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Guérie du chagrin et d’une maladie cardiaque

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2018

Paru d'abord sur notre site le 24 septembre 2018.


Il y a plusieurs années de cela, ma mère est décédée, et je me suis tout de suite rendue en Afrique du Sud. Nous étions très proches, ma mère et moi, et j’étais reconnaissante d’avoir la force d’organiser ses funérailles et de réconforter ceux qui en avaient besoin. Le service était avant tout un éloge de sa vie et je n’éprouvais aucun chagrin à ce moment-là.

Toutefois, environ huit mois plus tard, de retour aux Etats-Unis, je suis devenue obsédée par les circonstances humaines qui avaient conduit au décès de ma mère. Et j’ai souffert de ce qui ressemblait aux symptômes d’une crise cardiaque. Cet incident a révélé un désir inconscient de la rejoindre.

C’est ma mère qui m’avait fait connaître la Science Chrétienne quand j’étais enfant et qui m’avait inscrite à l’école du dimanche, bien qu’elle ne la pratiquât pas vraiment elle-même. Elle l’appréciait et quand elle avait un problème, elle me demandait de prier pour elle. Elle a d’ailleurs eu d’importantes guérisons. Même si plus tard nous avons vécu à des milliers de kilomètres l’une de l’autre, nous restions en contact et nous nous téléphonions pendant une heure chaque semaine.

Mais peu après son décès, j’ai été frappée par le fait que je n’aurais plus ces conversations hebdomadaires avec elle. J’ai eu le sentiment d’avoir perdu quelque chose de précieux, et il était évident que ce chagrin et cette sensation de perte devaient être guéris.

Il m’est venu à l’esprit que je n’allais pas passer la nuit, et j’ai appelé une amie membre de mon église qui est venue immédiatement. Cela l’a obligée à parcourir une longue distance en dépit de la neige et du verglas. Elle est restée à mon chevet et m’a lu pendant plusieurs heures des pages du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, jusqu’à ce que ma pensée cède à la Vérité divine que le livre éclairait. Je me suis endormie paisiblement.

Quand je me suis réveillée le lendemain matin, j’avais encore besoin de soutien, car certains symptômes persistaient. J’ai donc appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle me donne un traitement métaphysique. Elle m’a dit qu’elle allait prier pour moi et m’a demandé de me joindre à elle dans un travail consistant à chercher toutes les références que fait Mary Baker Eddy au mot « pouvoir » dans Science et Santé. Nous nous sommes parlé régulièrement pendant deux semaines. Je comprenais de mieux en mieux qu’il n’existe aucun pouvoir en dehors de Dieu, l’étude concertée et la prière en commun fortifiant cette compréhension, et que toute croyance dans un pouvoir ou une vie dans la matière, comme le cœur et le sang, devait être rejetée.

Ce fut une période de grands progrès spirituels. Je travaillais chaque jour avec la définition de « Dieu » dans le Glossaire de Science et Santé et j’étudiais les synonymes donnés pour Dieu, en faisant une liste des qualités qu’ils incluent comme la joie, que j’affirmais refléter en tant qu’idée spirituelle de Dieu. J’ai aussi fait une recherche sur le mot « cœur » que l’auteur définit métaphysiquement ainsi : « Sentiments et mobiles mortels, affections, joies et peines mortelles. » (p. 587) Il est clair que le chagrin est le « sentiment mortel » d’être séparé d’un être cher et des bons moments passés ensemble. Or, nous ne pouvons jamais être séparés de Dieu, l’origine de notre être et de notre joie, et cette vérité s’applique aussi à l’être cher. J’ai commencé à voir la fausse prémisse qu’impliquait le chagrin, et ce sentiment mortel s’est dissipé. Je me suis rendu compte que la joie et l’entrain constituent la vraie substance du cœur et que rien ne pouvait me priver de ces qualités.

J’ai aussi trouvé la consolation dans des passages du chapitre « Pratique de la Science Chrétienne » énonçant la vérité, comme celui-ci : « On devrait dire au malade au teint pâle qui, selon vous, dépérit d’une anémie du sang, que le sang n’a jamais donné la vie et qu’il ne pourra jamais l’ôter — que la Vie est Esprit et qu’il y a plus de vie et d’immortalité dans une bonne intention et une bonne action que dans tout le sang qui a jamais coulé dans les veines des mortels et simulé un sens corporel de vie. » (p. 376)

Le mesmérisme du chagrin a été rompu à mesure que les vérités spirituelles, avec lesquelles la praticienne et moi avions prié, remplissaient ma pensée et que les symptômes physiques s’effaçaient entièrement de ma pensée et de ma vie. La guérison était si complète que tout sentiment de perte ou de chagrin me paraissait étranger. Au cours des mois qui ont suivi, j’ai à nouveau connu la riche abondance de la Vie divine en exprimant l’énergie et l’enthousiasme, et en nouant de nouvelles relations. Professeur de faculté, quand j’enseignais et faisais des recherches, j’ai eu de joyeuses occasions de vivre de nouvelles expériences, de visiter des contrées inconnues et de commencer de nouveaux travaux enrichissants. Et la joie de la découverte spirituelle continue encore aujourd’hui.

Norma Presmeg 
Maryville, Tennessee, Etats-Unis

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