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Le Professeur qui est toujours avec nous

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2019

Publié à l’origine dans le Christian Science Sentinel du 21 février 2019.


Avant son crucifiement et sa résurrection, Christ Jésus annonça à ses disciples qu’il allait les quitter, mais ils ne purent comprendre ce qu’il voulait dire. Quand il leur expliqua qu’ils le suivraient et qu’il leur préparerait une place, ils furent désorientés car ils s’imaginèrent qu’il s’agissait d’un lieu physique. Mais Jésus parlait d’un état de conscience différent.

Pour Jésus, la conscience était la vraie vie. Il progressait mentalement pour vivre pleinement dans l’Esprit, une existence invisible aux sens physiques, mais qui, pour lui, était plus réelle que la vie dans une ville ou un pays quelconque. Il savait qu’il avait donné à ses élèves les directives nécessaires pour parvenir à cette conscience, qu’il appelait le royaume de Dieu. Mais lorsque les disciples commencèrent à comprendre qu’ils ne seraient pas avec lui en personne, ils furent dans la tristesse. Leur professeur avait été présent chaque jour pour leur expliquer les idées spirituelles et leur montrer comment le pouvoir de Dieu guérit la maladie et surmonte les obstacles de tous ordres. Jésus leur avait promis qu’il serait toujours avec eux, mais comment cela allait-il être possible s’ils ne pouvaient pas lui poser des questions et lui demander de l’aide quand ils auraient des problèmes ?

La plupart d’entre nous aimeraient sans doute qu’une personne d’une grande sagesse demeure toujours auprès d’eux, comme une sorte de Professeur ou de Maître, ainsi qu’on appelait Jésus. Les deux termes étudiés conjointement montrent qu’un maître enseignant ne se contente pas d’apporter un contenu théorique à ses élèves, mais qu’il les aide à développer le sens critique nécessaire à leurs progrès et à leur prospérité. De tels professeurs sont avant tout à l’écoute des élèves et adaptent leur enseignement à ce qu’ils ont besoin d’apprendre.

Donner la priorité aux élèves n’implique pas d’être toujours présent en personne pour leur communiquer la connaissance ou résoudre leurs problèmes. L’enseignement a pour but de montrer aux élèves comment trouver eux-mêmes les réponses. Mon père avait dans sa bibliothèque toutes sortes d’ouvrages de référence. Lorsque je lui posais une question, il allait souvent chercher un livre. Cela avait le don de m’exaspérer, car ce que je voulais surtout, c’était une réponse rapide qui m’évite l’effort de la chercher moi-même. Il m‘arrive encore quelquefois d’avoir ce comportement. Il est plus facile de s’en remettre à l’expérience d’autrui, ce qui peut s’avérer bien pratique dans certains cas. Nous n’avons pas tous besoin de savoir réparer un système électrique. Mais quand il s’agit des choses spirituelles, il nous faut tous apprendre à développer « le sens critique nécessaire à nos progrès et à notre prospérité ».

Jésus conseilla à ses disciples de sonder les Ecritures afin d’en trouver le sens spirituel et pratique ; elles révèlent Dieu en tant qu’Esprit et Amour, en tant que créateur tout-puissant qui nous a créés parfaits. Jésus leur montra comment vivre sur cette base et vaincre le point de vue général selon lequel la matière définit l’être. Il démontra la capacité de guérir tout ce qui n’était pas harmonieux, notamment le péché et la maladie, et il leur enjoignit de faire de même. Il leur montra qu’ils n’avaient pas à craindre les menaces du mal, que celui-ci se présente sous la forme d’une puissance étatique tyrannique, ou prétende avec obstination que la souffrance fait nécessairement partie de la vie, et l’égoïsme et la rivalité de la nature humaine. Il enseigna et incarna les compétences indispensables à la vie ancrée dans l’Esprit, compétences qu’ils pourraient acquérir et acquerraient effectivement, comme aimer ses ennemis, être humble et miséricordieux, prier continuellement, faire confiance à l’amour tout-puissant de Dieu.

Pour avoir étudié la Bible durant toute sa vie et désiré ardemment connaître la vérité, Mary Baker Eddy a développé cette pensée critique et ces compétences de vie. A mesure qu’elle prenait des notes sur ses découvertes, et les corrigeait sans cesse, la réalité tangible de l’univers spirituel et parfait de Dieu lui est apparue de plus en plus clairement. Sa compréhension a grandi à mesure qu’elle appliquait cette connaissance à la guérison des  maladies et à l’élimination d’autres formes de limitations. Ce travail a donné naissance au livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, livre qu’elle a elle-même étudié quotidiennement durant toute sa vie, en reconnaissant qu’une intelligence supérieure à la sienne le lui avait révélé.

Ceux qui étudient ce livre, même durant toute leur vie, sont très souvent impressionnés par la profondeur des idées qu’il continue de leur enseigner. Pour ne donner qu’un exemple, les passages suivants expliquent comment Jésus pensait réellement :

Il savait que le Principe divin, l’Amour, crée et gouverne tout ce qui est réel. (p. 286)

Il savait que la matière n’a pas de vie et que la Vie réelle est Dieu ; par conséquent il ne pouvait pas plus être séparé de sa Vie spirituelle que Dieu ne pouvait être anéanti. (p. 51)

Il comprenait que l’homme, dont la Vie est Dieu, est immortel, et il savait que l’homme n’a pas deux vies, l’une devant être détruite et l’autre rendue indestructible. (p. 369)

Il est stupéfiant qu’une personne n’ayant jamais parlé personnellement avec Jésus puisse affirmer ce qu’il savait avec une telle autorité. Mary Baker Eddy n’a pas théorisé ; elle a compris ce que Jésus comprenait, car elle a prouvé que ces faits de l’être triomphent des croyances à la vie dans la matière et éliminent la souffrance selon la méthode du Maître. Tout en reconnaissant que nous ne pourrions démontrer, comme Jésus, l’immortalité de la vie sans d’immenses progrès spirituels, elle a accepté sa promesse que nous le rejoindrions dans cet état de conscience qui n’inclut ni péché, ni maladie, ni mort. Etudier, méditer et s’efforcer d’appliquer jour après jour ce que le Maître savait, c’est avoir notre Professeur toujours avec nous pour nous montrer la voie à suivre.

Margaret Rogers
Membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne

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