Mes bottes préférées étaient trop petites ! Je tire. Je tire. Voilà. Une chaussure enfilée. Il fallait que je me dépêche. Je ne voulais pas arriver en retard à l’école.
J’ai essayé de faire entrer mon pied dans l’autre botte tout en tenant l’arrière de la chaussure. Mais mon talon a glissé et a écrasé mon pouce. Mon ongle était prêt à tomber et mon doigt me faisait mal. Mais j’avais enfilé ma botte !
J’ai couru montrer mon pouce à ma mère. Elle m’a pris la main et m’a assuré que j’étais en sécurité. Elle m’a dit que Dieu m’aimait, donc je ne pouvais pas être blessée. Elle s’est mise à prier immédiatement.
J’ai vu que je pouvais prier aussi. Je savais que Dieu était présent avec maman et moi, et que Dieu nous parlait à toutes les deux.
Quand ma mère m’a dit que je ne pouvais pas être blessée, j’ai repensé à l’histoire de la Bible qu’on m’avait apprise à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Il y a très longtemps, un roi en colère avait jeté trois hommes dans un très grand feu (voir Daniel, chapitre 3). Mais les hommes avaient confiance en Dieu qui allait les sauver. Et c’est ce qu’Il a fait. Le roi a eu un choc en les voyant marcher dans le feu, complètement protégés. Ils « n’ont point de mal », dit-il. Et quand ils sont sortis du feu, on ne sentait même pas la fumée sur eux !
Cela m’a fait réfléchir : tout ce qui fait mal doit être sans pouvoir, absolument rien. Alors nous pouvons en détourner notre pensée pour nous tourner vers Dieu à la place.
Qu’est-ce qui se passe quand nous tournons vers Dieu notre cœur et nos pensées ? Dieu nous rappelle que nous sommes spirituels, Ses enfants chéris. Nous sommes donc toujours aimés et protégés. Il n’arrête jamais de nous aimer et de prendre soin de nous. Sa loi de l’harmonie nous maintient en sécurité, en parfaite santé. Sous cette loi, nous ne pouvons pas être blessés. La loi de Dieu nous libère de la douleur parce que c’est l’harmonie qui est le fait, non la blessure.
Chaque fois que nous écoutons Dieu, nous recevons toujours les idées qui nous aident et nous guérissent. C’est ce que nous avons fait, maman et moi. Et voici ce qui s’est passé ensuite :
En un clin d’œil, ma mère a tapoté le côté de l’ongle qui pendait. Il s’est remis en place. Cela ne m’a pas fait mal, et on n’aurait même pas pu dire qu’il était abîmé quelques minutes plus tôt. Il était parfait. J’étais guérie.
Après, nous avons rangé les bottes devenues trop petites. Mais je n’ai jamais oublié la leçon de guérison que j’ai apprise ce jour-là.