonde étude spirituelle ont porté leurs fruits en m’offrant l’accouchement le plus beau et le plus harmonieux que je puisse espérer. Lorsqu’un matin, assez tôt, je me suis réveillée, réalisant que j’avais perdu les eaux, j’ai immédiatement appelé la praticienne, la nurse de la Science Chrétienne et la sage-femme. Ensuite, j’ai réveillé mon mari. A notre surprise, notre fille est née environ trente minutes plus tard, à la maison, sans autre présence que mon mari et moi. Nous avons simplement été témoins de son apparition. Dieu l’a vraiment fait naître. Il n’y a eu aucune phase de travail et, hormis quelques contractions au début, aucune douleur lors de l’accouchement. Une technicienne médicale d’urgence, appelée par la sage-femme, est arrivée rapidement après la naissance de notre petite fille, et l’a trouvée très calme et paisible. J’ai également récupéré rapidement mes forces et, le jour suivant, j’étais capable de me déplacer librement dans les différents étages de notre maison.
Nous avons appelé notre petite fille Grace, et je serai toujours reconnaissante pour l’opportunité qui m’a été donnée d’être témoin de la grâce de Dieu, accompagnant le déroulement de cette précieuse idée divine tout au long du chemin.
Jessica Raflo
Greenville, Caroline du Sud, Etats-Unis
