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De bonnes nouvelles

Le substitut d’un Lecteur vainc la peur de parler en public

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2018

Paru d'abord sur notre site le 9 juillet 2018.


Il y a bien des années, on m’a proposé d’être le substitut d’un lecteur dans le groupe de la Science Chrétienne dont je faisais partie. Cela voulait dire qu’il me faudrait parfois lire devant l’assistance la Leçon biblique hebdomadaire indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne.

Mais d’aussi loin que je me souvienne, toute activité qui impliquait de parler en public, ne serait-ce que pour m’adresser à un employé dans un magasin, était pour moi source de grande anxiété. Quand j’étais petite, j’avais bien du mal à répondre au professeur qui m’interrogeait en classe.

Les grandes décisions que j’avais pu prendre dans la vie avaient bien souvent été influencées par ce handicap, à tel point que j’avais refusé certains emplois que l’on me proposait et que mes amitiés pâtissaient de ce problème.

J’avais essayé de me guérir de plusieurs manières, mais aucune ne fonctionnait longtemps, si bien que je me faisais de grands reproches.

J’ai pensé : « Ah, si seulement je pouvais surmonter ma réticence, comme Moïse, et accepter cette tâche avec courage ! »On lit dans la Bible que Dieu chargea Moïse de délivrer les enfants d’Israël de Pharaon. Moïse dit à Dieu : « Ah ! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car j’ai la bouche et la langue embarrassées. » Et Dieu répondit : « Qui a fait la bouche de l’homme ?... Va donc, je serai avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras à dire. » (Exode 4:10-12)

Rétrospectivement, j’ai compris qu’à mes yeux cette « particularité » faisait partie de mon caractère et me suivrait toute ma vie. J’avais accepté la croyance à une existence séparée de Dieu, l’Amour divin, alors que j’ai toujours été Son enfant, capable et aimée. Il n’existe pas de prétention légitime pour nier mon ascendance spirituelle et la liberté innée que je dois à Dieu.

Il m’a fallu un certain temps pour dominer la peur de parler en public. Mais chaque épreuve m’a renforcée dans ma détermination et j’ai démontré peu à peu la loi divine qui libère.

Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, on lit ceci à propos de Christ Jésus : « La seule expression courtoise qu’il adressa jamais à l’erreur fut : “Arrière de moi, Satan !” » (p. 7) Nous pouvons nous inspirer de notre maître métaphysicien pour faire face aux suggestions d’intimidation de l’erreur. Mais cela ne doit pas être un fardeau ! Jésus rappelait souvent à ses disciples que toutes ses guérisons étaient possibles grâce à Dieu, non à lui-même. Cette humilité et cette compréhension de la grandeur de la Parole de Dieu donnent du pouvoir.

Je me suis mise à louer Dieu et à Le remercier chaque fois que je surmontais l’anxiété. C’était facile de louer Dieu quand je me détournais du problème pour m’attacher à cette déclaration de l’apôtre Paul : « Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » (II Timothée 1:7)

J’ai dû remplacer des pensées égocentriques (on pourrait dire « un esprit de timidité ») par des pensées tournées vers Dieu et m’ouvrir à Ses messages angéliques.

Ces messages m’ont notamment fait comprendre que le sens spirituel de la Bible et les écrits révélés à Mary Baker Eddy ont été communiqués par Dieu, l’autorité suprême, et qu’ils s’accompagnent du pouvoir de guérir ! Quand on m’a demandé plus tard d’être le substitut d’un Lecteur pour les services religieux d’une société de la Science Chrétienne, j’ai compris que les messages spirituels que je lisais dans la Bible et dans Science et Santé, notre « double pasteur impersonnel » (Mary Baker Eddy, Ecrits divers 1883-1896, p. 322), soutiendraient cette activité gouvernée par l’Entendement.

Ma pensée était amenée à s’éloigner d’un sentiment personnel d’échec ou de succès pour être conduite vers la joie pure que l’on ressent en lisant des passages des Ecritures et de Science et Santé, même devant un public. A mesure que ma compréhension de la nature spirituelle de la réalité se développait, je me sentais davantage capable d’exprimer à voix haute les idées contenues dans les Leçons bibliques hebdomadaires.

Un dimanche matin où je devais être Lectrice, je me suis sentie très enrhumée, et je n’ai pas tardé à avoir une extinction de voix. Durant le court trajet en voiture vers l’église, j’ai prié pour savoir que rien ne pouvait faire obstacle à une activité juste.

A l’église, quand j’ai annoncé le premier cantique, il était clair pour tous que j’avais un problème de voix. Je n’ai pas essayé de chanter, mais en regardant l’assistance, j’ai ressenti un climat chaleureux, favorable à la guérison. Au moment de lire le passage des Ecritures, j’ai pu le faire avec une voix claire et assurée.

J’ai su plus tard que l’assistance avait prié pour soutenir le service. Cela m’a appris combien il est important de prier tous les jours pour moi-même, pour les services d’église, pour l’église en général et pour la ville. On lit dans le Manuel de L’Eglise Mère que « les prières dans les églises de la Science Chrétienne seront offertes pour l’assistance collectivement et exclusivement » (Mary Baker Eddy, p. 42). Tandis que je priais pour les membres de l’assistance, ils m’incluaient eux aussi dans leurs prières, et la prière qui les bénissait me bénissait aussi. Ainsi, nous reflétions l’Amour divin d’une manière réciproque.

Beaucoup de temps s’est écoulé depuis ces premières tentatives timides pour « sortir de ma coquille ». Mais depuis, j’ai eu le privilège d’être Première et Seconde Lectrice dans une société de la Science Chrétienne. Il est arrivé que je sois Lectrice pendant huit années consécutives.

A présent, quand on me propose d’être Lectrice, j’accepte avec joie et reconnaissance, et je m’attends à voir les bienfaits de l’étude et de la compréhension plus profondes que nécessite la préparation des lectures.

Comme pour toute prétention erronée, qu’il s’agisse d’une croyance à des manques, à la maladie, ou à tout autre problème, l’anxiété se présente comme une suggestion afin qu’on en admette la réalité. C’est pourquoi, si jamais je sens venir des signes d’anxiété à l’idée de parler en public, je reconnais que cette suggestion ne provient pas de mes pensées, je réfute la tentation de croire à quelque chose qui ne fait pas partie de ma véritable identité, et j’accepte sans réserve – et me réjouis ! – d’accomplir librement la volonté de Dieu à mon égard.

Christine Weller

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