Quand j’étais à l’université, un praticien de la Science Chrétienne très gentil m’a proposé de m’emmener à l’école du dimanche. Il enseignait la classe des jeunes en âge d’aller à la faculté.
J’avais fréquenté l’école du dimanche dans mon enfance, mais à l’époque je n’étais pas motivée. J’y suis donc allée une fois ou deux, mais après cela, quand le praticien et sa femme venaient me chercher le dimanche, soit je me cachais, soit j’envoyais une camarade de chambre leur dire que je n’étais pas disponible.
Lorsque j’ai obtenu mon diplôme universitaire, quelques années plus tard, je suis devenue membre d’une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, et j’ai suivi le cours Primaire de Science Chrétienne. Je regrettais mon attitude à l’égard de cet homme bienveillant ; j’avais honte de ne pas avoir eu le courage de lui parler directement quand il venait me chercher pour m’emmener à l’école du dimanche. Je voulais qu’il connaisse mes progrès spirituels et les changements intervenus dans ma vie depuis lors. Je lui ai donc envoyé une lettre. Je n’oublierai jamais sa réponse en retour : « Je n’en ai jamais douté un seul instant. »
Eh bien ! J’ai versé d’abondantes larmes de gratitude en lisant ces mots. Je suis sûre que sa réponse était l’exemple parfait de cet esprit-Christ que l’on enseigne à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Ce n’est pas étonnant que je me sois sentie tant aimée et que j’aie été si bien accueillie quand je suis revenue à la Science Chrétienne… comme le fils prodigue !
A mes yeux, c’est le propre d’un moniteur d’école du dimanche de la Science Chrétienne de ne jamais douter un instant des progrès de ses élèves, quelles que soient les circonstances, et de s’attacher à la vérité selon laquelle chacun d’eux est l’enfant pur de Dieu.
Les élèves de ce moniteur d’école du dimanche ont tous dû recevoir de nombreux bienfaits, étant donné la clarté de sa pensée !
Helane Smith
Attendez patiemment que l'Amour divin se mueve sur la surface des eaux de l'entendement mortel et qu'il forme le concept parfait. Il faut que patience « accomplisse parfaitement son œurve »
— Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 454
