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Pour les jeunes

« Comment se fait-il qu’il nous arrive des malheurs même si nous prions beaucoup ? »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2018

Paru d'abord sur notre site le 30 juillet 2018.


Q : Comment se fait-il qu’il nous arrive des malheurs même si nous prions beaucoup ?

R : Est-ce que nous ne nous posons pas tous cette question en devant y trouver une réponse ? C’était mon cas.

Nouvelle scientiste chrétienne pleine d’enthousiasme et de ferveur, j’aimais beaucoup ce que j’apprenais ; en résumé, Dieu, le bien, est Tout. Armée de cette compréhension, je me suis dit que la vie serait facile. J’avais dans l’idée de lire ma « petite leçon bien sympa » (la Leçon biblique hebdomadaire indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) et d’avoir une « bonne petite journée » sans aucun problème. Mais il m’est arrivé des mésaventures malgré tout. Je savais qu’à un moment donné j’allais devoir affronter cette question. Ce que je n’ai pas tardé à faire quand deux choses m’ont gênée dans la Leçon biblique. 

D’abord, dans la Bible, j’ai lu ce que Christ Jésus a dit à ses disciples : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. » (Jean 16:33) Je n’aimais pas du tout ce mot « tribulations ». Et comment Jésus pouvait-il nous demander de prendre courage face à de grandes difficultés ? 

Puis, dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, j’ai trouvé un passage déconcertant : « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. » (p. 66) Je n’aimais pas non plus ce mot « épreuves ». Et comment pouvait-elle voir la « sollicitude » de Dieu dans des épreuves ?

J’ai dit à voix haute : « Mon Dieu, si Tu es là et si Tu es Amour » puis je me suis arrêtée, parce que j’étais pratiquement sûre que ces deux affirmations étaient vraies, avant de continuer : « Tu vas faire en sorte que je n’aie aucune épreuve. » Ce n’était pas là ma prière la plus inspirée, je l’admets. Et je pense que j’ai dû me rendre compte que ce n’était pas du tout une vraie prière, juste un vœu pieux, parce qu’alors je me suis tue et j’ai réellement prié.

Après avoir beaucoup réfléchi sur les enseignements de Jésus et de Mary Baker Eddy et les grandes épreuves qu’ils ont surmontées (toutes sans exception !), voici ce qui m’est venu : 

A propos de Jésus : il n’a pas promis un chemin parsemé de roses. Il n’a jamais dit : « Suis-moi et tu n’auras jamais à te servir de ces enseignements. » Mais il nous a bien équipés. Son injonction « Prenez courage, j'ai vaincu le monde. » me disait à présent : « Et je vous ai donné tout ce dont vous avez besoin pour y parvenir. » Après tout, il a également dit à ses disciples : « Je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. » (Jean 15:15) Quelle caisse à outils solide ! Ce qu’il a enseigné à propos de Dieu et ce qu’il en a démontré était suffisant. Ça l’est toujours.

A propos de Mary Baker Eddy : Au milieu de chacune de ses nombreuses épreuves, elle ne s’est jamais concentrée sur « l’obscurité du tunnel » ni sur « la profondeur de la fosse ». 

Ses pensées et ses prières faisaient ressortir « la grandeur de l’amour de Dieu maintenant même avec moi ». Et elle a triomphé en prouvant que Dieu est un secours toujours présent et qu’Il nous donne tout ce dont nous avons besoin.

Je découvrais que le christianisme, ce n’est pas vouloir que tout marche comme sur des roulettes. Il a plutôt pour thème : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. » (Romains 12:21) Il nous demande de cultiver notre sens spirituel, que chacun possède, et que Science et Santé explique ainsi : « Le sens spirituel est la faculté consciente et constante de comprendre Dieu. » (p. 209) Ce sens spirituel nous montre, indéniablement, l’irréalité du mal et la totalité du bien, Dieu. 

Puisque Dieu est bon, qu’il est Tout, alors tous les malheurs sont des erreurs, des concepts erronés des choses. C’est « ce qui paraît exister et n’existe pas » (Science et Santé, p. 472). Rien prétendant être quelque chose. Quelle que soit la forme qu’elle prend, la maladie ou la tristesse, la haine ou l’hypersensibilité, la violence ou la vanité, l’erreur n’est rien d’autre qu’une tentative de nier la bonté de Dieu, Sa toute-présence et Sa toute-puissance. Mais le Christ est toujours là, maintenant même, la présence du pouvoir divin et le pouvoir de sa présence qui est toujours active, irrésistible et ne peut être stoppée. Ce Christ, ou la Vérité, est le moyen dont Dieu se sert pour communiquer avec nous ; il nous convainc de l’omnipotence divine, et nous donne le courage et l’assurance pour le prouver.

Peu importe le nombre d’épreuves que nous devons traverser, et la difficulté apparente des circonstances, l’amour que Dieu vous porte est tellement plus grand. Et Il vous montrera que vous pourrez le démontrer. J’apprends cela chaque jour un peu plus.

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