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Je mérite de guérir !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2018

Paru d'abord sur notre site le 13 août 2018.


Quand mes prières n’entraînaient pas de guérison rapide, j’avais beaucoup de mal à comprendre ce qui se passait. J’en étais parfois contrarié, découragé et même irrité. Je ne mettais pas la  Science Chrétienne en doute, mais je souhaitais trouver définitivement grâce à elle des solutions spirituelles à mes problèmes. Je voulais savoir comment mes prières pouvaient être plus efficaces.

Une guérison obtenue à l’occasion de mon premier job m’a apporté quelques réponses. J’avais un budget serré, donc quand mon chef m’a offert une promotion et promis une augmentation, j’en ai été ravi ! Je regardais chaque chèque de paye en m’attendant à une plus grosse somme, mais les semaines ont passé sans rien de plus. Mon excitation du début s’est transformée en une impatience nerveuse et une tendance à critiquer, entrecoupées de beaucoup de prières.

J’ai interrogé l’assistante du patron au sujet du retard. « Il dit qu’il n’a pas eu le temps d’envoyer les papiers nécessaires », m’a-t-elle répondu, puis elle a ajouté en chuchotant qu’il avait déjà finalisé pour lui-même sa promotion et l’augmentation de salaire qui allait avec.

Tandis que l’attente se prolongeait, mes questions allaient grandissant. « Qu’est-ce qui ne va pas dans ce que je fais ? » Je priais avec sérieux en sachant, du moins je le croyais, que c’était Dieu qui gouvernait ma vie plutôt qu’une autre personne, dans ce cas mon employeur. Je m’attendais à ce que ces prières m’obtiennent mon augmentation. A la même époque (sans lien avec le problème évoqué) mon épouse et moi avons finalement décidé de déménager. Je savais que j’allais donc envoyer ma démission pendant l’année, et je me demandais, avec pessimisme, si je serais parti avant d’avoir reçu mon augmentation de salaire.

Faisant quelques pas dehors un jour après le déjeuner, je me suis tourné vers Dieu pour qu’Il me donne une réponse. Je me souviens encore de la pensée qui m’est soudain venue à l’esprit : « Il y a quelque chose qui ne va pas ! Je crois à la réalité de deux situations opposées. Je prie en affirmant que Dieu me gouverne, mais je me suis aussi convaincu que mon chef ne remplit pas ses engagements. Evidemment, les deux ne peuvent être vraies ; c’est soit l’une, soit l’autre. Qu’est-ce qui est vrai ? Est-ce que c’est Dieu qui me gouverne ou une personne imparfaite ? »

Ce réveil, concernant le fait de croire que deux points de vue opposés sont vrais, m’a secoué. J’étais stupéfait de m’être laissé tromper pendant tout ce temps. Je savais que je devais décider, maintenant même, de ce qui était vrai et de ce qui était faux.

Face à ce choix difficile, j’ai réexaminé ce que je comprenais de Dieu et de la Science Chrétienne. Est-ce que je savais réellement que Dieu me gouvernait ? Maintenant ? Ou bien est-ce qu’en priant j’espérais simplement une intervention divine ? En quelques instants, j’ai senti que mon identité spirituelle d’idée de Dieu, telle que l’enseigne la Science Chrétienne, était la seule réalité. Il est devenu immédiatement plus facile de voir que les inharmonies concernant mon travail n’avaient aucune légitimité, aucune réalité, parce qu’elles n’avaient rien à voir avec Dieu, ni avec ce qu’Il avait créé.

Pour la première fois depuis des mois, je me suis senti en paix ; j’avais le sentiment de la proximité et de la tendresse de Dieu, et j’étais persuadé que rien ne pouvait perturber cette paix. La situation au travail, qui autrefois m‘avait totalement accaparé, m’était à présent sortie de l’esprit.

Cependant, le sentiment de paix et la confiance dans le fait que Dieu seul gouverne sont demeurés avec moi. Une semaine après, mon employeur a augmenté mon salaire, et a même ajouté une somme supplémentaire afin de compenser le retard.

Je réfléchis beaucoup à cette guérison depuis. Il s’était passé des mois sans aucune solution évidente, pendant lesquels je m’étais senti offensé par la situation, puis un réveil spirituel soudain à l’heure du déjeuner et une guérison ! Je savais que j’avais quelque chose à apprendre. J’aspirais à vivre ces moments de guérison, à sentir et comprendre la vérité spirituelle plus rapidement, et avec moins d’anxiété et davantage de joie.

De nouvelles inspirations me sont venues des années plus tard et tout aussi clairement qu’à cette pause déjeuner. J’ai été poussé à me concentrer sur une recommandation que je connaissais déjà bien, que l’on trouve dans le chapitre sur la pratique de la Science Chrétienne dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Comprenez la présence de la santé et le fait que l’être est harmonieux jusqu’à ce que le corps soit conforme à l’état normal de santé et d’harmonie. » (p. 412)

Deux mots sont ressortis comme s’ils étaient entourés en rouge : « comprenez » et « jusqu’à ». Et j’ai pensé : « Comprends la vérité jusqu’à ce que tu sois guéri. » Ou bien jusqu’à ce qu’une personne pour laquelle tu pries soit guérie. Trois choses sont devenues claires ce jour-là ; c’étaient là des réponses importantes à des questions avec lesquelles je me débattais depuis longtemps.

Je voyais que j’avais toujours eu la possibilité et la faculté de progresser dans ma compréhension de la vérité spirituelle jusqu’à ce que j’aie trouvé la guérison.

Tout d’abord, et le plus important, c’était le message ange m’affirmant que j’étais capable de suivre ces instructions. Il me disait : « Tu as en toi la capacité spirituelle de discerner et de comprendre la Vérité divine qui apporte la guérison. » Je savais que la vérité, dans ce contexte, c’est la vérité de l’être spirituel selon laquelle chacun de nous est créé et gouverné par Dieu, qui est la Vérité. Pour moi, le mot « jusqu'à » impliquait que Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, avait conscience que tout lecteur de Science et Santé, moi y compris, pouvait encore rechercher la guérison. En d’autres termes, elle fit cette recommandation en étant consciente du fait que quelqu’un pouvait ne pas avoir encore connu un « état normal de santé et d’harmonie ». Pourtant, en dépit de cela, que je sois encore confronté à un défi ou pas, j’ai eu le sentiment qu’elle me demandait d’être capable de « comprendre » la vérité de l’être, et qu’elle s’attendait à ce que je le fasse – moi et chacun d’entre nous.

Ouah ! Ce fut une sacrée surprise ! Si Mary Baker Eddy me disait, à moi ou à qui que ce soit d’autre, de le faire, c’est parce qu’elle savait que nous le pouvions. Cela me suffisait ; pour avoir lu ses œuvres et avoir eu d’autres guérisons auparavant, j’en savais assez pour faire confiance aux instructions qu’elle avait données.

Avant cela, je pensais à tort que si j’avais un problème, cela révélait qu’il me manquait, naturellement et de manière irréversible, la compréhension spirituelle nécessaire pour guérir. Je comprends à présent que ce n’était pas vrai. Je voyais au contraire que j’avais toujours eu la possibilité et la faculté de progresser dans ma compréhension de la vérité spirituelle jusqu’à ce que j’aie trouvé la guérison. J’ai poussé un soupir de soulagement et j’ai explosé silencieusement de joie. Ce fut une libération instantanée d’années vécues dans la crainte de mon manque de valeur et de mes carences. Un énorme poids mental m’était tombé des épaules.

Deuxièmement, j’ai constaté que, dans ces moments où nous nous efforçons sincèrement de trouver la guérison, il est possible d’être joyeux, reconnaissant et plein d’espoir plutôt que de se montrer désagréable ou de s’énerver.  Voici une définition que j’ai trouvée pour le mot « comprendre » : « Concevoir très nettement comme réel. Etre totalement conscient de. » Il est certain que cette spiritualisation de la pensée qui entraîne la guérison induit des sentiments comme le respect, l’inspiration, la confiance en soi et la paix.

Quand nous affirmons que l’amour et le gouvernement de Dieu ouvrent notre pensée à Sa bonté et que nous rejetons les prétentions du sens matériel parce qu’elles sont fausses, il est parfaitement naturel de se sentir plus heureux et moins agacé par les problèmes. « Comprendre jusqu’à » signifie à mes yeux que nous percevons un peu mieux chaque jour la vérité, la réalité de ce qui se passe réellement ! L’inquiétude, le doute, l’anxiété et l’irritation disparaissent de plus en plus de notre conscience spirituellement éclairée, à mesure que nous réalisons que la bonté de Dieu est la réalité. Nous pouvons nous attendre au bien, espérer et avoir confiance et, ce faisant, nous serons complètement guéris. J’ai appris que ce n’est pas parce que le problème prend plus de temps ou même de la souffrance, que nous sommes mieux préparés pour la guérison ou en sommes plus dignes. Dieu nous a donné à tous la santé et le salut maintenant, même si nous devons céder à ce fait dans notre pensée et l’accepter.

Et nous sommes capables de surmonter tout ce qui chercherait à entraver nos progrès comme la crainte, un comportement blâmable ou tout autre concept erroné qui tendrait à nous séparer de l’Esprit, Dieu. Reconnaître notre pureté et notre sainteté spirituelles innées nous y aide.

Troisièmement, nous pouvons avoir l’assurance que la guérison, rapide ou lente, est certaine et inévitable. Le mot « jusqu’à » indique que de bons résultats accompagnent toujours une pleine compréhension. Comme dans la plupart des cas, il faut de la persistance pour comprendre et guérir. Et plus nous serons persistants, plus nous verrons de progrès.

Pendant l’incident lié à mon travail, mentionné plus haut, j’ai zigzagué pendant des mois, en prenant le parti de la vérité spirituelle dans mes prières pour ensuite me laisser aller à l’énervement face au témoignage des sens matériels qui semblait contredire cette vérité. Mais quand je me suis enfin demandé honnêtement : « Qu’est-ce que la vérité réellement ? », et que je suis resté avec cette vérité, la guérison s’en est suivie rapidement.

La guérison est inévitable parce que la Vérité divine est vraie ; la Vérité triomphe toujours du mensonge. En apprenant à être constant, ainsi que joyeusement persistant dans notre compréhension des vérités spirituelles, notre confiance dans le pouvoir curatif de la Vérité, ainsi que dans notre faculté de le démontrer, grandit.

Nombreux sont les scientistes chrétiens qui connaissent bien cette phrase des Ecritures : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Pendant des années, j’avais toujours considéré qu’il fallait ajouter « si » et « alors » : Si vous pouvez connaître la vérité, alors la vérité vous guérira. C‘était souvent source d’inquiétude : « Et si je ne peux pas connaître la vérité ? »

Mais ce passage biblique va bien plus loin. Il est essentiel d’envisager l’instruction donnée par Christ Jésus dans son entier : « Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8:31, 32) Le « si » dans ce cas se réfère au choix que nous avons fait de demeurer, ou pas, dans la parole de Jésus. Tous ceux qui s’efforcent sincèrement de vivre les enseignements de la Science du Christ, et croient à ses enseignements du fond du cœur, ont déjà pris la décision de demeurer dans sa parole. La promesse que Jésus nous a faite, c’est donc que nous connaîtrons la vérité et que cela nous libérera.

Nous sommes tous libres de nous réjouir, chaque heure, chaque jour, et continuellement, dans la conscience de notre identité spirituelle d’enfants de Dieu, bien-aimés et en bonne santé. Nous sommes libres de continuer à « comprendre » l’amour que Dieu nous porte, en sachant que si nous faisons cela, nous ne pourrons manquer de recevoir les bienfaits venus de Dieu.

Personne ne manque des qualités requises. Nous sommes tous « méritants », capables de nous en remettre à Dieu et de trouver la guérison.

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