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Voyez-vous tel que vous êtes réellement !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2018

Paru d'abord sur notre site le 28 juin 2018.


Dans la filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, que je fréquentais (comme dans toutes les églises filiales du monde), un passage particulier de la Bible est lu à l’assistance, chaque semaine, avant la bénédiction qui termine le service du dimanche. Il est tiré de la première Epître de Jean : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » (3:1-3)

C’est une conclusion parfaite ! Elle nous rappelle que nous sommes les enfants de Dieu, qu’Il nous aime tous tendrement et que, quelle que soit notre vie actuelle, lorsque nous nous éveillerons à la vraie nature de Dieu, nous nous verrons « semblables à lui », reflétant Dieu et exprimant les qualités du Christ.

Pendant des années, j’ai écouté ce passage surtout de façon mécanique. C’était presque le moment de quitter l’église, aussi mes pensées vagabondaient… « Qu’allons-nous manger à midi ? » ; « Il faut que les enfants fassent leurs devoirs ! » ; « Je dois absolument parler à Untel après le service ! »

Et puis une amie m’a fait remarquer que ce « voyez » signifiait « regardez ! » ou « prêtez attention ! » Elle a ajouté que ce verbe précédait certains des passages bibliques les plus importants, comme si c’était une façon pour les auteurs de nous dire qu’il fallait « prêter attention ».

Depuis ce jour, ce passage retient particulièrement mon attention. Il est devenu de plus en plus important à mes yeux, et j’ai donc pris le temps de l’approfondir.

Cette étude m’a appris à mieux me connaître et à mieux connaître les autres, tels que Dieu nous voit. Ces versets bibliques affirment de façon directe et sans ambiguïté que chacun de nous est l’enfant bien-aimé de Dieu, et que nous sommes et serons toujours semblables à Lui. Ce n’est pas un mince héritage ! Je me suis rendu compte que, grâce à cette compréhension, je pouvais me défaire de traits de caractère ou de problèmes dérangeants, qui semblaient me venir de mes parents ou d’autres membres de la famille. J’étais tout à fait libre d’être cette enfant que Dieu, mon Père-Mère divin et éternel, avait créée à Son image et à Sa ressemblance.

Comme nous le rappelle ce passage, même si ce que nous « deviendrons » quand nous nous éveillerons à ce que nous n’avons jamais cessé d’être, ne nous semble pas toujours clair, nous pouvons nous tourner vers l’exemple du Christ pour mieux comprendre notre véritable nature. Mary Baker Eddy, la théologienne et penseur spirituelle qui a découvert la Science du Christ, définit le Christ comme « la manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 583). Le Christ nous montre ce que nous sommes en tant qu’enfants de Dieu. Etant Son image et Sa ressemblance, nous n’avons pas à supporter l’imperfection ou le poids de l’hérédité mortelle ; chacun de nous est la manifestation, ou reflet, de la Divinité. Nous ne sommes pas tous identiques pour autant – chacun reflète la divinité de Dieu de façon unique et merveilleuse – mais nous démontrons tous de la même façon la grandeur, la majesté et la perfection de la création de Dieu.

Je me suis tournée vers ces versets de la première épître de Jean, juste pour me rappeler ce que je suis.

Depuis que son sens spirituel m’est devenu plus clair, je me suis  souvent tournée vers ce passage pour y puiser une inspiration ou une aide dans mes prières. Chaque fois que je me suis sentie un peu perdue dans la vie, que l’avenir me préoccupait ou que j’étais malade, je me suis tournée vers ces versets de la première épître de Jean, juste pour me rappeler ce que je suis. A mes yeux, ce passage entier est une prière, le moyen de me relier à Dieu et de me voir plus clairement comme Il me voit tous les jours.

Cela m’est toujours d’une grande aide quand je prie pour mes enfants afin de voir leur bonté, leur perfection, leur ressemblance avec Dieu. En tant que parents, il est tentant de remarquer les défauts de caractère de nos enfants – et une fois encore ces défauts nous rappellent peut-être un membre de la famille – ou de tenir compte de ce que les autres voient ou remarquent à leur sujet. Mais nous ne souhaitons jamais limiter leur riche héritage en supposant qu’il renferme le poids de ce que nous avons fait ou de ce que nous croyons voir en eux.

Sachons plutôt que Dieu est le Père-Mère de tous et que, dans Sa sagesse et Son amour infinis, Il veille sur Ses enfants de toutes les façons possibles. Notre Père-Mère Dieu exprime en chacun de nous, y compris nos enfants, une gamme infinie de qualités semblables à Lui. Il voit Ses enfant tels qu’Il les a créés : en bonne santé, bons et complets. C’est sur cette base – santé,  perfection et possibilités infinies – que nous voulons voir grandir nos enfants ! En reconnaissant ainsi leur nature spirituelle véritable, nous devenons de meilleurs défenseurs de leur perfection, de leur bonté et de leur santé, et nous sommes mieux à même de les aider et de les guérir dans les moments difficiles.

Quand mon fils était tout-petit, nous avions organisé, avec un petit groupe de mamans sympathiques, une garderie pour nos bambins. Les mamans s’asseyaient ensemble et bavardaient, échangeant des conseils pratiques sur l’éducation tout en jetant un œil sur leurs enfants, qui s’amusaient dans le jardin. Un vendredi où nous étions ensemble, un petit garçon avait un œil irrité et enflammé. L’une des mères a tout de suite expliqué qu’il s’agissait d’une conjonctivite, ajoutant que c’était très contagieux.

On n’avait jamais vu une garderie se vider aussi vite ! Inquiètes pour leurs enfants, les mamans se sont hâtées de partir. Sur le chemin du retour, j’ai remarqué que mon fils avait l’œil rouge et qu’il le frottait sans arrêt. Quand je l’ai couché, il était clair qu’il avait un problème à l’œil. J’étais non seulement inquiète pour lui, mais également ennuyée car des amis devaient venir à la maison le lendemain. Je ne voulais pas que quelqu’un ait peur de la contagion.

Au milieu de la nuit, mon fils s’est réveillé en pleurant. En allant le voir dans sa chambre, j’ai remarqué qu’il avait maintenant les deux yeux enflammés. Je les ai nettoyés avec un gant de toilette imprégné d’eau tiède, et j’ai réconforté mon enfant en lui chantant des cantiques qu’il connaissait bien afin qu’il puisse se rendormir.

Il nous est toujours possible de nous tourner vers ce passage pour voir ce que nous sommes en tant qu’enfants de Dieu.

Quand il s’est rendormi, j’ai recherché dans ma Bible le passage familier et réconfortant dont j’ai parlé (Jean 3:1-3). Chaque mot se détachait nettement, comme s’il me fallait en être bien consciente pour bien les comprendre. Je savais que ce passage décrivait mon fils tel qu’il était réellement, savoir l’enfant bien-aimé de Dieu, possédant un héritage bon et parfait. Mais alors que je m’apprêtais à reposer la Bible après cette lecture, la crainte s’est à nouveau insinuée dans mes pensées. Et si ses yeux étaient encore rouges à son réveil ? Comment devrais-je traiter le problème et apporter de l’aide à mon fils ? Et quelle décision me faudrait-il prendre par rapport à nos amis ?

Cette pensée m’est alors venue : si je reconnaissais que ce passage s’appliquait tout à fait à mon fils, je n’aurais pas peur de ce que je verrais le matin, car je m’attendrais à le voir créé à l’image de Dieu. J’ai reconnu que si j’étais remplie de cet espoir et de cette compréhension, mon fils m’apparaîtrait comme étant aussi pur et aussi bon que Dieu l’avait créé et qu’Il le connaissait. J’ai donc fermement décidé de méditer cette définition concernant mon fils jusqu’à ce que je ne doute plus du tout de ce que je verrais le matin.

Je ne saurais dire exactement combien de temps j’ai veillé, mais lorsque j’ai éteint la lumière pour retourner me coucher, j’étais tout à fait en paix et impatiente d’être à demain.

A mon réveil, le lendemain matin, j’ai préparé le petit-déjeuner pour les enfants. Quand je suis allée dire bonjour à mon fils, je me suis souvenue que j’allais voir un enfant à la ressemblance de Dieu. Et c’est ce que j’ai vu ! Il n’y avait plus aucune inflammation ni aucune rougeur dans ses yeux. Ils étaient clairs et parfaitement normaux. Nullement surprise, j’ai mis un point d’honneur à reconnaître sereinement que c’était tout à fait naturel qu’il aille bien ce matin-là, comme tous les autres matins ! Et nous avons passé un moment merveilleux avec les amis qui venaient nous voir ce jour-là.

Quel que soit le problème que nous voyons en nous ou que d’autres voient ou diagnostiquent chez nous ou chez une personne que nous aimons, il nous est toujours possible de nous tourner vers ce passage de la première épître de Jean pour nous ressourcer et voir ce que nous sommes en tant qu’enfants de Dieu. La première épître de Jean est l’un des tout derniers livres de la Bible, mais j’aime y voir aussi les derniers mots, ou point final, de la définition de la nature de l’homme. En fait, ces derniers mots correspondent parfaitement aux « premiers mots » concernant l’homme, que l’on trouve dans le tout premier chapitre de la Bible (Genèse 1:27) : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. »

La Bible n’est qu’une suite de récits qui nous montrent comment des individus ont cessé de se voir incorrectement, c’est-à-dire malades, pécheurs ou agonisants, quand il leur a été révélé, par une vision correcte d’eux-mêmes, qu’ils étaient les fils et filles bien-aimés de Dieu, objets de Sa sollicitude et de Sa protection – et entièrement bons ! En continuant d’apprendre à voir l’homme spirituellement et correctement, nous n’avons pas besoin de nous tourner vers une autre source que Dieu pour découvrir notre nature et notre état d’être véritables.

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