Ma compréhension et ma démonstration de la Science Chrétienne se sont lentement développées au cours des années. Pour avoir beaucoup prié et obtenu de nombreuses guérisons, j’ai fini par faire entièrement confiance à Dieu dans ma vie quotidienne, jusqu’aux moindres détails de mon existence. J’ai appris que la compréhension de l’amour de Dieu apporte la guérison, et que la conscience de la présence chaleureuse et réconfortante de cet amour ajuste tout ce qui a besoin de l’être. J’ai appris tout cela notamment grâce à deux récentes guérisons.
Tout d’abord, j’ai découvert, il y a un an, que j’avais deux grosseurs importantes au sein droit. Cela me préoccupait d’autant plus que j’élevais seule quatre adolescents qui avaient encore besoin de moi, et que j’étais également très prise par mon travail. Cependant, je n’ai pas voulu avoir de diagnostic ni suivre un traitement médical. J’étais certaine que ce problème pouvait être guéri par la Science Chrétienne. Etant donné les nombreuses guérisons que j’avais déjà obtenues par la prière, je savais que la bonne chose à faire pour moi était de m’en remettre au pouvoir de guérison de Dieu.
Je me suis efforcée de ne pas toucher la zone concernée ni d’y penser. Lorsque, malgré tout, mon état me venait à l’esprit et que cela m’effrayait, je déclarais combien Dieu m’aimait en tant que Son enfant, que j’étais l’image et la ressemblance mêmes de l’Amour divin, et que l’Amour était la source même de mon être, en tant que reflet spirituel de Dieu. Je savais qu’en réalité il n’y a pas d’autre présence ni d’autre pouvoir que Dieu, l’Amour divin.
J’ai continué de prier dans ce sens pendant deux mois. Un jour, ces paroles d’un cantique me sont clairement venues à l’esprit : « De Ton amour environné, / J’ai ta loi pour soutien. » (Samuel Longfellow, traduction © CSBD, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 134) Debout dans mon garage, j’ai été tellement touchée par ces paroles réconfortantes que je me suis mise à genoux en pleurant de joie. La conscience que j’avais de la bonté et de l’amour de Dieu était telle, que j’ai simplement admis la véracité de ce cantique.
Deux semaines plus tard, alors que j’étais couchée et sur le point de m’endormir, j’ai senti un mouvement important dans le sein, comme si quelque chose se déplaçait, sans que cela me fasse mal. Cela a duré quelques heures, mais j’ai déclaré à voix haute que Dieu m’aimait, que mon Père-Mère Dieu était ma Vie même, et que je n’avais aucune raison d’avoir peur, car Dieu prendrait toujours soin de moi.
Après cette nuit, la douleur a disparu complètement, et je n’ai même plus pensé au problème pendant plusieurs mois. Un jour, l’idée m’est venue de vérifier l’état de ce sein : il n’y avait plus de grosseurs, et la peau était bien lisse. J’ai éprouvé une joie indicible devant cette guérison complète. Je suis très reconnaissante à Dieu dont l’amour a accompli une guérison parfaite.
La seconde guérison, qui s’est produite récemment, concerne un jeune garçon qui a eu une enfance difficile, mais a fréquenté l’école du dimanche de mon église (une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste). Il fallait le placer dans un foyer, et le tribunal m’en avait confié la garde provisoire pendant un an, puis de façon permanente. Mais quelques jours à peine après que j’ai obtenu la garde permanente, il a été mordu accidentellement par un camarade de classe, qui l’a heurté avec une grande violence durant un match de basketball à l’école. Ce soir-là, j’ai nettoyé la plaie. Mais le lendemain, l’infirmière de l’école m’a téléphoné pour me dire que l’enfant devrait être examiné par un médecin, car la blessure s’était infectée, et il avait très mal.
J’ai prié l’infirmière de me passer mon fils, à qui j’ai demandé si Dieu l’avait mordu. Ce à quoi il a répondu « non ». Je lui ai dit qu’il ne pouvait être victime d’aucune violence puisque Dieu est doux et aimant envers nous. Je lui ai dit également d’aimer le jeune qui l’avait heurté sans le faire exprès. Je lui ai affirmé que si Dieu apportait tant de bienfaits dans sa vie, ce n’était pas pour qu’il se retrouve avec une infection. J’ai ajouté que seul le bien émanant de Dieu pouvait l’atteindre.
Il l’a admis, et j’ai remercié la gentille infirmière d’avoir aidé mon fils. Je lui ai assuré que je m’occuperais de ce problème.
Après cette conversation, j’ai lu la Leçon biblique de la Science Chrétienne de cette semaine-là. On y trouvait notamment l’histoire du prophète Elie qui ressuscita le fils de la veuve (voir I Rois 17:17-24). J’ai beaucoup réfléchi à cette histoire. Elie aimait tendrement cet enfant en tant qu’image et ressemblance de Dieu, si bien qu’il ne pouvait voir en lui autre chose que l’expression de la Vie divine. La femme reconnut le pouvoir de guérison démontré par Elie. J’imaginais sans peine le grand amour spirituel qu’elle dut ressentir lorsqu’il rendit la vie à son fils.
Je me suis laissée imprégner de cette pensée avec un même amour, sachant que Dieu aimait mon fils, et que cet amour s’exprimait pleinement dans son être, qui était l’image et la ressemblance spirituelles de son Créateur. J’ai alors eu le sentiment que tout allait bien.
L’école ne m’a pas rappelée et, finalement, je n’ai pas eu besoin d’aller chercher mon fils à la sortie de la classe. Quand il est rentré à la maison en fin d’après-midi, il m’a dit qu’il avait retiré le pansement. Il avait cessé d’avoir mal aussitôt après que je lui avais parlé au téléphone. L’enflure avait disparu, et son bras avait repris son aspect normal. Nous nous sommes tous les deux réjouis de cette guérison. Je ressens une immense gratitude pour Mary Baker Eddy qui aimait tant Dieu. C’est grâce à cet amour qu’elle a découvert la Science du Christ et son pouvoir de guérison. Merci, mon Dieu !
Heidi Skok
Mentor, Ohio, Etats-Unis
