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Pour les jeunes

Comment tirer le maximum de mes prières ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2019

Paru d'abord sur notre site le 5 novembre 2018.


Q : Comment puis-je tirer le maximum de mes prières ?

R : Je pratiquais beaucoup l’haltérophilie. Lorsque je soulevais des poids avec mon entraîneur, Joe, il me disait toujours : « Contracte tes muscles lorsque tu arrives en haut. » Ce que Joe voulait dire, c’est que pour retirer le meilleur de l’exercice, il faut s’arrêter et contracter ses muscles au maximum juste avant que la barre arrive au-dessus de la tête. La leçon que j’en ai retiré, c’est qu’il faut résister à la tentation de simplement faire les mouvements adéquats, ou de compter les répétitions, sans retirer le bénéfice complet de ce que l’on fait. J’ai appliqué la règle de mon entraîneur à ma façon de prier.

Lorsque je prie, j’aime demander à Dieu ce qu’Il connaît à mon sujet et au sujet de la situation à laquelle je suis confrontée. Lorsque j’entends la réponse que Dieu m’apporte, je « contracte » les idées que Dieu me donne. Cela signifie que je donne à dessein une grande valeur aux faits spirituels qui me sont venus à la pensée par la prière. Je reçois et reconnais les messages de Dieu comme étant la base de toute guérison, dans n’importe quelle situation.

En « contractant quand je suis au sommet », je demeure avec l’inspiration. Je laisse mon cœur être ému par Dieu – je continue de prier jusqu’à ressentir la tendre direction de Dieu, qui me guide, ou simplement sentir à quel point Il me connait et combien je suis spéciale pour Lui.

Lorsque mon cœur est ému, je sais que la guérison est en train de se produire. Et je discerne alors les changements qui prennent place dans ma vie – que cela concerne mes relations sentimentales, mon travail, mes amis, et même ma santé.

A l’époque où je faisais de l’haltérophilie, je me suis fait une élongation musculaire à l’épaule. A travers mon étude de la Science Chrétienne, j’ai appris que la prière apporte la guérison. Alors je me suis immédiatement mise à prier, et j’ai continué ainsi, avec persévérance, pendant plusieurs jours. Chaque fois que je priais, j’entendais et je ressentais le message plein de clarté de Dieu, révélant ce qu’est l’essence réelle de mon corps, me disant d’où vient la force, et combien je suis innocente. Je baignais dans cette vérité concernant mon identité véritable - la force et l’intégrité qui me viennent de Dieu, à jamais présentes et intactes. Dans mes prières, je « contractais en arrivant en haut ». Ma guérison a été complète en une semaine, sans que je prête une attention particulière à mon épaule ou change mes habitudes de vie. Elle s’est révélée permanente.

Mais qu’en est-il de ces moments où nous nous contentons de faire les mouvements qu’il faut, sans vraiment y prêter attention, les bras ballants en quelque sorte ? C’est à ce moment-là que je m’arrête. Mentalement, je me reprends. Je me souviens que les messages de Dieu sont importants, qu’ils sont faits pour moi, sur mesure, et qu’ils méritent ma totale attention. Quand je m’assois pour prier, je suis là, je m’implique. Je fais attention à ne pas simplement réchauffer le banc sur lequel je suis assise. Je fais le point avec moi-même, et je me demande quelles sont les nouvelles idées que j’ai entendues, ou lesquelles, déjà connues, j’ai pu appliquer d’une façon inédite. Pour moi, c’est là contracter mon « muscle » spirituel au niveau maximum de l’effort.

Il peut être facile de naviguer dans la vie sur pilotage automatique. C’est facile de se laisser vivre – que ce soit à l’école, au gymnase, ou dans notre croissance spirituelle. Mais lorsque je regarde mes modèles spirituels, Christ Jésus et Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne et écrit le livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures qui m’aide à comprendre les enseignements de Jésus, il est clair pour moi qu’aucun des deux n’a passé ne serait-ce qu’un seul jour à rêvasser. Ils étaient totalement engagés dans leurs prières, totalement impliqués dans une existence où ils vivaient Dieu et L’aimaient. Et cela a eu pour résultat de changer la vie des personnes qu’ils ont rencontrées et également du monde.

Aimer les faits spirituels que nous discernons, et récolter tout ce que nous pouvons de ces idées, voilà un super moyen de tirer le meilleur de nos prières. Ce qu’il est important de se rappeler, c’est que c’est Dieu qui opère la guérison. On n’y arrive pas en utilisant ses muscles ! Votre travail consiste à aimer avec conscience la vérité que Dieu murmure à votre cœur. Cela permet à cette vérité de transformer vos pensées et apporte la guérison.

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