Un quotidien daté du 30 novembre annonce ce qui suit, en se basant sur les informations reçues de la part de Première Eglise du Christ, Scientiste, New York : « Il est envisagé d’avoir une église surpassant par la beauté de son architecture toute autre structure religieuse en Amérique. [...] On rapporte que Mary Baker Eddy est profondément satisfaite de ce nouveau signe de croissance et de prospérité dans la foi dont elle est la fondatrice. [...] Hier soir, on a appris que, depuis que les scientistes chrétiens de Boston ont érigé L’Eglise Mère pour un coût de deux millions de dollars, les scientistes chrétiens ici aspirent à construire un autre édifice encore plus splendide. »
A propos de ces nouvelles, il faut préciser que Mary Baker Eddy n’est pas « profondément satisfaite » du projet apparemment conçu par Première Eglise du Christ, Scientiste, New York, car c’est dans la presse quotidienne qu’elle a entendu parler pour la première fois de cette supposée rivale de L’Eglise Mère.
Trois faits essentiels demeurent immuables dans l’histoire de la Science Chrétienne, à savoir :
- Cette Science est déjà établie, et elle a le soutien de tous les vrais scientistes chrétiens, dans le monde entier.
- Toute compétition ou toute rivalité au sein du mouvement de la Science Chrétienne est anormale. Elle se dévoilera et s’autodétruira.
- Toute tentative de rivalité ou de suprématie en Science Chrétienne n’est pas chrétienne et, par conséquent, n’est pas scientifique. Le grand Maître nous dit : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. »
Les scientistes chrétiens consciencieux sont profondément reconnaissants envers leur leader bien-aimée, Mary Baker Eddy, car dans sa sagesse de visionnaire, elle a ordonné que La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, déjà connue pour être à l’initiative de réformes, soit L’Eglise Mère de la Science Chrétienne et que toutes les autres églises de cette religion en soient les filiales, comme les sarments poussant d'un cep. Voici ce que dit leManuel de l’Eglise : « Dans ses rapports avec d’autres églises de la Science Chrétienne, dans ses Statuts et sa forme de propre gouvernement, L’Eglise Mère occupe une position unique qu’aucune autre église ne peut assumer. » (article XXIII, section 3) De fait, il est généralement observé qu’en proportion de leur loyauté envers L'Eglise Mère et de leur obéissance implicite aux statuts, les églises filiales récoltent des fruits abondants en guérissant les malades et les pécheurs.
Dans de nombreuses grandes villes, lorsqu’on ne peut plus faire tenir l’assemblée des fidèles dans un édifice, on fonde d’autres églises filiales et de nouveaux bâtiments sont construits pour accueillir le nombre grandissant de personnes. Cependant, chaque nouvelle filiale devient tout de suite une église individuelle avec une relation immédiate avec L’Eglise Mère, de telle manière que les églises plus récentes sont autant attachées à leur cep que le sont les églises plus anciennes. Les membres de chaque nouvelle église ne sont en aucun cas liés ou affiliés à leur ancienne église, si ce n’est par les liens de la fraternité chrétienne qui devraient caractériser tous les vrais disciples du Maître.
Le mouvement de la Science Chrétienne est en accord avec les paroles de Jésus : « Le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep. » Si une église filiale devait dépendre d’une filiale voisine pour être instruite et soutenue, cela tendrait à rompre les liens de cette filiale avec L’Eglise Mère. Pour porter du fruit, il est essentiel d’être solidement attaché au cep. D’autre part, il n’est accordé à aucune église filiale, aussi grande soit-elle, le privilège de surveiller ou d’encadrer une autre filiale. Cela violerait une règle fondamentale de la Science Chrétienne. Le Manuel de l'Eglisedéclare : « Les églises filiales seront distinctes... » (article XXIII, section 6) Jusqu’à maintenant, les grandes églises ont résisté à la tentation de fonder ou d’adopter leurs propres filiales. Ne pas obéir strictement à cette règle serait un manquement grave à la pratique universelle de notre religion et une violation flagrante des statuts du Manuel de L'Eglise Mère.
Le Maître dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »