Un soir, il y a bien des années, à l’occasion d’une visite à la maison, un ami m’a proposé d’avoir une relation sexuelle avec lui. J’avais beaucoup d’estime pour ce garçon, mais il savait qu’à mes yeux la chasteté hors du mariage était une expression d’intégrité spirituelle. J’ai constaté avec joie que, pas une seule seconde, je n’ai été tentée d’accepter. Au contraire, je lui ai répondu avec gentillesse mais fermeté qu’il n’en était pas question. L’incident a été clos, et le sujet n’a jamais refait surface, venant de lui ou d’un autre homme.
Je suis persuadée que la résolution rapide de cette situation désagréable était due à l’expression naturelle de la tendre grâce de Dieu. J’ai eu le sentiment que l’Ame préservait notre innocence éternelle à tous deux, sans conflit ni hésitation. Dès lors, j’ai vu très clairement que nous n’avons jamais à participer à quoi que ce soit qui pourrait nuire à notre capacité de mener une existence pure et sainte. Par Sa loi divine, Dieu est toujours là pour nous aider à démontrer le pouvoir de la bonté, et le fait qu’en tant que Son image et Sa ressemblance spirituelles, nous ne sommes pas souillés.
A la suite de cette expérience, j’ai été guérie de la peur tenace que l’on puisse me séduire ou me persuader d’agir d’une manière contraire à ma nature divine. De plus, l’attitude respectueuse de mon ami, devant mon refus, m’a délivrée de ma tendance à croire que les hommes étaient généralement plus motivés par le désir sexuel que par l’Esprit.
Je me suis souvenue que, dans la Bible, Joseph refusa les avances de la femme de son employeur, malgré les nombreuses tentatives de celle-ci (voir Genèse, chapitre 39).
Cette citation tirée de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy a trouvé un véritable écho en moi : « L’homme bon peut à la longue vaincre sa crainte du péché. Telle est l’obligation du péché : se détruire lui-même. L’homme immortel démontre le gouvernement de Dieu, le bien, dans lequel il n’existe aucun pouvoir de pécher. » (p. 405)
Je suis très reconnaissante de pouvoir toujours témoigner de la puissance et de la présence de Dieu, l’Amour divin.
Nom omis à la demande de l’auteure
